《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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Le lendemain, je me réveille tout doucement sous cette grosse couverture bien chaude. J'aime tellement les couvertures du bled.
J'avais la tête un peu plus reposée, mais les idées toujours pas tout à fait claires.
J'avais beaucoup stressé par rapport à ma relation avec Seymin.
Je m'en voulais à la mort de l'avoir repoussé au point qu'il me déteste.
Le fait de savoir qu'il ne voulait plus de moi me tuait à petit feu. J'avais tellement envie de le voir, de lui parler... mais je me disais que c'était le mektoub.
Ma raison avait pris le dessus sur mon cœur et finalement j'avais eu faux que toute la ligne. Pour une fois que j'aurais du écouter mon cœur et pas mon cerveau...
J'ai senti mon portable vibrer. J'ai eu un sursaut au cœur en imaginant que c'était Seymin, et quand j'ai pris mon téléphone, j'ai vu la grosse tête de Rania qui m'appelait en FaceTime. Mdrrr, elle était dans son lit avec son pyjama Winnie l'ourson et ses cheveux en pétard.
J'ai répondu.
Moi : Selem la plus belle.
Rania : Rohhh, arrête, je vais rougir, va ! Coquine. Coquinette la coquillette.
Mdrrrr, j'ai pas pu m'empêcher de rigoler.
Moi : Ça va ? Vous êtes bien rentrés en France ?
Rania : Ouais hamdoulillah, même si je suis dégoûtée d'être bloquée dans ce tout petit appartement, al hamdoulillah. Et toi, dans le fin fond du bled, ça va ? T'as dû tondre les moutons ?
Moi : Mdrrr, nan nan, je suis une princesse ici. En plus, tu te rappelles de ma cousine Nejma, là ?
Rania : Ouais, la groniasse qui sens le Ras El Hanout ?
Moi : Ouais elle mdrrr, elle m'a pris mon parfum bleu, celui qu'on a acheté au souk.
Rania : Le p'tit truc là ?
Moi : Ouais ouais, elle a fouillé dans ma valise, elle l'a vu, elle l'a pris, elle s'en est mis partout sur elle, elle m'a vidé la moitié de la bouteille. J'lui ai dit : garde-le, c'est bon.
Rania : Rahhh ouais, une vraie rapace celle-là ! Faut la goumer, lui faire nettoyer le sol avec la langue. Sinon Aymen veut qu'on se voie.
Moi : Jure ?! Bilel m'a frappée.
Rania : Mais nan ?!? Raconte !
Moi : Toi, raconte avec Aymen.
Rania : Nan, toi c'est plus intéressant !
Moi : Il sait qu'on était avec des gars au Maroc. Je sais pas comment, mais il l'a su. Il m'a demandé c'était qui, j'ai dit des potes, il m'a giflée après m'avoir traitée de pute en gros.
