Partie 47

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La pluie tombait fort, comme si le ciel lui-même voulait laver nos péchés

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La pluie tombait fort, comme si le ciel lui-même voulait laver nos péchés.

Je m'étais enfuis limite en courant de chez lui.

Et là, je marchais sans but, les larmes se mélangeant à l'eau froide sur mes joues.

Je voulais juste fuir. Fuir tout. Sa mère, ses mots, cette douleur dans ma poitrine. Toute cette merde que notre amour a engendré.

Mais derrière moi, j'ai entendu des pas. Des pas pressés. Des pas que je connaissais trop bien.

Seymin : Neyla ! Attends !

J'ai serré les dents. Pas maintenant. Pas lui. Mais il a attrapé mon bras, fort, m'a forcée à me retourner face à lui.

En le voyant j'ai eu envie de m'effondrer dans ses bras. J'étais à bout psychologiquement. Encore combien d'épreuves on va subir ?

Seymin : Tu joues à quoi, là ?!

Sa voix vibrait, grave, pleine de rage et d'inquiétude mêlées. Il me regardait trop mal. Il avait l'air essoufflé vu qu'il a du me courir après.

Il était trempé, les mèches collées à son front, les yeux rouges comme s'il n'avait pas dormi depuis des jours.

Moi : Et toi, tu joues à quoi, Seymin ?!

J'ai crié sans réfléchir.

Moi : C'est quoi cette histoire avec Bilel ?! De quoi elle parlait ta mère ?! Pourquoi elle dit que t'as fini en garde à vue à cause de lui ?! C'est quoi encore ce bordel ?!

J'avais les larmes aux yeux.

Il a baissé la tête, a soufflé fort, genre le gars qui porte trop de poids dans le cœur.

Seymin : C'est pas l'moment, Neyla. J'te jure, c'est pas l'endroit.

Il a voulu me tirer à l'écart, mais j'ai arraché mon bras violemment de son étreinte.

Moi : Si, c'est maintenant !

J'ai senti ma voix se briser. J'en pouvais plus de tout ce bordel.

Moi : Seymin maintenant tu vas me dire la vérité. Toute. Même si elle fait mal.

Il a relevé la tête. Son regard s'est planté dans le mien. La pluie tombait entre nous, comme une barrière invisible.

Il a soupiré.

Moi : Je veux savoir. Je DOIS savoir ! Tu peu plus me cacher des choses là ! C'est trop tard ! Tu vas me dire ce qu'il c'est passé entre toi et mon frère maintenant.

Il a commencé à parler.

Seymin : Ton frère, j'le connais depuis qu'on a dix-sept piges.

Il parlait calmement, avec une lassitude qui faisait mal.

《Neyla : Mon amour interdit.》 TERMINÉE.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant