《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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J'ai rejoint Seymin dans sa voiture, qui m'attendait au bout de ma rue comme d'habitude.
Seymin : Neyla, est-ce que t'as déjà vu un dinosaure ?
J'ai soufflé. Même si, en sah, il me fait rire. Mais il faut pas qu'il prenne la confiance après ce qu'on a commis.
Moi : Tu commences déjà ? Même pas de selem, rien, et tu commences.
Il a rigolé comme un gosse.
Seymin : T'as tous les papiers ?
Moi : Oui, normalement.
Je lui ai donc montré tous les papiers que j'avais entre les mains : mon justificatif de domicile, ma carte d'identité, ma déclaration sur l'honneur, etc.
Seymin : Ouais, c'est bon, y'a tout. Insh'Allah, ils nous trouvent une date rapidement.
Moi : Insh'Allah.
On était début juillet, et les mariages à cette date-là sont très prisés, donc ça va être une galère pour nous de trouver une date proche, purée...
Sachant qu'en plus, on se marie mais personne n'est au courant, à part Rania et Aymen. J'ai encore aucune idée de comment l'annoncer à ma mère, qui croit encore que je vais épouser Taj dans quelques jours...
Et encore moins à mes frères, qui pensent aussi que je vais épouser Taj dans quelques jours... Rien que d'y penser, ça m'a mis une de ces boules d'angoisse.
On s'est donc dirigés à la mairie. Un conseiller nous a accueillis. Il a pris nos papiers - tout était ok - puis il nous a demandé pourquoi on voulait se marier si jeunes et surtout aussi vite.
On a donc répondu que c'était parce qu'on s'aimait. Quelle question stupide. Mais on entendait bien les sous-entendus...
Puis, le conseiller nous a proposé la date du premier week-end de septembre, c'est-à-dire le 5 septembre 2020.
On a directement accepté ! C'était mieux que ce que je pouvais imaginer, w'Allah ! Seymin m'a même prise dans ses bras en sautant de joie devant le conseiller, mdrrr.
Après avoir choisi la date du 5 septembre, on est sortis de la mairie super heureux. Puis on est remontés dans sa voiture.
Moi : Il va falloir qu'on trouve un imam maintenant, ou quelqu'un qui connaît bien la religion pour nous marier.