《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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J'ai bugué. Là, ma tête et mon cerveau étaient en ébullition.
Moi : Quel gars ?
Putain... c'est le seul truc que j'ai trouvé à dire.
Il avait les sourcils froncés, le visage crispé.
Bilel : Tu sais très bien de qui je parle.
En plus, Bilel déteste quand on le prend pour un con. J’ai pas le choix que de maquiller la vérité, là.
Moi : C’est des gars qu’on a connus au Maroc.
Bilel : Ah ouais, et toi tu fais la pute avec eux, normal ?
J’ai ouvert la bouche comme un poisson tellement j’étais choquée ! Eh, c’est la deuxième fois en quelques jours que je me fais traiter de pute quand même. Ça va, hein.
Déjà la blonde et maintenant lui. Je suis qui moi pour qu'on me manque de respect comme ça ? Ça m'a grave montée les nerfs.
Moi : Mais t’es un malade toi ou quoi ?! À quel moment j’ai fait la pute ?!
Bilel : Une meuf avec deux gars, t’appelles ça comment ?!
Moi : Alors déjà, frérot, tu vas te détendre parce que w’Allah tu me montes les zehef...
Il m'a coupé. La on aller s'embrouiller fort.
Et c’est vrai, déjà j’étais énervée à cause de ma situation avec Seymin, l’autre conne de Nejma qui m’a monté les nerfs, et ma tante qui ne fait que me mater de travers depuis que je suis ici, ça m’avait bien mis la haine, faut pas qu’il commence lui.
Bilel : Ferme ta gueule. Donne-moi une explication tout de suite avant que j’te tabasse.
Moi : Mais pardon ?!
W’Allah, mais j’étais choquée de fou ! En fait, ça n’a servi à rien du tout son séjour en Algérie, ça l’a pas du tout calmé. Ça l’a encore plus énervé. Il a dû garder ses nerfs en lui pendant un moment et là il cherche à les passer sur moi parce qu’il croit que c’est à cause de moi qu’il est coincé ici.
Il allait parler mais je l’ai coupé directement en hurlant :
Moi : Alors attends, attends, on va remettre les choses dans le contexte, sale bouffon, d’accord ?
Il allait m’insulter mais j’ai crié plus fort que lui.
Moi : JE ME SUIS FAIT KIDNAPPER PARCE QUE T’ES UN SALE DROGUÉ DE MERDE ET QUE T’AS VOLÉ DE L’HÉROÏNE ET D’LA COKE ?! C’est bon, t’es calmé ? J’peux parler ou tu vas encore faire le fou ?
Je lui ai même pas laissé le temps de parler que j’ai enchaîné :
Moi : Je te trouve culotté, frère ! J’ai dû endurer des trucs, t’as pas idée, À CAUSE DE TOI ET DE TOI SEUL ! J’ai cru que j’allais me faire tuer, me faire torturer, me faire violer, tabasser. Tu sais pas ce que j’ai vécu À CAUSE DE TOI ! T’as laissé maman en pleurs, jida en pleurs, Yassine au bout d’sa vie, mes copines en pleurs, leurs parents inquiets ! Tu te rends compte du mal que t’as fait à plein de gens juste pour une connerie de merde ?! Et tu t’es barré comme un lâche ! Tu m’as pas revue depuis que j’ai été libérée, t’as pas pris de mes nouvelles, tu me revois pour la première fois au bout de cinq mois quasiment et tu me regardes droit dans les yeux et tu me dis que je suis une pute ?! Mais t’as pas honte ?! Tu t’es regardé dans une glace ?!