《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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《Selem, je t'aime.》
Mon cœur s'est mis à battre fort. Très fort.
J'ai relu le message au moins mille fois.
Il était petit, court, simple et efficace. Et pourtant... mon cerveau, mon cœur et tout mon corps étaient en ébullition.
W'Allah, j'en tremblais. Mon corps entier a eu un énorme coup de chaud. Des papillons m'ont envahi le ventre et le bout des doigts enfin, c'était plus des fourmillements que des papillons, mais bref, vous m'avez comprise. J'avais l'impression d'être défoncée, d'être dans un état second.
Je suis passée de l'amour à la haine en trois secondes. L'amour, parce qu'il me manquait à la mort et que je n'arrivais pas à me remettre de son absence. La haine, parce que comment il peut avoir le culot de revenir des semaines plus tard avec un simple « Selem, je t'aime », comme si tout était normal !?
Comme s'il n'avait pas disparu de la surface de la Terre depuis des lustres. Comme si on se parlait tous les jours. Comme si... comme si... putain, qu'est-ce qu'il me rend folle !
Et ça me rendait folle d'être folle de lui à ce point-là. Folle que tout mon corps devienne fou juste en lisant trois putains de mots venant de lui.
Parfois, j'ai l'impression qu'il a une clé invisible, plantée quelque part dans ma poitrine. Et quand il décide de tourner cette clé, tout se dérègle. Mon souffle, mon cœur, mes pensées. Tout devient chaos. C'est plus fort que moi, je ne contrôle rien.
Je l'aime comme on aime le feu : je sais qu'il brûle, mais je m'en approche quand même.
Je m'en voulais de l'aimer comme ça.
Je savais pas quoi faire, là, toute seule dans mon lit, devant mon écran. Je savais pas si je devais répondre, si je devais l'ignorer et le bloquer, si je devais l'insulter, ou si je devais lui dire à quel point il me manque...
Mais j'ai pas eu le temps de réfléchir trente secondes de plus que mon téléphone s'est mis à vibrer entre mes mains.
Appel entrant : ce fameux numéro. J'ai répondu directement, sans smeh.
J'ai collé le téléphone contre mon oreille, sans parler. J'attendais. J'avais trop peur d'entendre, à nouveau, la voix d'une fille. Parce que, mine de rien, Seymin m'a trompée...
- ... Neyla ?
C'était lui. C'était sa voix. Sa respiration. Son intonation. J'ai ressenti comme une déchirure au cœur en l'entendant, w'Allah...
- Neyla, j'ai besoin de toi.
Mais sa voix n'était pas comme d'habitude. Il y avait quelque chose qui clochait.
Moi : Seymin, t'es défoncé ?
Seymin : Neyla, j'suis rahbat... J'ai besoin de toi, w'Allah. J'ai besoin d'être dans tes bras, là.