《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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Allongée nue sur le sable, le bras de Seymin cachant ma poitrine, je me suis relevée, les larmes aux yeux, consciente de mon péché, avant de me rhabiller.
À ce moment-là, j'étais perdue. Je ressentais un sentiment atroce. C'était le regret, et w'Allah que le sentiment du regret est le pire de tous les sentiments que j'ai pu ressentir dans ma vie.
Pire que le décès d'un proche, pire que le mal d'amour, pire que la tristesse, pire que la haine, que la colère, que la rage, que la mélancolie...
Le regret est le pire sentiment au monde. J'avais une envie folle de pouvoir revenir dans le passé et ne pas commettre ce péché. Mais trop tard.
Mon entrejambe a légèrement saigné. Je n'avais plus d'hymen. Seymin venait de me l'enlever avec mon consentement.
Mes larmes ont commencé à couler lentement, puis de plus en plus vite. Je me revoyais donner des pièces aux pauvres en guise de zakat pour accomplir l'un des cinq piliers de la religion.
Je me voyais sourire aux orphelins et leur acheter des jouets à Action et les leur ramener.
Je me voyais me lever à l'heure de la prière pour faire partie des vertueuses.
Je me voyais baisser le regard devant les hommes, être gênée en présence de Taj et Sliman...
Puis, j'ai vu les gens autour de moi : j'ai imaginé Inaya ne plus vouloir me fréquenter, ma mère anéantie, mes frères me tuant, Taj avec son cœur détruit, sa mère me maudissant d'avoir joué avec son fils... Putain, qu'est-ce que j'ai fait ?
J'ai commencé à sangloter, assise sur le sable. J'essayais d'étouffer mes pleurs dans mes mains, mais c'était impossible.
Ma douleur et ma tristesse étaient si grandes que je n'ai pas pu les enfouir en moi. J'ai détruit ma vie.
Seymin, en m'entendant pleurer, a accouru vers moi. Il s'est assis sur le sable à mes côtés avant de me tirer contre lui et de me câliner.
Il me serrait fort dans ses bras, il se sentait coupable.
Seymin : Tu sais très bien que t'aurais pas pu. T'as ressenti la même chose que moi, Ney'. C'était inévitable. J'suis tellement content, mais j'suis tellement triste que tu sois dans cet état.
Moi : Content ?! Comment tu peux être content qu'Allah nous maudisse ?!
Seymin : Nan... j'suis pas content dans ce sens-là, Ney'...