《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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Quand je suis rentré·e chez Seymin, j'ai ressenti comme une pression sur la poitrine. Une atmosphère lourde et anxiogène régnait dans l'air.
Une odeur de concombre fermenté flottait aussi. C'est plus tard que j'ai appris que c'était à cause des soins de Gülenay : chez eux, ça sentait le concombre parce qu'elle se faisait des masques pour le visage avec du concombre.
Bref, quand je suis arrivé·e, ils étaient tous à table. Comment vous dire à quel point j'étais gêné·e ! À quel moment tu te pointes chez des gens alors qu'ils sont en train de manger ? C'est super gênant.
Gülenay a levé les yeux de son assiette pour me fusiller du regard avant de continuer à manger. C'était une sorte de soupe aux haricots blancs et au bœuf. Ça s'appelle du Fasuley, d'après Sey'.
Gülenay ne disait rien, pas un mot. Asahd s'est levé pour me checker, et le père de Seymin m'a passé le salam avant de m'inviter à m'asseoir avec eux.
Zeliha et l'autre sœur ne me calculaient pas.
Seymin est partie chercher deux assiettes supplémentaires avant de me servir. À table, l'ambiance était électrique, et c'est moi qui apportais cette négativité. Si je n'étais pas là, ils parleraient tous ensemble de leur journée. Mais là, rien. Pas un mot. On entendait seulement le bruit des couverts frôler la porcelaine des assiettes.
Après avoir terminé de manger dans un silence mortuaire, j'ai aidé Gülenay à débarrasser la table, puis j'ai rejoint Sey' qui m'avait laissé·e en plan pour partir dans sa chambre.
Mais alors que je me dirigeais sur la pointe des pieds vers sa chambre, parce que j'étais trop gêné·e de « prendre des libertés chez eux », Gülenay m'a tout de suite rappelé·e.
Gülenay : Eh, tu vas où ?
Moi : Je...
Gülenay : Vous dormiez pas ensemble. C'est bon, il t'a déjà engrossée, je tiens pas à changer les draps tous les jours.
Elle avait dit ça en regardant de travers mon ventre. Comment vous dire à quel point mes joues ont rougi de honte à ce moment-là...
Comment elle peut me prendre pour une fille qui ne sait pas se tenir ? En plus, il dort avec Asahd. Jamais de la vie je ne coucherais avec son fils sous leur toit et dans la même pièce qu'Asahd, faut pas me prendre pour une nymphomane non plus.
Surtout qu'on ne l'a fait qu'une seule fois et que je ne compte pas recommencer avant le mariage.
Mais j'ai rien dit. J'ai juste mimé un sourire parce que j'étais trop gênée.
Gülenay : Fais ta vaisselle.
J'ai pas compris le « ta vaisselle », mais j'ai compris quand j'ai vu qu'elle avait rempli le lave-vaisselle avec les assiettes de sa famille et qu'elle avait laissé la mienne dans l'évier avec mon verre et mes couverts.