Les princesses ne pleurent pas

Chapitre 23

Kira, une semaine plus tard

Une semaine s'est écoulée et je n'ai pas revu Ethan et Tom de la semaine. Quand je suis rentrée chez moi après notre sortie avec Tom, je suis sortie sur mon balcon et j'ai vu qu'ils se parlaient. Tom a probablement voulu comprendre pourquoi Ethan nous avait suivit. Je lui ai expliqué mais je pense qu'il a voulu entendre ce qu'Ethan avait à dire. J'avoue qu'ils me font peur ces deux là. J'ai peur qu'ils se battent. 

Je ne comprends pas vraiment pourquoi ils se détestent autant. J'ai beau y avoir réfléchi un nombre incalculable de fois, je ne trouve pas. Toutes mes hypothèses sont irréelles. 

Aujourd'hui j'ai prévu de retourner à la plage avec Amber. Nous n'avons pas passer un moment rien que toutes les deux de la semaine. A chaque fois, l'une de nous deux était occupée. Avant ça, je dois aller faire quelques courses, mon frigo est presque vide et il me manque pas mal de trucs. 

Je prends mon téléphone et de l'argent puis je quitte mon appartement. 

Il y a un petit magasin pas très loin de chez moi je vais aller là-bas. Je prends mon téléphone et écrit un message rapide à Amber : 

Moi : Je ne suis pas chez moi. Je vais faire des cours. 

Je le range dans ma poche arrière. Il est assez tôt donc il y a peu de monde en ville. J'aime vraiment bien Miami. Je me sens chez moi. Jamais au Danemark je n'ai éprouvé ce sentiment. 

J'arrive rapidement au petit magasin. Je prends un panier puis fait un tour rapide en prenant quelques essentiels. Je me dirige ensuite vers la caisse. Comme il n'y a pas trop de monde je n'attends pas très longtemps. Je dépose les articles sur le tapis roulant et prend aussi un cabas.

Je remarque que le caissier me lance plusieurs regards. Je ne dis rien mais son regard sur moi me déranger.

- Ca fera 25 dollars. me lance le caissier 

Je lui donne l'argent qu'il prend. Je commence à ranger mes articles dans mon cabas et je sursaute en l'entendant me dire : 

- T'as un numéro, ma belle ? 

Je relève la tête dans sa direction puis je regarde autour de nous en quête d'autres clients mais je n'en vois pas ... Mon regard se reporte à nouveau sur lui qui continue de me fixer bizarrement. Il doit approcher de la cinquantaine. Un haut le cœur me vient. Je termine de ranger rapidement mes courses et de quitter le magasin au pas de course. 

Une fois sortie, je regarde derrière moi comme s'il allait me courir après comme lui . Mais non, il n'y a personne. Je m'arrête de courir et souffle un bon coup. 

C'est quoi leur problème ? C'est comme si il avait des clones un peu partout. A chaque fois que j'ai l'impression de commencer à l'oublier, quelque chose me le rappelle. 

Je marche rapidement même si je sais qu'il ne me suis pas. Je n'arrête pas de repenser à cette nuit là. Chaque chose me revient en tête petit à petit et je n'arrive presque plus à respirer. Heureusement, je suis presque arrivée. Je suis sur le parking de mon immeuble et moins de cinquante mètres m'en séparent. 

Ma respiration est saccadée et malgré tous les efforts que je donne pour penser à autre chose je n'y arrive pas. Chaque détail me revient en mémoire. Ses mains sur moi, les coups... A chaque pas j'ai l'impression que je vais m'effondrer.