《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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Notre séjour au Maroc commençait à toucher à sa fin. Depuis ma dispute avec Seymin, je n'avais plus eu la moindre nouvelle de lui.
J'avais demandé à Rania si elle avait des nouvelles d'Aymen, mais eux aussi s'étaient disputés dans la voiture, en même temps que Seymin et moi, à cause de cette fameuse Mélissa. Donc non, Rania n'avait plus trop de nouvelles d'Aymen non plus.
Depuis que Seymin était parti sans un mot, je ne vais pas mentir : une partie de mon cœur se sentait soulagée, mais l'autre... l'autre était brisée. J'espérais secrètement qu'il viendrait me voir, qu'il me retrouverait à la boulangerie du coin où j'allais chercher mes gâteaux orientaux chaque matin. Mais non. Pas un message. Pas un appel. Rien.
Et honnêtement, ça aurait été culotté de ma part de lui écrire après tout ça. Depuis le début, je le repoussais comme un moins que rien, miskin. Et maintenant que j'avais obtenu ce que je pensais vouloir, j'étais triste. N'importe quoi, Neyla.
Aujourd'hui, c'était notre dernier jour au Maroc. Les filles prenaient l'avion demain pour la France, et moi, je partais pour l'Algérie.
On a passé la journée à faire le grand ménage dans la maison pour récupérer la caution. J'aimais pas du tout ce genre d'ambiance, où tout le monde est dégoûté de quitter les vacances et de revenir à la réalité.
Le soir, on est parties faire un dernier tour de la ville à pied. On s'est assises en terrasse, face à la mer, avec une petite glace à la main. On a profité de nos derniers instants au Maroc avant d'aller se coucher, le cœur un peu serré.
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Et me voilà, dans l'avion, à regarder les terres marocaines disparaître sous mes yeux. Rania et Inaya rentraient en France, sûrement dégoûtées, et moi, je partais à Ras El Oued, chez mes grands-parents.
Ras El Oued, ce n'est pas Rabat et ses villas modernes, loin de là. C'est un petit coin perdu entre les montagnes, là où le vent sent la terre, les oliviers et le pain chaud. Les collines y sont dorées comme le miel, et les ruisseaux serpentent entre les champs, faisant briller la lumière du soleil comme une pluie d'or. Quand on y arrive, on entend les coqs, les enfants courir dans les ruelles poussiéreuses, et les appels des femmes qui rentrent du marché. C'est simple, authentique, vivant.