Chapitre 28~ La reine Zahra

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Qui dit t'aimer un jour ne pourra jamais te haïr d'un coup, il en va ainsi pour l'inverse.

                       .......

Elle leva ses yeux et me regarda ce regard me fit  tressaillir c'était le même que celui d'Arif.

La lueur de ses iris est là même que la sienne.
Cette mystérieuse femme, d'où vient elle ?

_:M'aider comment ? Arriveras-tu à comprendre ce que j'essaie d'expliquer à ces gardes depuis ce matin mais en vain.

_:On peut toujours essayer peut-être que je vous comprendrais si vous êtes plus explicite.

_:Je suis la première épouse du roi.

Mon cœur rata un battement , et je faillit m'étouffer en avalant de travers.

_:Quel est votre prénom ? M'empresse-je de demander.

_: Zahra, me répondit elle.

_:Venez avec moi, je crois en votre histoire.

Elle resta à me regarder comme si elle hésitait avant de se décider à me suivre dans le palais.

Que dois je faire ?
En parler à Arif ?
Et si ce n'était pas celle que je croyais ?
Je n'aimerais pas non plus lui donner de faux espoirs.

Cette femme semble âgée, elle pourrait très bien être la première épouse du roi.

Je marchais tout en réfléchissant. Et j'avoue que je suis confuse et perdue.

Je vais la garder dans un lieu sûr, le temps de vérifier son identité.
Mais comment devrais-je m'y prendre.

Mais que faire !
Bon on verra.
En attendant où vais-je la cacher  ?

Ohhh!!! Leila! Pourquoi n'y as tu pas pensé dès le début ?
Je marchais et elle me suivait derrière.

Je me rappelle que dans le jardin se trouve une chambre où il n'y avait que des  vieux outils de jardinage qui ne servent plus. Et je me rappelle l'avoir fait nettoyer pas plus tard que la semaine passée par une servante.

Par chance il n'y avait personne dans la cour. Je me dirigeai directement vers notre appartement. Je la fis entrer dans la chambre et lui demandai  de m'attendre. Je partis ensuite chercher une natte et quelques petits trucs dont elle pourrait avoir besoin.

Lorsque je revins, elle était assise dans un coin de la pièce et semblait pensive.

Je déposai tout à ses côté et m'approchai d'elle. Je lui tendis une assiette sur laquelle j'avais déposé des fruits. Étant absente j'avais pas pu faire la cuisine.

_: Je suis désolée, je n'ai que ça à vous offrir.

_: Merci ! Mais dit moi quel est ton statut dans ce palais ?
Tout à changer, je ne reconnais plus personne. Même cet appartement a changé.

_:Je suis une belle fille de cette famille.

Elle leva rapidement la tête et me regarda.

_: Si je  peux me permettre cette indiscrétion ma fille, tu es là femme de qui, parmi les fils de cette femme ?

_:Le prince Arif.

_:Arif ! Arif ! Arif !

Comme si le nom lui était familier, une larme s'échappa de ses yeux.

_: J'ai raté tellement de chose.
Aïcha ? Comment va Aïcha ?

Cette fois ci je suis presque sûre que c'est vraiment elle. C'est la mère d'Arif et d'Aicha.

_: Elle va bien, mangez et reposez vous je reviendrai vous voir plus tard.

J'étais aux anges, rien que de penser à la joie d'Arif, je me sentis heureuse.

Une fois dans notre appartement, je me changeai et me dirigeai vers la cuisine. Je préparai un plat rapide, je servis mon invité. Et je revins attendre Arif au salon.

Lorsqu'il rentra, il me trouva assise devant la télé. J'étais à fond concentrée sur mon téléphone. Je regardai un magasin de vente en ligne pour vêtements de femme.

Il me déposa un furtif baiser sur le front avant de se diriger vers sa chambre.

Je partis dans la chambre du jardin et fit entrer mon invité au salon.

Je lui posais des questions subtilement pour pouvoir entendre ses réponses, pour la jauger et connaître le fond de sa pensée. Mais certaines de ses paroles m'amène à confirmer son identité.

_:Qui as tu invité ? Me demanda Arif du haut des escaliers en descendant de sa chambre.

_:Viens voir par toi même, lui dis-je nerveusement.

Il descendit une a une les marches des escaliers. Et vint s'arrêter devant nous, il fit un pas en arrière. Et me regarda stupéfait.

_:Je n'en crois pas mes yeux, suis-je entrain de rêver. Je ne me rappelle pas totalement mais  il y a une vieille photo, dans la chambre de père en noir sur blanc et  je crois  que c'est vous.
Vous êtes sa première épouse. Est-ce que je me trompe?

_:Non mon garçon, tu ne te trompes pas, alors là pas du tout.

Il resta débout devant la femme, qui se mit à pleurer à chaudes  larmes. Il sors son téléphone.

_: Allô, Aïcha tu es où ?
Viens immédiatement à mon appartement, j'ai bien dit immédiatement.

J'entendis pas très bien ce qu'elle lui répondit car il déposa son téléphone au même instant et continua a fixer la femme des yeux, comme si elle était un fantôme.

Elle s'approcha de lui et le prit dans ses bras.

_: La  première et dernière fois que je t'ai vu, tu étais haut comme trois pommes, c'était le jour de ta naissance. Tu étais si petit, je n'ai pu te prendre qu'une seule fois dans mes bras. Puis-je Lui demanda t'elle dans une voix à peine audible.

_:Bien sûr ! Repondit Arif .

En cet instant je ne pouvais plus percevoir ce qu'Arif ressentais. Je ne savais pas s'il était heureux ou triste. Il se contenta juste de serrer cette femme dans ses bras sans proférer une seule parole de plus .

_:Talba ? Qu'est ce qu'il y'a ? Tu vas bien ? Vous allez bien ? Demanda Aïcha qui venait de rentrer dans la pièce.

Tant de questions à la foi, ce qui m'arracha ostensiblement un sourire.

_:Tu m'as fait venir en hâte et je croyais que quelques chose n'allait pas. Continua t'elle de dire toujours en entrant.

Elle s'arrêta net devant le beau spectacle qui s'offrait sous ses yeux.  Elle paraissait choquée. Jusqu'à n'en pouvoir plus croire  ses yeux qu'elle se mit à frotter. Comme pour vérifier ce qui se passait elle se pinça le bras.

           

                            ©L'escorte du roi

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