《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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Arrivée devant la maison de la fille qui avait organisé la soirée, j'ai sonné à l'interphone.
C'était une grosse maison, avec un grand portail et un interphone devant.
Moi : Je viens pour la soirée.
La personne m'a donc ouvert les grilles avant que je ne pénètre dans la demeure.
Quand je suis entrée dans le salon, avec les lumières tamisées, j'ai directement senti l'odeur d'alcool, de shit et de cigarette dans l'air. Elle abuse trop, Rania, à fréquenter ces endroits.
Je me suis mise à la chercher. Je me sentais comme un sac à patates au milieu de toutes ces filles en talons et en robes. Et t'as moi, là, avec des habits dix fois trop grands et mes Uggs d'Inuite.
J'allais partout : dans la cuisine, dans le salon, dans le couloir... sauf qu'il y avait du monde partout. La musique était à fond, donc ça me déconcentrait ; les lumières étaient tamisées, donc on voyait pas grand-chose ; et les gens n'arrêtaient pas de marcher à droite et à gauche, donc j'arrivais pas à me repérer.
J'ai dû faire le tour de la maison dix fois quand quelqu'un m'a accostée.
Gars : T'es perdue ?
C'était un homme, blanc de peau, avec un bouc, des yeux bruns, des cheveux bruns et un maillot de l'Algérie sur le dos.
Moi : Je cherche ma copine.
Étant donné que la musique était à fond de balle, il n'entendait rien, donc il a rapproché sa grosse tête de ma bouche pour m'entendre parler.
Moi : Je cherche une fille qui s'appelle Rania. Elle a une grosse touffe de cheveux.
Gars : Ah ouais, j'crois que je l'ai vue...
Mais alors qu'il allait finir sa phrase, une grosse conne m'a sauté dessus. C'était Rania. Elle m'a sauté sur les épaules en hurlant :
Rania : Inaya, t'es venue !!!
Moi : C'est Neyla. Wesh, Rania, t'es bourrée ou quoi ?
Elle était grave fofolle, je l'avais jamais vue comme ça. Elle était accompagnée de Maëva, une fille qu'elle fréquente mais qui lui dit toujours de faire que des bêtises. Genre de larguer Aymen pour voyager et coucher avec un tas de mecs parce que coucher à droite à gauche, c'est la liberté d'après elle, d'aller en boîte de nuit, etc.
J'aurais dû me douter que c'était Maëva qui l'avait entraînée ici.
Rania a dégainé son portable avant de me snapper et de crier :
