《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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Le lendemain matin, je me suis fait réveiller par lui.
Quand il est entré dans la pièce, j'ai remis convenablement mon chiffon qui me servait de hijab, pour qu'il ne voie rien d'autre que mon visage et mes mains.
Quand il m'a vue, il a bugué, mais j'ai directement baissé les yeux.
Il s'est assis à côté de moi avant de me donner un sachet de boulangerie et une bouteille de jus de pomme.
- Ton petit-déjeuner. J'espère que t'aimes les pains au chocolat.
Quand il m'a donné le sac, j'ai pensé à la phrase : Remercier les gens, c'est remercier Allah.
Alors même si c'est mon kidnappeur, ça va, il est sympa quand même. Il pourrait me frapper, me violer, me laisser mourir de faim... Même si j'avais la haine contre lui, j'ai quand même dit :
Moi : Merci.
Il a souri. Je crois que ça lui a fait plaisir, mais je sais même pas pourquoi.
- C'est quoi ton prénom déjà ?
Moi : Neyla.
Ça y est, il a vu que je lui ai parlé, il a décidé de faire le dialogue maintenant. Mais c'est pas parce que j'ai dit merci que j'avais envie de faire copine avec lui.
- Ah, moi c'est Seymin.
Immédiatement, j'ai froncé les sourcils. J'avais jamais entendu ce prénom SÉYMINNE. Et automatiquement, j'ai demandé :
Moi : Ah bon ? C'est de quelle origine, ça ?
Je l'ai fait sourire, j'étais trooooop gênée, parce que j'ai croisé son regard et il avait un beau sourire et de beaux yeux noirs. Mais je le détestais quand même.
- C'est un prénom que mes parents ont inventé.
J'ai pas répondu, j'ai juste grimacé pour lui faire comprendre que j'avais pas compris le délire.
- T'es de quelles origines ?
Moi : Algérienne / Marocaine.
- Ah, c'est qui qui est marocain ?
Moi : Ma mère.
- Moi, c'est mon père.
Moi : Ah, t'es marocain ?
- Ouais, et ma mère, c'est une Turque.
MashAllah, le mélange marocain-turc, le gars, c'est incroyable. C'est pour ça qu'il est aussi beau. On dirait un lion, sah. Mais quand même, c'est pas parce que t'es beau, avec un prénom de malade et des origines qui tuent, que je vais te pardonner de m'avoir kidnappée.
J'ai juste hoché la tête positivement.
- Tu t'en fous ?
J'ai cru rêver, parce qu'il m'avait dit ça sur le ton de l'humour. En mode « j'ai envie de rire avec toi », moi ?
J'ai rien dit. J'ai pris un pain au chocolat dans le sac et j'ai commencé à le manger.
- Mon prénom, c'est un mélange de Seymen et de Amine.
Ah ouais ? Cool ta vie. En vrai, je trouvais ça trop stylé, mais vas-y, il m'a kidnappée quand même. En plus, j'ai même pas le droit de parler à un homme qui n'est pas mon mahram. Donc me parle pas, frère.
- Mon père voulait m'appeler Amine, et ma mère voulait m'appeler Seymen. Du coup, ça a donné Seymin.
En vrai, c'est incroyable comme prénom. Par rapport à moi qui ai un prénom archi banal, wesh, Neyla, y'en a à tous les coins de rue.
Moi : Pourquoi tu m'as kidnappée ?
Il a grave bugué, je crois qu'il s'y attendait pas.
- C'est compliqué.
J'ai rigolé nerveusement.
Moi : Ce qui est compliqué, c'est de se retrouver loin de sa famille, séquestrée dans une pièce, sans avoir de leurs nouvelles, sans savoir si je vais encore être en vie demain. Ça, c'est compliqué.
Il a fait une tête grave bizarre.
- C'est bientôt fini, de toute façon.
Moi : Je te crois pas. Je sais que je vais mourir.
- N'importe quoi. On n'est pas des tueurs.
Moi : Alors pourquoi je suis là ?! Tu me dois des explications, c'est la moindre des choses !
J'avais les sourcils froncés, j'étais en colère. Mais j'aimais pas sa façon de me regarder. Il détaillait tout de mon visage, j'avais l'impression. C'est quoi ce gars avec ses gros sourcils tout noirs, là ?
- Je veux pas que t'aies une mauvaise image de ta famille.
J'ai éclaté de rire, mais de façon ironique.
Moi : Enwh, trop chou.
Il a froncé les sourcils, ne sachant pas si je me moquais de lui ou pas.
Moi : Je sais très bien que Bilel, c'est un gros dealer. Je sais très bien qu'il fait des trucs de fou, des trucs que je peux même pas imaginer. Donc t'inquiète pas, ça va pas me choquer, ça va juste m'énerver.
- Ok. Il a volé des kilos de cocaïne et d'héroïne à un gars qui tient le réseau pendant un go-fast. C'était soit on tuait ton frère, mais on savait pas où il avait mis la drogue, soit on le faisait chanter, et pour ça, fallait qu'on kidnappe un membre de sa famille. Toi.
J'avais la nausée, j'étais choquée. Bilel est passé à côté de la mort.
Moi : T'as dit que t'étais pas un tueur y'a deux secondes, là !
- J'sais. C'est pour ça que t'es là.
Moi : Mais quand Bilel va parler, vous allez me tuer ? Ou le tuer ?
- Toi, tu vas rentrer chez toi saine et sauve.
Moi : Et Bilel ?!
J'étais tellement inquiète. Même si mon frère est une tête à claques qui fait que des conneries, il mérite pas de se faire tuer. C'est mon frère, je l'aime. Imaginez ma mère si elle apprend que son fils s'est fait tuer...
Moi : Tu peux pas le tuer ! Il a une famille. Mon père est mort, ça nous a détruits ! Si tu tues Bilel, ma mère s'en remettra pas, elle mourra. On a déjà perdu notre père !
J'avais les larmes qui commençaient à monter tellement j'avais peur. Mon ventre se tordait de douleur à cause de l'anxiété et de l'angoisse.
- T'inquiète pas.
Puis, il se leva avant de poser sa main sur ma tête et de me tapoter maladroitement le crâne, comme si j'étais un chien.
Ensuite, il est sorti de la pièce avant de refermer à clé, me laissant seule avec mes sales pensées sombres.
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💗 Mets un petit j'aime, ma beauté 🍉🩷🍉
Tu mets quelle sauce dans ton tacos ?
Sah ? Curry ou andalouse ? Huuuum... Ouais, on me juge beaucoup pour la curry, mdrrrr.