Chapitre 25~L'heritier du trône.

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Le destin ne peut être repoussé que par les du'as...🌿🍃

                     .......

Je faisais les cents pas, des pas qui semblaient interminables. Je levai ma tête vers l'horloge et constatai qu'il était 00h, ça fait exactement 05h qu'Arif est sorti. Ça me fait peur.

Dès que je me rappelle de son regard avant de sortir mon corps se met à frissonner. Et si il lui était arrivé quelques chose. Et si il avait eu un accident de voiture avant d'arriver à l'hôpital. Et si...

Bon, c'est assez Leila arrête tes suppositions stupide, me cria ma conscience.

J'arrête alors de circuler dans le salon et vient m'asseoir sur le fauteuil se trouvant fasse à la porte. Je n'avais aucunement sommeil tellement mon inquiétude était grande.

Je l'attendais avec impatience.Dans un calme infini le temps semblait s'être arrêté. Je relevai ma tête et remarquai qu'il est 00h30.

Je n'en peux plus, je prends mon téléphone et essaie de l'appeler pour la millièmes fois. Chaque vibrations sonores était une longue du'a faite par mon cœur. Cette fois encore il ne décrocha pas.

Je pars alors dans ma chambre fit mes ablutions et sortis un tapis à la main. Je me mis alors à prier. Je priais Allah, qu'il me ramène mon mari sain et sauf. Je priais pour le salue de Talba et la santé de son roi. Je priais également pour que plus jamais il n'y est d'incident pareil.

Aucun remède n'est plus satisfaisant que la prière, aucun médicament n'est plus efficace que la prière. A chaque fois que je posais mon front au sol je sentais mon angoisse diminuer progressivement.

Je finis de prier au moment où il entra dans la pièce. Je me levai en courant et me jetai dans ses bras. En trois mois c'était la première fois que je faisais ça. À chaque fois c'était lui qui le faisait et jamais le contraire.

Je le regardai et j'essayai de partager sa peine. J'essayai d'imaginer ce qu'il ressentait.
Parce que si ça avait été moi, je serai au bord de l'effondrement.

_:Je suis désolée, mon amour. Je suis vraiment désolée. Ne t'inquiètes pas, père ira bientôt mieux on doit juste prier pour lui et incha Allah ça ira, tentai-je de le rassurer.

_:Que dois je faire Leila ? Que dois je faire ? Il est tout pour moi.
Il a toujours été là pour moi depuis que je suis né il s'est toujours occupé de moi. Étant un roi il aurait pu me confier à quelqu'un d'autre où même me laisser sous la surveillance de la reine Kadidja uniquement mais il ne l'a pas fait. Il s'est acharné entre me donner l'affection parentale et la gestion du royaume. Et tout à l'heure quand je l'ai vu coucher sur ce lit avec tout ces engins qui l'aidaient à respirer. J'ai ressenti de l'impuissance, j'ai senti qu'à cet instant j'étais faible. Je...je...
Il se tut comme si il venait de dire quelque chose qu'il n'aurait pas dû .

Depuis qu'il a commencé à parler je ne l'ai pas empêché. Dans ce genre de situation, on a besoin de quelqu'un à qui se confier, quelqu'un sur qui on aimerait décharger ses ressentis, quelqu'un qui serait à l'écoute.

Et ce quelqu'un je le suis pour Arif, je l'écouterai et le conseillerai jusqu'à ce qu'il se sente mieux.

_: Tu sais ce que tu dois faire ?
Le questionne-je.

Il fit non de la tête comme si il ne pouvait plus parler.

_:Tu dois te lever, et prier même si c'est deux rakat et demande à Allah d'accorder la santé à père.
Ensuite reviens moi, et parlons je suis là et prête à t'écouter quoi que tu veuilles dire.

_: D'accord.

Il se leva et monta dans sa chambre. Je lui laissai dix minutes d'intimité au cas où il aurait envie d'être seul.

Ensuite je le rejoignis, il est assis sur le tapis les mains levées au ciel, signe qu'il invoquait. Je partis à mon tour dans les toilettes.

Lorsque je revins je posai mon tapis derrière lui et le suis dans la prière.

Lorsqu'on eu fini on invoqua Allah et on partit se coucher.
Arif paraissait très pensif, chose qu'il ne faisait jamais au paravent.

_:Viens dans dans mes bras.lui dis-je.

Je posai ma main sur son dos et le tapote pour le réconforter et lui assurer que je suis là.
Grâce à cet contact il fini par s'endormir et moi aussi.

***
                                  2jrs plus tard

C'est aujourd'hui que se tiendra l'assemblée, organiser par la cour impériale. Pour connaître le roi par interime du royaume.

Ça fait déjà deux jours mais le roi est toujours dans le comas. Le royaume ne peux plus continuer comme ça, un roi par interime doit être élu.

Je suis assise à côté d'Arif et toute la famille royale aussi était là. La reine Kadidja dans sa splendeur de toujours semble pour le moins inquiet du monde.

De temps à autre je levai la tête pour la regader et je croyais la voir sourire.

_:Je savais qu'on aurait à faire face à cette situation tôt ou tard. Notre souverain se fait vieux , mais j'espère qu'il se reveillera et reprendra sa place légitime. Mais en attendant ce merveilleux jour on doit faire ce qu'il faut pour ne pas laisser le royaume sans roi , sans défense.
Fit Waziri rompant ainsi le silence de la salle, avant de baisser la tête comme si il réfléchissait à quelques chose.

_:Arif!!! Moi je propose que ce soit Arif, car il est le fils aîné du roi. Et donc c'est à lui que revient le  droit au trône.
Dit à son tour Sarkin fada.

D'un coup la reine Kadidja se leva en regardant de haut Sarkin fada qui venait de finir sa phrase.

_: Pourquoi ce serait Arif ?
Demanda t'elle.

_:Parce que c'est lui le fils aîné du roi.

_:Vous avez omis un détail mon très cher Sarkin fada. Si Arif est le fils aîné du roi, il n'est pas par conséquent  mon fils. Et si il n'est pas mon fils alors il est le fils de la défunte et donc il ne pourra jamais être roi,comme le certifie la tradition de ce royaume.

Tout le monde se tût abasourdi par cette annonce choquante.

Alors c'est pour cela que l'autre jour Arif parlait du roi comme si il était à la fois son père et sa mère. En cet instant je comprennai beaucoup de chose.

Arif n'a jamais été le fils de la reine Kadidja et celle-ci le savait bien avant aujourd'hui.

Il baissa la tête et ne dis rien, depuis que le roi est entré dans le comas plus rien a été le même. Tout est devenu incompréhensible pour moi.

                           ©L'escorte du roi

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