{Tome 2} October the 1st 1989. /☂️Umbrella Academy Fanfiction☂️\

~6~

Uh...

Cinq me fixe et je referme mon soutien gorge.

Est-ce que c'est tromper de se montrer sans haut à quelqu'un d'autre?

Mais non... Je sais même pas si on est en couple.

- C'est ton gosse ? j'entends Pogo bad boy et je pouffe bruyamment de rire.
- Sauvez moi si c'est le cas.
- Comment t'es arrivé ici Tessa ?
- Hum... je m'attrape le front pour réfléchir. Grâce à... À Mayonnaise et je sais plus qui...
- Mayonnaise...?
- Un chic type.
- Bon, je m'occuperai de toi plus tard. il assure et je soupire.

Comme d'habitude, je suis en second plan. Quelle relation toxique d'être toujours en second plan...

- Pogo, je crois bien que nous avons un ami en commun. continue Cinq et je m'assois. Sir Reginald Hargreeves.
- Je sais pas ce qu'il veut mais je suis pas intéressé. répond le singe agacé.
- Tu ne me comprends pas. Je suis l'un de ses enfants. D'ailleurs elle aussi. il me montre et je lève les yeux au ciel.
- Ça dépend des jours ça visiblement... Et de la ligne temporelle.
- D'une autre ligne temporelle ? répète Pogo et j'hoche la tête en ouvrant ma petite gourde de whisky.
- Ouaais. Avec des connards moins connards que les Sparrow et vous en majordome plutôt qu'en tatoueur pas mal expérimenté. je regarde mon tatouage.
- Pogo, on s'est déjà rencontré. assure Cinq et je grimace en voyant que je n'avais plus rien à boire. En 1963, tu étais un chimpanzé en couche culotte qui avait grand besoin d'une manucure. Si tu as oublié, j'ai une cicatrice pour le prouver.
- Si c'était vrai, je serai face à un homme d'une soixantaine d'années.
- Et là est le piège ! je m'exclame en attrapant les joues de mon frère, les lui tirant. Il a une soixantaine d'années ! Ça te fait quel âge mon chou ?
- Écoutez les enfants, la journée a été longue. Il est temps de partir. le singe nous tourne le dos et Cinq me passe devant.
- Pogo, attends, écoute moi. il le suit mais est arrêté par les autres membres du gang Pogo.
- Vous devriez tous les deux rentrer chez votre Maman. j'entends un mec qui joue au cowboy avec Cinq.
- Et sinon quoi ? provoque mon frère et je râle.

Il se téléporte aussitôt et je fais de grands yeux. Je soupire davantage en voyant qu'il ne m'avait pas pris au minimum avec lui et attrape mon pull.

J'en ai ma claaaaaque.

- Vous voulez un conseil de vie les gars ? je retire mes chaussures pour être plus à l'aise. N'ayez jamais de sentiments pour votre frère adoptif. Surtout si celui-ci saute dans le temps, reste bloqué quarante ans dans un futur apocalyptique, qu'il revient comme une fleur le jour de l'enterrement de votre enfoiré de père adoptif qui vous a élevé comme une arme de guerre et que depuis son retour, la seule chose qu'il aime ce n'est pas vous mais la fin du monde avec un grand F. je manque de trébucher et ma tête tourne légèrement. Merde, j'crois que j'vais vomir... Faut que je rentre.

Je sors difficilement du bar et commence à errer dans la ville, ne sachant pas où aller. Enfin, je sais où je dois aller mais je sais pas où c'est. Et elle est où ma bagnole ?

///

- Ne t'approche pas chéri. j'entends une voix féminine et je grimace, reprenant peu à peu contrôle de mon corps.

J'me suis endormie ?

- Oh merde, ma tête... je me force à me réveiller et me redresser.
- Maman... j'entends la voix d'un enfant et lève les yeux.

Je vois une femme me dévisager, gardant son petit garçon contre elle, et je baisse la tête.

- Nan, fais chier... je râle en voyant que j'avais dégueuler la veille.

Je me lève de ma place et remarque que je suis à un arrêt de bus. J'ai dû m'endormir là. Quel merdier...

- Faut que je rentre... j'assure en me lançant sur ma route, traînant des pieds.

Après deux heures de marche, j'arrive enfin à l'hôtel. J'suis crevée sérieux. Je veux un bon bain.

J'entre dans le hall, m'attendant à voir au moins Klaus, ou Diego. Même Luther ça aurait été cool. Mais à part les autres clients, il n'y avait pas un chat. Pourquoi cette famille est si putain de compliqué à réunir.

- Mademoiselle Hargreeves. j'entends un employé de l'hôtel et lui passe devant sans lui prêter attention.
- J'vais dans ma chambre...
- Vos chaussures...?
- Je les ai perdus.

Je m'éloigne dans le couloir retirant mon pull. Je le glisse dans du linge sale de l'hôtel et me dirige dans ma chambre. J'ouvre avec joie la porte et me dirige dans le lit, me laissant tomber sur mon matelas.

Merde ce qu'on est bien...

- Le bain attendra... je souffle, fermant mes yeux.

Je m'endors rapidement et m'engage pour une sieste d'une petite heure avant de flâner dans mon lit. Il est presque quinze heure quand je décide d'aller enfin me laver.

Je m'installe dans l'eau brûlante et je soupire de plaisir, basculant ma tête en arrière. Bordel...

Je fixe le plafond sans rien dire, pendant de très longues minutes. Ce n'est même pas plaisant au bout du compte.

Une onde de choc venant du Kugleblitz me traverse le corps et je suis presque déçue de voir que je ne meurs pas. Bon sang...

Plus tard, en début de soirée, j'étais allée m'installer pour manger des sushis, seule de nouveau. C'est fou comme on a le don de se séparer.
J'avais accompagné mon repas d'une jolie bouteille de rouge, puis de saké, puis de whisky, autant se faire plaisir. Une nouvelle onde de choc traverse le bâtiment et des clients disparaissent. Je papillonne des yeux avant de reprendre mon repas.

Ça n'a pas l'air de les déranger plus que ça alors moi non plus.

J'imagine que je suis trop habituée à la fin de tout maintenant.

Je regarde mon verre avant de le boire et de pousser mon assiette pour poser mon front sur la table. Je me cogne la tête contre le comptoir plusieurs fois en fermant mes yeux.

Raphaël... Si seulement je pouvais t'avoir avec moi...