《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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Je me réveille pour aller prier le fajr. Je pars dans la salle de bain pour faire mes ablutions, mais j'entends du bruit au salon.
Je me dirige donc vers le salon et je vois Bilel affalé sur le canapé, devant Netflix, entouré de paquets de bonbons.
Moi : Tu te mets bien.
Bilel : Eh, ça fait trop du bien d'être à la maison, j'te jure.
Moi : Donne-moi des bonbons.
Il m'a tendu un paquet.
Bilel : Tiens, de toute façon, il ne reste que les dégueulasses.
Mdrrr. J'ai voulu me taper une énorme barre, mais j'étais tellement fatiguée que j'ai juste ri timidement. J'ai donc pris le paquet de bonbons avant d'aller faire la prière.
Ensuite, j'ai essayé de m'endormir, mais je n'y arrivais pas, alors j'ai rejoint Bilel au salon en mangeant les bonbons.
Moi : Ça va ?
Bilel : Ça va, et toi ?
Moi : Oui. Bilel, est-ce que tu m'en veux parce que t'as séjourné en Algérie ?
Bilel : Au début, ouais. Mais après, non, c'est pas de ta faute. T'as été une victime. T'as dû vivre un traumatisme, tout ça à cause de moi.
C'est vrai qu'au début, j'avais très peur de revivre un kidnapping. Heureusement que c'était Seymin, mon ravisseur, parce que si ça avait été son pote, le violeur obèse, je pense qu'à l'heure actuelle, j'aurais encore été traumatisée.
Moi : Al hamdoulillah, ça s'est bien passé.
Bilel : C'est vrai ?
Moi : Oui, wallah. Ils m'ont gardée deux jours en vrai. Ils m'ont bien nourrie, bien abreuvée, habillée, et j'ai même pu faire mes prières.
Il me regardait droit dans les yeux. Ça se voyait qu'il se sentait coupable de ce qui m'était arrivé.
Bilel : C'est vrai ?
Moi : Oui, wallah, oui.
Bilel : Hum...
Moi : Et toi, l'Algérie, c'était bien ? Tu t'es pas marié avec Nejma ?
Bilel : Tu sais que quand t'es partie, elle se pointait chez les parents avec tes habits sur le dos.
J'ai éclaté de rire. Je savais que Nejma m'avait volé plein d'habits.