《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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J'étais dégoûtée de Seymin. Dégoûtée de son comportement, dégoûtée de l'avoir laissée m'embrasser alors qu'il n'avait pas été sincère depuis le début. Dégoûtée de lui tout simplement.
Ce que je ressentais, parce que c'est important que vous comprenez à quel point j'étais blessée.
Je me sentais trahie, salie et ridicule à la fois. D'avoir été dupée par Seymin me pesait tellement que j'avais l'impression d'avoir perdu une part de moi-même. J'étais en colère contre lui, mais surtout contre moi : comment ai-je pu croire à ses promesses, laisser quelqu'un jouer avec mes sentiments ?
Chaque fois que je repense à ses mots doux, je ressens un goût amer dans la bouche, comme si on m'avait menti sur ce qui était vrai. J'avais honte devant les autres, honte d'avoir fait confiance à quelqu'un qui ne méritait pas mon cœur.
Parfois je me sentais vidée, sans envie, et d'autres fois j'avais envie de crier pour évacuer toute la colère et la douleur. J'avais peur de refaire confiance, peur de me laisser à nouveau duper, et cette peur me rongeait. Mais au fond, je savais aussi que c'était une leçon : je voulais guérir, me relever, et ne plus jamais laisser quelqu'un me réduire au silence ou me traiter comme un plan de nuit.
Je suis rentrée chez moi sur les nerfs. Impossible de me rendormir.
Il m'a trop mise dans l'embarras. Je faisais n'importe quoi : sortir la nuit pour aller rejoindre un mec complètement bourré, mais quelle idée, Neyla. En soi, il avait raison : il ne m'attirait que dans le haram, ce gars.
Alors j'ai prié le fajr en retard en demandant à Allah de me pardonner pour tous les péchés commis cette nuit, et j'ai attendu le début d'après-midi pour marcher jusqu'à la mosquée.
Arrivée à la mosquée, j'ai rejoint Hawa et Ayşe qui étaient assises sur les tapis de prière posés par terre. Elles étaient en train de lire des livres aux enfants.
Je leur ai passé le salam avant de m'asseoir à côté d'elles et de commencer à m'occuper des enfants qui jouaient et qui commençaient à courir partout.
Seymin, c'est bon, il m'a flinguée, il m'a saoulée, il m'a gavée... w'Allah que si jamais il revient avec un vieux « je t'aime, viens on se voit blablabla », je l'ignorerai, c'est fini, j'en ai la flemme.
À l'heure de la prière, on a donc prié le dohr puis, cet après-midi, c'était activités pâtisseries.
On allait cuisiner des cupcakes et les donner aux familles nécessiteuses, mais aussi faire des petits sacs avec bouteille d'eau, gâteaux... et aller les distribuer aux sans-abri qui font la manche dans le centre-ville, miskin.