Partie 4

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J'avais la poitrine qui se compressait

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J'avais la poitrine qui se compressait. J'avais l'impression que j'allais mourir dans ce coffre. Il faisait tout noir, j'avais peur, je pleurais, je faisais la Chahada, je demandais à Allah de m'aider. J'étais en crise d'angoisse totale.

C'était horrible. J'ai cru que j'allais mourir en m'étouffant dans mes pleurs et ma rnouna.

Après de longues minutes qui m'ont paru durer des heures, j'ai senti la voiture s'arrêter et le moteur se couper.

Vraiment, à ce moment-là, mon cerveau était déconnecté. Impossible de bouger ou de réfléchir.

Le coffre a fini par s'ouvrir. Je me suis redressée directement et j'ai essayé de partir en courant, sauf qu'un gars m'a rattrapée par le bras.

On était dans un parking souterrain.

Je me débattais, je hurlais, je criais. J'ai mordu le mec super fort, il a crié de douleur avant de me lâcher. J'ai commencé à courir, mais un de ses collègues m'a directement rattrapée. Pareil, j'essayais de lui donner des coups de pied, je le griffais, j'ai même attrapé ses cheveux et j'ai commencé à les arracher. Sauf que le gars m'a mis de gros coups de poing au visage. Ma tête a basculé en arrière j'ai entendu un CRACK dans ma nuque, j'ai vu des étoiles, j'étais complètement sonnée.

- Archeum, frère ! Tu la frappes comme un homme, c'est une meuf !

- J'm'en bats les couilles, t'as vu comment elle fait la folle ?!

J'ai à nouveau essayé de courir, mais cette fois les deux gars m'ont attrapée et m'ont portée. Je me débattais, je donnais des coups de pied, je hurlais, mais évidemment, deux hommes contre une femme... forcément qu'ils ont pris l'ascendant sur moi. Pourtant je suis pas toute maigre mais même, ils m'ont maltraiter comme jamais.

Au final, ils m'ont mise dans l'ascenseur avant de le faire monter. Moi, je hurlais de toutes mes forces :

Moi : À L'AIDE ! APPELEZ LA POLICE ! ON M'A KIDNAPPÉE ! ON VEUT ME VIOLER ! À L'AIDE !

Si j'ai crié ça, c'est uniquement dans le but d'attirer du monde. D'attirer un voisin, le concierge de l'immeuble, j'en sais rien, je voulais qu'on me sorte d'ici à tout prix.

Je m'attendais au pire avec eux. Je gardais à l'esprit que c'étaient des gros drogués, qu'ils n'étaient pas stables dans leurs têtes. J'étais à leur merci, ça veut dire que j'étais leur chose, donc ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient de moi.

Et je comprenais pas ce qu'ils voulaient de moi et surtout qui étaient ces gens. Vraiment je comprenais rien.

L'ascenseur a fini par s'ouvrir. On était dans un hall d'entrée avec seulement deux portes. Je hurlais toujours, je tapais sur tout ce que je pouvais pour attirer l'attention des voisins.

Ils ont ouvret la porte d'un des appartement, ils m'ont poussé dedans et ils ont fini par me ramener dans une pièce avec un matelas par terre, une télé, une PlayStation branchée, et pas de poignées aux fenêtres.

J'étais choquée. Je me disais que ce n'était pas possible, que c'était un cauchemar. Mais non... c'était bien réel.

Ils ont fini par me jeter dans cette pièce. Une fois au sol, je me suis relevée, mais trop tard : un des gars était sorti et l'autre était resté avec moi.

J'ai entendu celui qui sortait fermer la porte à clé. J'étais choquée.

Mon coeur battait fort, ma respiration était toute saccadée qu'es ce que j'avais peur. Tellement peur.

J'ai commencé à pleurer comme une enfant de 5 ans. Ça ne servait plus à rien de me débattre ou de crier, je faisais que pleurer.

Et là, le gars qui était avec moi dans la pièce a commencé à parler :

- J'sais que tu dois avoir peur, mais fais-moi confiance, wAllah je suis un musulman, je te ferai pas de mal.

Mais c'est une blague ?!
Il kidnappe une fille, il me malmène, son pote me frappe au visage, il laisse ma mère, ma grand-mère et mes frères dans une inquiétude folle ! Le gars fait un kidnapping, mais tranquille, "c'est un musulman" ?! C'est un ouf, lui !

Je n'ai même pas pris la peine de répondre, parce que je pleurais tellement que je ne pouvais pas parler. Et puis j'avais trop peur de dire un truc de travers et qu'il me fracasse, qu'il me viole, qu'il me torture ou qu'il me tue...

- Écoute, tu vas pas rester ici longtemps. On a juste un truc à régler. Tu vas rester ici trois jours, fais-moi confiance, après tu retrouveras ta famille, wAllah j'te donne ma parole.

Je ne répondais pas, je faisais que pleurer.

- Il t'arrivera rien, t'inquiète. J'vais aller t'acheter à manger. Ça va bien se passer. Je t'allume la télé si tu veux, y'a YouTube.

Je ne répondais rien. Je venais de me souvenir que je n'avais même pas mon portable sur moi, parce que comme j'étais sortie avec Bilel, je l'avais laissé en charge à la maison. Donc impossible d'appeler qui que ce soit.

J'étais trop mal. Ce fut la pire crise d'angoisse de ma vie, ce jour-là.

- Tu veux manger quoi ?

Mais il est sérieux, lui ?! Il croit vraiment qu'avec le choc que je viens de subir, j'ai envie de me taper mon meilleur repas ?! C'est un malade, il est complètement déconnecté de la réalité. J'avais une énorme boule dans la gorge et dans le ventre, j'avais la nausée tellement j'étais choquée.

Moi : J'ai envie de vomir...

- Quoi ?

Et là, j'ai commencé à avoir des hauts-le-cœur et à faire les bruits juste avant de vomir. Directement, le gars a toqué, son pote a ouvert la porte, et il m'a tenue par le bras pour me ramener en courant jusqu'aux toilettes.

J'ai commencé à vomir, je me sentais vraiment pas bien.

Autre gars : Oh, mais t'es sah ? Tu l'as fait sortir de la chambre ?!

Lui : Tu vois pas qu'elle vomit, trou du cul ?!

Autre gars : Ouais, bah ramène-lui un seau.

Lui : Vas-y, ferme ta gueule.

Après avoir terminé de vomir, j'ai encore pleuré. Le gars m'a tendu un mouchoir, et là, quand j'ai vu sa tête, j'ai bugué.

Non, j'y crois pas ! C'était le mec qui m'avait défendue à l'arrêt de bus quand j'étais avec Rania ! Le même mec qui était dans le groupe de gars, et c'est lui qui m'avait dévisagée au point de se faire un torticolis !

Tout s'explique !
Il n'a pas eu le coup de foudre du tout, il me surveillait pour me kidnapper plus facilement !

Mais qu'est ce que je suis bête et moi je suis la en mode : Oh c'est le coup de foudre mon chevalier servant niania.

La blague ! Le type c'est juste un gros détraqué qui m'a kidnappé.

En realisant ma débilité j'ai fait que pleurer.

Il a fini par me ramener dans la chambre.

Il m'a sorti deux, trois phrases pour me "réconforter", mais évidemment, ça ne marchait pas. Puis il a fini par me laisser seule, en me disant qu'il allait m'acheter à manger...

À l'aide...

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Bientôt la suite, mes belles 💗
N'oubliez pas d'aimer 💫

C'est laquelle ta fleur préférée ?
Sah, les roooooses 🌹

《Neyla : Mon amour interdit.》 TERMINÉE.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant