Partie 15

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Assis autour de la table, on était tous en train de manger nos pizzas

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Assis autour de la table, on était tous en train de manger nos pizzas.

Rania était trempée de la tête aux pieds parce qu’elle avait sauté dans la piscine toute habillée. Je vous jure, cette fille, elle en a rien à faire du regard des gens, mdrrr.

Je sentais le regard de Seymin sur moi. J’étais tellement gênée… J’avais trop envie de lui dire d’arrêter de me fixer, mais je pouvais pas le faire devant tout le monde. En plus, il était grillé de ouf, ce fou ! Tout le monde allait remarquer son regard de hyène posé sur moi.

Mais finalement, avec toute l’agitation qu’il y avait à table, je pense que non… Personne n’allait remarquer.

Le sujet du moment, c’était : « J’ai les meilleures origines. »

Aymen s’amusait à clasher Rania :
— « Ton pays, c’est le plus petit ! Vous mangez de la mloukhya, on dirait du caca ! »

Rania a répliqué direct :
— « L’Algérie, c’est sale ! OK, le pays est grand, mais y’a 90 % de désert. Vous vous comparez à des fennecs, c’est juste une sorte de chien ! »

En tant qu’Algérienne, évidemment que je vantais les mérites de l’Algérie ! Mais avec le regard insistant de Seymin sur moi, c’était impossible de me concentrer. Dès que j’ouvrais la bouche, je sentais ses yeux sur moi, et mon cœur faisait des loopings.

Je voulais pas ressentir ça. Pas pour lui. Pas pour mon kidnappeur. Mais il y avait quelque chose en lui, quelque chose que je ne comprenais pas. Un mélange de peur, de curiosité… et d’attirance. Et ça me tuait de le reconnaître.

Pendant ce temps, Inaya et Atila claschaient Moussa. Les deux Turcs contre le Malien, mdrrrr ! Mais Moussa a retourné le truc en disant à Inaya que c’était une « fausse renoi », c’était lunaire. On pleurait de rire, vraiment.

Après avoir mangé, on a décidé de sortir faire une marche digestive et de s’acheter des glaces. J’aime trop marcher après un bon repas.

On est donc sortis à pied et on a commencé à marcher.

Atila et Moussa ouvraient la marche, Inaya et Rania étaient juste derrière eux avec Aymen à côté, et Seymin et moi, on fermait le groupe.

J’essayais d’accélérer pour rejoindre les filles, mais il faisait exprès d’adapter son pas au mien. Et à chaque fois que j’allais un peu trop vite à son goût, il tirait discrètement sur l’arrière de ma abaya pour me faire ralentir.

Et puis, sans en avoir l’air, il faisait de grands gestes et effleurait parfois ma main.

En vrai… ça me déplaisait pas.

Mon cœur me disait de fuir, ma tête criait d’arrêter, mais mon corps… mon corps trahissait tout.
J’avais qu’une envie : glisser ma main dans la sienne, marcher bras dessus bras dessous avec lui. Mais c’était interdit.

Interdit par ma religion, interdit par la morale… et surtout à cause de ce qu’il m’avait fait. Comment je pouvais ressentir ça pour lui ? Pour mon ravisseur ? Et pourtant, dès qu’il posait les yeux sur moi, j’avais l’impression que le monde s’arrêtait.

Heureusement que les mecs l’appellent “Scar”. Les filles n’ont absolument aucun soupçon. Al hamdoulillah.

Je crois que je leur lâcherai la bombe une fois dans l’avion de retour en France. Elles vont être choquées.

Surtout que Rania, la folle, a déjà vu Seymin en France, mais elle se souvient pas de sa tête. Al hamdoulillah, ça m’arrange. Elle reconnaît personne, cette fille, elle a la mémoire de Dory, vraiment !

Bref. On marchait jusqu’à arriver au glacier. On s’est posés en terrasse, tranquilles, en mangeant nos glaces.

Inaya : On va rentrer nous, après.

Aymen : Ah ouais ? Vous aimez pas notre compagnie ?

Rania s’est tapée des barres.

Rania : Nan, c’est la villa qu’on aime, pas toi !

Aymen : Ouais, c’est ça !

Eh mais y’a un truc entre eux, là, non ? Elle a de la chance que Seymin me colle aux fesses, sinon j'vous jure que je les aurais mis mal à l’aise. Mais si je fais ça maintenant, tout le monde va capter que Seymin me tourne autour comme une mouche autour d’un caca.

(J'aime le caca y'a quoi ? Le mot caca me fait vachement rire)

Après les glaces, on est rentrés à la villa.

C’est Seymin qui nous a raccompagnés en voiture. Il était tard, il devait être trois heures du matin.

Rania est descendue la première elle a dit : Merciiii, Scar !

Inaya : Merci.

Elles sont direct montées dormir. Moi, je suis descendue tout doucement… oui, j’ai fait exprès.

Et là, il m’a attrapée par la main, m’a tirée doucement vers lui… avant de poser ses lèvres sur... 

Sur mon front.

OMAAAAAG !

C’est quoi ça ?! Il vient vraiment de m’embrasser, là ?! J’ai cru que mon cœur allait exploser !

Je l’ai regardé, choquée. Il avait ce sourire en coin, sa fossette, cette lueur dans les yeux qui me désarmait à chaque fois.

Je me suis retenue de pas lui sauter dessus. J’avais juste envie de fondre dans ses bras, de sentir encore sa chaleur, sa présence…

Et avec sa voix grave, douce et terriblement calme, il m’a dit :
— Prends soin de toi.

Il a lâché ma main, m’a regardée une dernière fois.
J’ai refermé la portière, il a démarré et s’est éloigné dans la ruelle.

Je suis restée plantée là, incapable de bouger.

Mon cœur battait si fort… J’étais sous le choc.
Comment un simple baiser sur le front pouvait tout bouleverser ?
Comment pouvais-je ressentir autant de tendresse pour quelqu’un qui, autrefois, m’avait fait peur ?

Je crois que je suis en train de perdre la tête.

Petite partie oui oui mais j'avais envie de lâcher une petite bombe hiiihiii 💣 bientôt la suite lâchez un petit like les filles !! ❣️

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Petite partie oui oui mais j'avais envie de lâcher une petite bombe hiiihiii
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《Neyla : Mon amour interdit.》 TERMINÉE.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant