《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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J'étais en train de manger des msemen avec un thé à la menthe.
Quand, d'un coup, je vois Rania sortir de la salle de bain. Elle s'était maquillée, elle s'était trop, trop bien maquillée, elle était trop belle, mash'Allah. Elle avait même laissé sa crinière de lionne à découvert, mdrr. Ses cheveux, vous m'avez comprise. Parce que Rania a des cheveux très, très, très bouclés.
Petit trait d'eyeliner, pas de fond de teint donc son teint bien bronzé ressortait bien, petit gloss, sourcils tracés, mascara...
Moi : Eh mais t'es une frappe, toi !
Rania : Ahah je sais, merci, merci.
Inaya : Oh nan Rania, me dis pas que tu vas...
Rania a directement coupé Inaya :
Rania : Chuuuut !
J'ai directement compris. Mes sourcils se sont froncés.
Moi : Ah nan, tu vas aller chez les gars, là ?!
Inaya : Mais oui, elle abuse !
Sachez que je n'avais pas dit à Rania qu'il s'agissait de Seymin. Ni à Inaya, d'ailleurs, je n'avais pas envie qu'elles le sachent.
Parce que Rania, OK, elle aurait réagi normalement, mais connaissant Inaya, elle aurait appelé la police, ma famille, tout le monde, pour en découdre avec lui.
Et je n'avais aucune envie de ça.
Donc je suis restée discrète à ce sujet, je n'avais dit à personne que c'était lui.
Moi : N'y va pas, c'est des hommes !
Rania : Oh ça va, ils vont pas nous tuer hein. Allez, venez, on va s'éclater, on va enregistrer des sons.
Bon, inutile de vous dire qu'on a refusé, refusé, refusé... et qu'on a fini par céder parce qu'elle allait y aller toute seule, et qu'on n'allait pas la laisser.
D'un côté, mon cœur me hurlait de partir rejoindre Seymin dans cette maison, mais mon cerveau me hurlait de ne pas y aller. J'étais tiraillée entre mes deux organes, c'était une sensation tellement étrange.
Après chacune de mes cinq prières quotidiennes, je demandais à Allah de me guider. De m'aider à ne pas commettre de péché inutile.
Je pense que là, je suis en train de vivre une épreuve, et je vous mens pas qu'elle est dure, cette épreuve. Vraiment dure.
Parce que c'est la toute première fois de ma vie que je ressens quelque chose d'aussi incompréhensible pour un homme. Qui m'a kidnappé en plus. J'avais aucune idée de ou j'allais, à chaque fois que je suis en face de lui mon cerveau ce met en OFF.
Donc javais peur... J'avais encore rêvé de Seymin cette nuit.
On allait se marier, mais à chaque fois qu'on allait passer devant l'imam, on avait un empêchement.
C'était trop étrange.
Enfin bref, on suivait Rania dans la ville, qui avait mis son GPS pour nous amener vers la villa des garçons.
C'était pas très loin de chez nous, donc on y est allées à pied.
J'étais vêtue d'un hijab blanc et d'une abaya rose. J'aimais trop ces couleurs, je pense que vous l'avez compris.
Après quelques minutes de marche sous le soleil, on a fini par arriver devant un portail. On sonne, ça s'ouvre.
Et dès qu'on est entrées dans le jardin... on en a pris plein les yeux.
Ah ouais, rien à voir avec notre villa à nous. Ils ont les moyens, hein.
Directement, Aymen est venu nous accueillir. Il nous a fait entrer dans la maison : il y avait quatre hommes.
Moi, j'étais pas inquiète, parce que je savais que Seymin veillait sur moi. Mais je me suis dit : « Ah ouais, Rania est vraiment inconsciente quand même. »
Elle aurait été capable d'aller seule chez quatre types pour "jouer". Une vraie enfant.
On a fait connaissance. Je rigole Inaya et moi on parlaient archi pas y'a que Rania qui faisait la fofolle. Je voulais partir d'ici vraiment on a tellement rien à faire chez des hommes.
À tous les coups ils nous font du mal.
J'étais très gênée... Parmi ces quatre hommes, il y avait évidemment Seymin, ensuite le fameux Aymen, et les deux autres, Moussa et Atila.
Un Malien et un Turc. J'ai directement lancé un regard à Inaya, qui a baissé les yeux, mdrrr.
Parce qu'elle veut se marier soit avec un Turc, soit avec un Renoi, peu importe son origine.
Alhamdoulillah, Seymin n'avait pas dit son prénom. Vu qu'on s'était déjà vus une fois à la plage, il n'a pas trouvé utile de se présenter, et tant mieux.
Rania : Bon, il est où le studio ?
Aymen : Bah viens, j'vous ramène.
Moussa et Atila sont sortis dehors. Seymin était assis sur le canapé du salon, là où on était avec les filles.
Aymen a ouvert une porte et ils ont commencé à descendre par des escaliers. Rania suivait Aymen et Inaya les suivait.
Donc j'en ai profité pour m'approcher directement de Seymin :
Moi : Je te préviens, tu dis RIEN. D'accord ? Elles savent pas ce qu'on a vécu, elles savent pas qui tu es, donc invente un prénom et tu dis pas tes origines non plus.
Il avait l'air trop surpris quand je suis venue lui parler. Ses yeux étaient posés sur moi, il était trop beau.
Il a buggé cinq secondes avant de me faire un gros sourire et de me dire :
Seymin : Je croyais qu'on se connaissait pas.
Il m'a dit ça par rapport au resto. Mais attendez, il a vraiment cru que je l'avais oublié, ce fou ?
Il était trop beau avec son sourire de fou.
Moi : Ahah, trop drôle. Nan, s'te plaît.
Seymin : D'accord.
Je lui ai tourné le dos et j'allais partir, mais il m'a retenue par la main... Sa main chaude dans la mienne, comment vous dire que j'ai ressenti comme un coup d'électricité dans tout le corps. Ma vision s'était même troublée.
Il s'est mis debout et s'est approché à quelques centimètres de moi. Je pouvais sentir son odeur, sa chaleur... j'avais qu'une envie : le serrer fort dans mes bras.
Seymin : À une condition.
Moi : Quoi ?
Seymin : Réponds honnêtement : je t'ai manqué ?
J'ai... je... nan mais j'ai buggé, là ! Mon cœur a raté un battement, STOOOP !
J'ai senti mes joues brûler de honte, de gêne, j'étais tooouute rouge.
En plus, le mensonge en islam est interdit, donc...
J'ai pris une grande inspiration avant de lâcher un :
Moi : Oui.
Puis j'ai retiré ma main de la sienne avant de vite descendre rejoindre les filles, pour m'éloigner de lui au maximum...
Il faut qu'il sorte de ma tête. Sors de ma tête... . . . . . 🍉❣️🤍🌸 Lâchez un vote !
Question : C'est quoi ton plat marocain préféré ? La Rfissa tabasse tout.
