Chapitre 20~Madame la princesse

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Lorsque notre monde s'écroule on se sent impuissant, on a l'impression que c'est la fin de tous nos rêves...

                       ........

On s'arrêta devant la maison de mes parents. Je suis vraiment très heureuse surtout que c'est Arif même qui avait proposé de venir rendre visite à mes parents. Ça m'a beaucoup touché.

Je descendis en courant et pénétrant ainsi dans la maison. Mes yeux se remplir de larme, lorsque je compris à quel point toute ma maison  m'avait manquée. Je restai sur le rebord de la terrasse contemplant la demeure comme une parfaite idiote.

_: Leila!
Père, mère venez voir Leila!
Leila est venu nous voir.
Fit Habsa dans un grand éclat de rire.

Mère sortie du salon comme un boulet.

Elle me prit dans ses bras, et moi je me mis à pleurer bêtement. Cette chaleur m'avait tant manquée.

Dans le coeur humain rien est plus important que la chaleur maternelle. Seul ce sentiment arrive à nous procurer à la fois un sentiment de protection et de sécurité.

_:La reine des larmes. Qu'est ce qui ne va pas pourquoi pleures-tu ?
Me demanda mère inquiète.

_: Rien, rien juste que ça m'avait manqué d'être à la maison.
Lui repondis-je entre deux sanglots.

_:Pourtant ça ne fait pas si longtemps que tu es partie.
Mais tu es venue toute seule ?
Me redemande mère.

Oupsss! Je l'avais complétement oublié.

_:Non, je suis venu avec le prince. Il est dans la voiture.
Lui dis je.

Arif.

Lorsqu'elle sortit de la voiture en courant je me demandai que faire. Je descendis alors à mon tour et la rejoignis.

Je la vis pleurer dans les bras de la femme qui devait être sa mère.

Je compris à quel point sa doit être difficile pour quelqu'un qui à grandit auprès de sa mère pendant longtemps de se séparer d'elles si soudainement.

La chaleur maternelle, comment est elle ? Je n'ai pu la connaître que pour un laps de temps.
Une larme rebelle s'échappe de mes yeux. Je la rattrape aussitôt et l'essuie.

Au même moment je vis Leila sortir de chez elle en direction de l'endroit où je me suis garé.

Lorsqu'elle s'était empressée de sortir, elle n'avait pas pris le temps de prendre le cadeau que je lui avais offert.

Revenant sur mes pas j'ouvris la portière et lui tend son sachet.

_:Merci!
Me dit elle en souriant.

_:Ne t'en fais pas tu me revaudrai ça bientôt.
Lui dis je avant de lui faire un clin d'œil.

Elle baissa la tête tout en continuant de sourire. Je la suis jusqu'à dans sa maison, qui est bien propre.

_:Vas y entre!
Me dit elle en se tenant derrière moi.

Je rentre.

_:Salam Aleykum
Dis-je en bon musulman que je suis.

Ils me répondirent en chœur et son père m'invita a prendre place.
Je m'assieds, quelques minutes après la mère de Leila me servit de l'eau que je bus de bon cœur.

Ensuite on se mit à parler de tout et de rien avec le père de Leila. Au début je ne me sentais pas à l'aise mais il finit par me faire, me sentir bien. On causait comme si on se connaissait depuis bien longtemps.

_:Bon je crois qu'on va devoir vous laissez.
Dis-je après un petit moment de silence.

_: ON ???
Demande Leila comme si elle n'avait pas compris ce que le "ON" voulait dire.

Elle me fit des yeux de chien battu signe qu'elle ne voulait pas partir dès maintenant.

_: Lève toi, vous allez rentrer. Tu n'as pas entendu ce que ton mari a dit.
Lui dit sa mère.

Sur le bord de l'effondrement, elle me regarda encore. Dans son regard je compris qu'elle ne voulait pas partir. Pourquoi la forcer ? Si je le faisais, c'est sur qu'après elle sera en colère contre moi.

_: En faites, je crois que je vais y aller seul. Je reviendrai la chercher après la prière de maghreb. J'ai quelques petits trucs à régler.
Fis-je avant de me lever.

Je sors de la maison.

_:Ga!!!! Ga!!!!

C'est à moi qu'elle parle ?
Je me retournai et effectivement c'est à moi qu'elle parlait.
Je m'arrêtai et la regardai.

_: Merci
Me dit elle entre deux souffle.

_:Soit prête pour 19h30 je viendrai te chercher.
Me contentai je de dire avant de me retourner .
Et soi dit en passant je ne m'appelle pas "ga"

Leila.

Après qu'il soit parti, je suis allée dans mon ancien chambre où tout était resté intact.

Je sortais de mon bain, avec une serviette attaché autour de ma poitrine lorsque Salima et Malika entrèrent en courant dans la chambre. Elles me prirent aussitôt dans leurs bras en même temps.

_:Tu nous a tant manqué, ma jolie.
Dit Salima d'un ton joyeux.

_: Carrément wesh ! Copine !
S'empressa de dire Malika à son tour.

Je me contentai de les ignorer, et de m'asseoir devant ma coiffeuse.
Pour appliquer mon huile de coco préférée sur la peau.

Elles continuèrent à parler seules sans aucune réponse de ma part, je pars m'habiller dans la salle de bain et quand je revienne elles sont toutes les deux assises sur le lit.

Je prends le sachet que m'avait donné Arif en arrivant ici.Je sors mon nouveau téléphone pour faire des selfies devant le miroir, pour qu'elles puissent le remarquer.

_:C'est le téléphone de qui que tu as dans les mains ?
Demande Malika,la bouche ouverte.

_: Pince moi Malika, je crois que je vais m'évanouir.
Fit Salima en faisant mine de s'évanouir.

Je continue de faire ce que je faisais sans leurs prêter une  grande attention.Comme si elles n'étaient pas là.

Quelques minutes plus tard y'avait plus aucun son, elles avaient arrêté tous leurs boucans. Je me retournai pour les regarder .
Je les vis se tenant le bout des oreilles.

_:Nous sommes désolées, nous promettons de ne plus jamais recommencer s'il vous plaît madame la princesse veillez nous excuser.
Firent elles en chœur, comme si c'était une récitation.

Je voulais continuer à les ignorer, mais je ne pu me contenir car j'éclatai de rire.

                             ©L'escorte du roi

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