《Neyla : Mon amour interdit.》
Il m'a kidnappée... mais c'est mon cœur qu'il a volé. L'ennemi de mon frère est devenu mon interdit.
Neyla & Seymin ❤️ une histoire qui n'aurait jamais du exister.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
On étaint là, toujours assis face à face à ce fixer dans le silence. Après toutes ces révélations mon cœur battait vite, trop vite. Je contrôlais plus rien là, j'avais l'impression que ma vie, mon avenir me glissait entre les doigts. J'arrivais plus à réfléchir. J'étais en mode OFF.
Seymin me fixait intensément. Vraiment son regard... jamais personne ne m'a regardé comme lui.
Seymin : Écoute Neyla... j'sais que j'ai fait pas mal de conneries, j'vais pas t'mentir. Mais là, j'suis fatigué de cette vie, w'Allah. J'veux plus traîner dans la rue, j'veux plus vendre, j'veux plus d'embrouilles. J'veux juste me poser, être tranquille, construire un truc propre avec ma p'tite femme, mes gosses.
Moi : Tu dis ça comme ça, mais on m'a toujours dit que la rue elle te lâche pas si facilement, Seymin.
Seymin : Ouais, j'sais... mais moi, j'suis prêt à la lâcher. Franchement, j'vois que toi maintenant. T'es différente. Avec toi, j'me sens apaisé. J'me vois me ranger, me marier, avoir des gosses, tout faire dans les règles.
Moi : Seymin, c'est beau ce que tu dis, mais tu sais que c'est pas si simple. Je veux suivre les règles de la religion, j'peux pas fréquenter hors mariage. Et même si tu veux changer, ton passé va te suivre.
Seymin : J'm'en fous le passé c'est rien. J'vais prouver que j'suis sérieux. S'il faut j'vais voir ton frère, j'vais parler à ta mère, j'vais faire les choses bien. Mais j'te le dis, j'veux plus jouer, j'veux te respecter comme il faut. Après tout ce que je t'ai fais galérer j'te dois bien ça. J'dois bien me rattraper.
Moi : J'te crois... mais j'ai peur. Peur que tout ça, ce soit qu'un rêve.
Seymin : Non, c'est pas un rêve, c'est une promesse. T'sais, j'ai pas grandi avec les bons exemples, mais j'sais reconnaître une vraie femme quand j'en vois une. Et toi, t'es celle qu'j'veux dans ma vie.
Moi : Seymin... Parfois, l'amour, ça suffit pas.
Je voyais défiler dans ma tête des images de mes frères, de ma mère en apprenant que j'ai décidé de marier mon kidnappeur. C'est impossible en faite.
Seymin : Ouais, peut-être. Mais tant qu'j'respire, j'me battrai pour toi.
J'ai rigolé.
Moi : Ah arrêt t'es disquettes va.
Il m'a sourie.
Seymin : C'est pas des disquettes. Tu viens, on va marcher ?
Donc on s'est levé et on est sortis du salon de thé pour commencer à marcher dans les rues. On était côte à côte. On ne parlait pas. Mais j'aimais être là marcher à côté de lui sentir sa présence. Même sans un mot.
On a fini par s'asseoir sur un banc. Le vent faisait bouger doucement mon foulard. Seymin, les mains dans les poches, regardait l'horizon sans trop savoir comment commencer.
