Chapitre 32: triste et joie

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Ils étaient neufs, lui, sa mère, et sept autres frontaliers. Il était devant quand des bruits dans les buissons se sont fit entendre, Edwin n'a même pas eut le temps de se retourner, des dizaines de bandits se jetaient sur eux, une seringue dans chaque mains. Ses compagnons se sont fais massacrer. Edwin allait aider un de ses camarades quand il a entendue le crie de sa mère.

Il a tourné la tête pour voir la Dame des frontaliers se faire droguer par un homme en capuche. Le frontalier s'était précipité sur l'agresseur de sa mère mais s'il était trop tard, elle était déjà piqué. Il a alors ramené sa mère en urgence à la citadelle en espérant pouvoir la soigner, abandonnant tout les autres.

Quand il était arrivé, tout le monde lui demandait ce qui était arrivé. Son père et sa sœur l'attendait, Siam, sa sœur, en pleur dans les bras de son père, meurtri. Il a donné le corps de sa mère à des guérisseur frontaliers puis quelques heures après, on lui annonçait qu'elle était morte. Siam avait explosé en sanglots, elle n'était pas sorti de sa chambre pendant une semaine, loupant même les repas, et son père en était tombé malade. Seul lui était resté inerte, en fin plus tôt n'avait pas montré sa douleur. À l'intérieur, il était meurtri, détruit.

Edwin regarda la marchombre dormir paisiblement contre lui. Sa mère l'aurait adoré, il en était certain. Soudain, des explosions se firent entendre. Les mercenaires étaient sûrement arrivés et envoyaient toutes sortes de chose à l'aveugle au travers de la ville.

Ellana commença à s'agiter dans son sommeil, dérangée par le bruit. Elle ouvrit les yeux et sursauta en entendant de nouvelles explosions. Elle s'agrippa à la tunique d'Edwin, nichant sa tête dans les bras du frontalier. Il lui caressa le dos amicalement, en pensant à ce que sa mère aurait voulu qu'il fasse.

Il réfléchissait à cette question quand la marchombre s'agita dans ses bras. Ils desserrèrent leur étreinte et Edwin put voir la marchombre toute glacée.

- Dit, ce serait pas la pleine lune? dit-elle en claquant des dents.

- C'est impossible Ellana, il y en a eut une il y a moins d'une semaine. La prochaine et dans une vingtaines de jours, la rassura-t-il.

Pourtant, la marchombre présentait exactement les mêmes symptômes que lors de la pleine lune, il jeta un coup d'œil dehors et aperçut un rond gris, blanc parfait. La pleine lune. Le maître d'armes comprit en un clin d'œil.

- Merde, jura-t-il.

- Quoi? s'inquiéta la marchombre. Que se passa-t-il?

Elle avait parlé d'une voix tremblante et Edwin ne put se résigner à lui mentir, il soupira.

- Les mercenaires connaissent ta faiblesse lors de la pleine lune, je ne sais pas comment, mais en tout cas, ils le savent et en tirent parti. Ils ont créé un pleine lune, l'informa-t-il. Vient, on va dans une chambre, tu y sera plus au chaud et à l'abris du claire de lune.

Ils quittèrent la salle principale dans laquelle ils étaient, pour une chambre. Elle était meublée de différents meubles et d'un lit double douillet et qui paressait très chaud. La marchombre s'enfonça dans les couvertures alors qu'Edwin fermait les rideaux pour éviter que la lumière ne rentre. Il se retourna et s'approcha d'Ellana, qui le fixait. Elle voulu se redresser quand il s'assit au bord du lit mais le maître d'armes la fit se rallonger.

- Repose-toi, lui dit-il, le dessin des mercenaires ne dureras pas éternellement. Même si ils sont constitués de très bons dessinateurs, notamment les mentaïs, leur dessin ne sera pas infini.

- Qu'est ce que tu en sais? lui demanda la marchombre. Peut être ont-ils créé un dessin éternel, comme Camille avec le poignard.

- Car c'est une énergie qu'ils doivent recopier. Créer une énergie éternelle est totalement impossible, surtout avec le verrou ts' lich et même si ils sont moins impactés que nous, ils le sont tout de même. Je suis sûr que bientôt tu iras mieux, en attendant dors, ça te feras du bien.

La quête d'Ewilan et une princesse surpuissanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant