Chapitre 27~La mendiante

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Il n'y a pas de meilleur maître que l'amour...❤️💦

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Debout devant la télé j'attendais impatiemment son arrivée.
Lorsqu'il entra dans la pièce je le vis sourire.

_: Père! Il a bougé ! Il va beaucoup mieux. Les docteurs disent que son état s'améliore. Il ne s'est pas encore réveillé mais il est sur la bonne voie, me dit elle en me prenant dans ses bras.

Il  paraissait si heureux.

_:Je suis vraiment heureuse de l'apprendre. Demain tu m'amènera le voir incha Allah,lui dis-je en me détachant de lui.
Et j'ai aussi quelques chose à te dire.

_:Quoi ?

Je me met à lui faire le récit de tout ce que j'ai vu. Il reste attentif à mon histoire.

_:Dans le jardin, tu dis ? M'interrogea t'il lorsque j'eu fini.

_:Mmm! Et je peux même t'y conduire.

_: D'accord attendons jusqu'après isha, il y'aura moins de personne dans le palais.

Il est devenu plus gaie, comme avant que le roi ne tombe malade. On mangea ensemble, puis il parti pour prier à la mosquée du palais.

_:Vient on y va, fit il en me prenant la main,tout juste après être revenu de la mosquée.

Main dans la main il m'entraîna dans le jardin. Où je commençais à lui montrer les traces de pas à l'aide d'une lampe torche que j'ai pris en sortant.

Je continue d'avancer, jusqu'à l'endroit où l'inconnu avait creusé. C'était sous une magnifique fleurs.

_: Là ! C'est ici.

Il s'abaissa vers l'endroit que je lui indiquait et se met à le creuser de ses mains.

Compte tenu que la terre était fraîche sous la fleur se ne fut pas difficile pour Arif de déterrer quelque chose de volumineux enveloppé dans une sorte de pagne.

Il le sorti, et mis une pierre à la place pour ensuite refermé l'endroit.

On retourne ensuite dans notre appartement. Il dépose notre trouvaille sur la table basse. Et hésite avant de l'ouvrir.

Lorsqu'il eut ouvert on reste abasourdi par ce qu'on voit.

C'était une petite poupée piqué partout par des pinces, à côté d'elle dans le pagne se trouvait un coeur, et sa sentait énormément mauvais. On aurait dit le cœur d'un animal, sans doute devait il être celui d'un bœuf. Toujours dans le pagne se trouvait un petit morceau de pagne ,moisis sans doute par le fil dans année sur lequel il était écrit "Zahra".

Qui est Zahra ?

Je regarde Arif qui paraissait être sous le choc. D'un coup il se leve va dans la cuisine prends une boîte d'allumettes et sors dans l'arrière cours. Je le suivais sans broncher.

Il prit d'abord la poupée, dit "Bismillah" et enlève une pince,il recommenca son scénario jusqu'à enlever toutes les pinces de la poupée. Vient ensuite le tour du coeur sur qui il alluma instinctivement un feu.

Puis il revient dans la cuisine prends un verre d'eau. Dans lequel il lit Ayatoul kursiyu trois fois,et met le pagne dedans. Il le laisse reposer quelques minutes dans le verre d'eau avant de le faire sortir et de le jeter dans l'évier.

_:On y va ? Me questionne t'il après avoir fini tout ce qu'il faisait.

Je le suis jusqu'au salon où il sait assis. Il  inspire de l'air qu'il expire avec force par sa bouche.
Je m'assieds à côté de lui et depose ma tête sur son torse.

_:Merci ,me murmure t'il à l'oreille.

_:Merci de quoi ? Peut tu m'expliquer ce qu'il se passe ?
Lui dis-je la mine serrer.

_:Sans te rendre compte tu viens de me rendre un grand service.
Depuis longtemps je soupçonnais qu'il se tramait quelques chose dans cette maison. Cependant comme je n'avais aucune preuve j'ai du me taire. Tu sais qui est Zahra ?

_:Non dit moi.

_:C'est la première épouse du roi.
Et donc notre  mère à Aïcha et à moi.

Il expire à nouveau de l'air avec force.Je le regarde stupéfaite.

_:Tu soupçonne qui ? Lui demande-je.

_: C'était la principale cause qui m'avait poussé à demander à père de nous laisser vivre ici, dans les appartements de la première épouse. Pour le moment j'ai beaucoup de personnes sur la liste.

_:Et tu comptes faire quoi ?

_:Je ne sais vraiment pas pour le moment.
Viens allons nous coucher.

Le lendemain matin, Arif devait aller voir le roi à l'hôpital. Il ne pouvait par conséquent pas m'amener chez mes parents.

Il demande d'abord à Kassim de le faire et comme lui aussi était occupé. Il me confia à un chauffeur.

_: Chauffeur, allons y !
On va d'abord passer par l'hôpital puis ensuite à Talba store et de la vous me déposerez chez mes parents. Dis-je au chauffeur après m'être installer dans la voiture.

_:Bien madame.

Il roulait doucement lorsqu'il arriva devant le grand portail du palais.

Les gardes se débattaient avec une vielle femme qui semblait vouloir à tout pris rentrer dans le palais.

Je ne pouvais ni entendre ce qu'ils disaient ni appercevoir le visage de la femme. Peut être se devait être une mendiante.

Sans trop y prêté mon attention on quitta rapidement le quartier.

À l'hôpital, je vis le docteur qui me fit un prélèvement de sang et me dit qu'il me contactera lorsque les résultats seront disponibles.

À Talba store, j'achète quelques petits cadeaux pour ma famille avant de me diriger vers chez mes parents.

_:Tu as vu le docteur ? Me questionne mère.

_:Oui, mais les résultats ne sont pas encore disponible, dis-je.

_:Qu'est ce qui ne va pas ? En plus de la fièvre tu souffre de quoi ?

_:Juste ça et un affreux mal de tête par moment. Aussi! J'ai quelques fois des nausées. Rien de bien grave.

Mère ne dit rien et se contenta de sourire. Je ne comprenais pas trop ce que cela impliquait.

_: Hier nous sommes allés voir le roi. On a pas pu le voir mais il parait que ça va beaucoup mieux.

_:C'est ce que m'a dit le prince aussi. Je voulais allé le voir aujourd'hui. Mais comme il n'est pas disponible j'ai préféré laissé à demain incha Allah.

_:Ah!! C'est bien ! Et vous devriez aussi passer voir Mâ et l'oncle Mahadi.

Je ne pu voir père de toute la journée car il était très occupé avec son commerce d'après ce que m'a dit mère.

Le chauffeur vient me chercher et me ramène au palais.
La mendiante de tout à l'heure était toujours là mais cette fois ne se disputait plus avec les gardes.

On entra dans le palais, et soudain j'eu une forte envie de parler à cette femme pour savoir ce qu'elle voulait.

_: Chauffeur,déposez moi ici.

Il s'arrête et je descends,je sors du palais. Les gardes qui autrefois me faisait peur me salue aujourd'hui.

Je me dirige vers la femme qui s'était recorquivillé sur elle même dans un coin d'un angle du mur.

_: Bonjour madame, puis je vous aidez ?

Elle lève ses yeux et me regarda, se regard me fit tressaillir c'était le même que celui d'Arif.

                            ©L'escorte du roi

L'escorte du RoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant