Chapitre 2

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Je me réveille en sursaut. Je viens de faire un cauchemar. Je regarde mon téléphone. 04h10. Je tente de me rendormir mais je n'y arrive pas. Je décide de me lever et d'aller prendre une douche. 

Je règle l'eau au plus froid. Une douche froide me fera du bien. Quand l'eau froide commence à couler sur mon corps, je sens tout mes muscles se détendre. Je fais plusieurs shampoings puis je me lave le corps. Je reste encore une dizaines de minutes avant de sortir. 

Quand je ressors, mon téléphone indique 05h22. J'ai passé pas mal de temps sous l'eau. Je sèche mes cheveux puis je les brosse. J'ai de longs cheveux roux. Ils m'arrivent jusque dans le bas du dos. Je fais une tresse puis je me dirige vers mon dressing. 

Comme pourrait penser certaines personnes, il n'est pas rempli de robe en tout genre. Je préfère les jeans. C'est bien plus confortable pour faire de l'équitation. J'enfile un jean noir et un top débardeur blanc. J'enfile des chaussures d'équitation et j'attrape mon casque. 

Je sors discrètement de ma chambre. Les lumières des couloirs s'allument sur mon passage. J'évite de passer devant la chambre de mes parents. Histoire d'éviter d'être tuer ici. 

Ma mère déteste que je fasse de l'équitation. Selon elle, c'est trop dangereux. Mais, avec mon caractère de merde, comme elle aime pas ça, ça m'incite à continuer. Lorsque j'atteins enfin la porte qui mène à l'extérieur, je vérifie que personne ne me voit. Je sors ensuite de cet immense château et je me dirige en courant vers les écuries. 

Quand j'arrive, ma jument me remarque tout de suite et hennie. J'attrape des sucres dans une boîte et je vais vers elle. 

-Salut ma belle. je dis en lui tendant les sucres qu'elle mange aussitôt

Je lui caresse le dessus de la tête quelques minutes puis je vais chercher tout ce dont j'ai besoin pour la préparer à une promenade. Je la brosse et lui nettoie les sabots. Puis je commence à installer le tapis et l'amortisseur de selle.

Une fois que j'ai fini de la préparer, je monte sur son dos et nous partons. Je lui ai fait une tresse comme je me suis faite. Bon c'est pas exactement pareil mais tant pis. 

Elle s'appelle Princesse. Je n'ai pas choisi son nom, quand je l'ai rencontré, elle s'appelait comme ça et je n'ai pas voulu changer son nom. Elle a une très jolie robe brune et sur le dessus de la tête, elle a une tache en forme de cœur. On s'entend très bien toutes les deux. Je crois que c'est elle ma meilleure amie. Quand je suis triste, je vais faire une ballade avec elle. Je lui raconte mes problèmes et c'est comme si elle me consolait. Ca peut paraître absurde mais je m'en fiche. 

Elle marche tranquillement. Nous allons nous promener en forêt. Une fois en forêt, je l'incite à aller un peu plus vite et elle semble d'accord car elle part au galop. Je sens le vent sur moi et ça me fait du bien. Princesse semble heureuse aujourd'hui. Nous nous arrêtons quelques minutes plus tard car elle a repéré un coin avec de l'herbe et elle compte bien en profiter un peu. Je la laisse brouter tranquillement. J'ai eu la mauvaise idée de prendre mon téléphone. Il vibre dans ma poche arrière. Je le prends et voit un message de ma mère. Mère : Où es-tu ? Je lui réponds dans la foulée : Quelque part. Elle a lu mon message et j'éteins aussitôt mon téléphone, je n'ai pas envie de lui parler. 

Je me reconcentre sur Princesse qui continue de manger de l'herbe. C'est une vraie gourmande. Je l'incite à arrêter et à reprendre notre promenade. Elle relève la tête de suite et nous repartons. 

Il ne fait pas très chaud, j'aurai du prendre une veste. Mais je ne veux pas rentrer pour l'instant. Nous continuons à marcher dans la forêt. Je la caresse en même temps que nous marchons. Sans que je lui demande, elle commence à galoper et je la laisse faire. Nous nous enfonçons dans la forêt et je finis par penser qu'il faudrait rentrer. Nous faisons finalement demi-tour.

Les princesses ne pleurent pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant