《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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Arrivé à la cité rouge, le petit nous a montré une tour.
Le petit : J'habite là.
L'autre escargot a donc roulé jusqu'à devant cette tour avant de s'arrêter. Il n'était pas serein, Sliman. Il respirait fort et regardait partout autour de lui.
Lui, dans sa tête, ils croient trop qu'on est dans un film d'action, genre Athéna ou je ne sais quoi. Par exemple, le mec, quand il s'insère sur l'autoroute, il accélère jusqu'à 90 km/h, et après, quand il est entré sur l'autoroute, il ralentit jusqu'à 60 km/h, même les camions nous doublent.
Et quand je lui dis : « Mais frère, accélère, les camions nous doublent », il me sort : « Nan nan, je veux pas aller au heb's pour excès de vitesse. » Enfin bref.
Le petit est descendu de la voiture en nous remerciant. Il était gêné.
Moi : Attends.
Je suis descendu de la voiture à mon tour, ce qui a fait paniquer Sliman, qui est descendu aussi pour me suivre et voir ce que j'allais faire.
Je suis parti ouvrir le coffre de la Golf avant de prendre les deux dons alimentaires qu'il nous restait et de les tendre au petit.
Il était tout gêné.
Le petit : Non non, merci.
Moi : Mais si, prends, fisabillah, ça me fait plaisir.
Sliman : C'est bon, on y va ? J'aime pas être ici, ils vont nous tirer dessus, les mecs, là. Dépêche toi je t'en prie.
Je l'ai complètement ignoré. Le petit a pris le sac et m'a remercié. Dès que le petit fut parti, Sliman s'est dépêché de rentrer dans sa voiture.
Sliman : Allez vite ! Ils vont brûler ma voiture. Ils vont nous cambrioler, nous raquetter.
Mais au moment où j'allais rentrer dans la voiture, j'ai senti comme un regard sur moi. Comme si j'étais épiée.
Je me suis alors tourné à droite : rien. Je me suis retourné à gauche : rien. Mais alors que j'allais m'asseoir dans la voiture, j'ai senti comme un caillou me tomber dessus.
J'ai levé la tête et là, je suis tombé nez à nez avec Seymin. Il était sur le toit d'un bâtiment pas très haut.
Je crois qu'il avait les yeux méchants, il me regardait vraiment mal. J'avais trop envie de lui faire un doigt d'honneur, mais je ne l'ai pas fait.
Je l'ai regardé de travers pendant 30 secondes avant de l'ignorer et de remonter dans la voiture. Dès que je me suis assise, l'autre a démarré. Il roulait trop vite tellement il avait peur, mdrr. D'habitude, il roule à 15 km/h ; là, dites-vous qu'il était à 30 ! Incroyable !
Et dès qu'on est sorti de la cité rouge, mon portable a vibré.
Je savais très bien qui c'était. J'ai quand même décidé de regarder le message. Mais j'espère qu'il ne croit pas qu'on va se remettre ensemble, parce qu'il va me sortir un « je t'aime »... ah non, c'est mort là.
+336**** : « C'est qui ce vieux gars avec les cheveux gras et avec un œil à l'ouest et un œil à l'est là ? »
Mdrrrrrr, j'avais trop envie de rire. Mais je me suis retenue. En vrai, je vais pas vous mentir, j'étais contente que Seymin me fasse le jaloux, mais j'étais trop en colère contre lui. C'est quoi ce culot, sah ?!
En plus, le numéro me disait quelque chose. Je crois que c'était le numéro d'Aymen.
J'ai reçu un autre message 5 secondes après :
+336***** : « Y'a la muraille de Chine qui sépare ses deux yeux. C'est ça ton mec pieux, vas-y wallah, miskina. »
Miskina. Ça veut dire quoi ça ? Vieux clochard va.
J'ai directement bloqué le numéro qui m'avait envoyé ces messages, avant de les supprimer et de verrouiller mon portable.
Sliman : Plus jamais tu me traînes dans un ghetto !
Moi : Roh, vas-y toi...
Sliman : C'est dangereux ! On aurait pu se faire brûler vif !
Moi : Mais qu'est-ce que tu racontes toi encore ?
Sliman : Les mecs de cette cité auraient pu nous tirer dessus, nous jeter des frigos dessus et casser ma voiture.
Moi : Mais toi, arrête de regarder Netflix. Sors de ta zone pavillonnaire.
Sliman : C'est la vérité !
Moi : Mais oui, bien sûr...
Sliman : Oui j'ai raison car moi je connais et c'est types la et bien ils ont aucune éducation !
Moi : D'accord...
Sliman : Oui ! Ce sont des sauvages sans cerveaux ! Moi j'ai un cerveau !
Moi : Hum.
Sliman : De plus je suis très beau et ces sans cerveau sont jaloux de moi alors ils auraient pu m'agresser !
Moi : Oui, oui.
Sliman : Oui ! Car j'ai les yeux bleus et je suis rare et très beaux ! Alors toutes ces racailles auraient voulu ma peau par haine et jalousie !
Moi : Sans doute...
Sliman : Oui ! Car je ressemble à un roi du désert moi ! Je suis noble !
Moi : Ah.
Sliman : Et ces types la sont des dangers ! Mêmes les enfants ce promène avec des armes dans les poches !
Et je l'ai laissé déblatérer des propos que seuls les petits vieux qui sont H24 devant BFMTV croient... vraiment, Sliman est trop con. Je le déteste en sah.
Mais je crois que je déteste Seymin encore plus. Pour l'instant, je vais me coltiner Sliman pour que Seymin me laisse en paix et qu'il se dise : « Ah ouais, elle est en couple, je vais la laisser faire sa vie. » Comme ça, je pourrai faire ma vie tranquille sans que Seymin me tire dans le haram. Sans problèmes, en attendant de trouver celui qu'Allah a inscrit à mes côtés.
