《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
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Allongée sur le dos, je repensais à ce qui venait de se passer. J'arrivais pas à y croire.
Cette histoire était en train de prendre des proportions que je n'arriverai pas à contrôler dans l'avenir - et que je n'arrive déjà pas à contrôler maintenant !
Je suis attirée par lui comme un aimant. C'est horrible, cette sensation d'être amoureuse et de ne pas pouvoir aller vers l'être aimé par peur des représailles.
Si je décide de me mettre en couple avec Seymin, ça va être la catastrophe dans ma famille.
Al hamdoulillah que Bilel soit en Algérie... D'ailleurs, après le Maroc, j'irai le voir.
Mais là, pour l'instant, c'était l'explosion dans ma tête. J'arrivais pas à réfléchir. Ça me provoquait de grosses angoisses - de très grosses angoisses - qui m'empêchaient de dormir.
De toute façon, ça allait bientôt être l'heure du Fajr. Je me suis donc levée du lit, je suis partie faire mes ablutions et, comme d'habitude, j'ai rejoint Inaya au salon.
Je lui ai adressé un faible sourire avant de déposer mon tapis de prière à côté du sien et de commencer à prier avec elle.
À la fin de la salat, j'ai fait énormément de douas. Je suis restée à genoux pendant un très long moment, les yeux dégoulinant de larmes toutes seules.
Quand je me suis relevée, les oiseaux commençaient à chanter et Inaya était assise autour du mange-debout, en train de manger du melwi préparé par Rania.
Je me suis installée en face d'elle, sans parler, avant de prendre un morceau de Vache qui rit et de l'étaler sur ma harcha.
J'ai commencé à manger lentement, tout en sentant le regard d'Inaya sur moi.
Inaya : Qu'est-ce qui te tracasse comme ça ?
Moi : Hein ?
J'étais vraiment surprise par sa question. Mais cette fille, wAllah, j'ai l'impression qu'elle lit en moi comme dans un livre ouvert.
Inaya : Y'a quelque chose qui va pas. T'es redevenue comme après ton kidnapping. Qu'est-ce qui se passe ? C'est les garçons ?
Comment elle avait pu remarquer ?
Moi : Non, non, t'inquiète pas.
Inaya a fait une mine boudeuse avant de me pincer la joue. Elle était trop douce, cette fille. Je l'aime trop, mashallah. Sans parler du fait qu'elle était vraiment trop, trop belle ! Une Turque-sénégalaise... imagine juste le mélange ! Elle était d'une beauté époustouflante.
Inaya : Ça fait combien de temps qu'on se connaît ? Depuis la maternelle ? Alors dis-moi ce qui se passe. N'invente rien, je sais que c'est en rapport avec les garçons.