《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
J'étais assise, les yeux bandés, sur une espèce de banc dehors. Je sentais le vent me frapper le visage. Ça faisait tellement de bien de ressentir l'air pur après trois jours enfermée dans une pièce.
Seymin : C'est bon, ta mère va arriver, tu peux enlever le bandeau.
J'ai alors retiré mon bandeau. Seymin était debout face à moi, avec un casque de moto noir sur la tête.
Et là, ça a fait tilt dans ma tête : c'était lui, sur la moto, qui m'avait menacée. C'était lui.
Mais même malgré ça, je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder. De regarder ses bras mats, avec de grosses cicatrices dessus. Je me demandais comment il avait pu avoir toutes ces cicatrices sur les bras.
Lui, il restait là, debout, à me regarder pendant que je le fixais en me posant milles question sur sa vie.
Mais Neyla, tu joues à quoi ?! Archeum, baisse les yeux !
J'ai directement baissé les yeux, mais malgré son casque, je sentais le regard de Seymin sur moi.
Puis, d'une voix grave, il m'a dit :
Seymin : J'espère qu'on ne se reverra jamais.
Puis, il est monté sur sa moto avant de disparaître de mon champ de vision. Et, étrangement, j'ai ressenti comme un petit pincement au cœur. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que mon cœur était meurtri de voir mon bourreau partir ? N'importe quoi, Neyla.
Je me suis alors levée et j'ai commencé à faire quelques pas dans la direction où il était parti. Comme si mon corps, comme si mes jambes ne me contrôlaient plus et voulaient partir le rejoindre.
Alors qu'en soi, ce mec, je ne le connais même pas, donc le ressenti que j'avais là, c'était incompréhensible.
Peu être parce qu'il a prit soin de moi dans un moment difficile de ma vie ? Même si ce que j'ai du endurer c'est entièrement de sa faute et que c'est lui qui m'a mis dans cette galère donc encore heureux qu'il a était sympathique.
Mais je sais pas... peu être que mon cerveau a pris ça comme de la gentillesse alors que c'est juste normal après ce qu'il ma fait subir.
J'ai fini par entendre un moteur de voiture et j'ai reconnu la voiture de ma mère, suivie par celle de Yassine.
W'Allah, j'ai directement couru vers la voiture de ma mère. Elle est descendue de la voiture en pleurs, elle m'a serrée très, très fort dans ses bras en pleurant tout ce qu'elle pouvait. Elle m'appelait : Ma petite fille, mon bébé, pendant qu'elle me serrait fort contre elle.
Je ne pouvais pas m'empêcher de pleurer aussi, à grosses larmes.
Ma mère comme vous le savez c'est très conflictuelle avec elle, mais le fait qu'elle me montre que mon absence l'a blessée à ce point ça me faisait vraiment quelque chose je vous mens pas.