J'étais enfin sortie de l'hôpital, après 4 jours de remise en forme. Il faisait nuit et je m'étais isolée du groupe, déjà endormi, pour regarder la lune, si brillante dans le ciel étoilé. Il faisait frais, mais je n'avais pas froid. Je repensais à Vanya. Elle avait dû penser que c'était de sa faute si j'étais dans ce lit.
J'avais senti que Diego m'en voulait. Je ne savais pas exactement pour quel raison mais j'imagine que c'était car notre sœur c'était sacrifiée pour moi.
Je m'en voulais aussi, et j'étais prête à mourir pour que Vanya revienne, mais elle m'avait demandé de vivre, c'était sa dernière volonté.
Cinq, qui ne c'était sûrement pas endormi, arriva à mes côtés, resta légèrement distant pour ne pas me déranger. Mais je me rapprochai de lui pour pouvoir poser ma tête sur son épaule. Je n'avais pas envie de pleurer mais je me sentais si vide. Il mit un bras autour de moi pour me serrer un peu plus et je sentis ses lèvres se poser sur mon front. Je levai les yeux vers lui, et l'embrassai. Nous restions comme ça pendant quelques secondes et nous allions plus loin.
On l'avait fait.
La nuit passa. Je ne suis pas sûr d'avoir dormis. J'ai du resté éveiller dans les bras de Cinq, en somnolent. Nous nous étions rhabiller avant le réveil de nos frères et ... De mon unique sœur.
Alors que tout le monde était enfin réveiller, aucun de nous ne parlait. Il fallait attendre plus que 5 jours pour se remettre de la mort de notre sœur. Surtout pour Diego. Je les avais aidé à ce rapprocher et c'est de ma faute si elle n'est plus là.
Finalement, j'avais décidé de partir, seule, à la recherche de fruits des bois. Je connaissais cette forêt. Elle n'était pas loin de l'académie et c'est ici que je venais quand je sortais en douce le soir. Surtout à la disparition de Cinq et à la mort de Ben. Derrière le lac, j'avais installé deux tombes. Les deux étaient vides mais, psychologiquement, cela m'aidait. Je décidais de m'y diriger et d'en installer une autre pour Vanya. J'avais fait deux clones pour que l'une aille chercher des pierres et l'autre s'occupait de trouver une corde. Pendant ce temps, je cherchais deux morceaux de bois afin de faire une tombe. L'un était un bâton très fin et assez grand pour faire la tige. L'autre était une petite planche beaucoup plus petite que le premier. Je pris une pierre, la plus tranchante possible, afin d'écrire le nom de ma sœur sur celui ci. Avec la corde que mon clone avait récupéré, j'accrochai les deux bouts de bois ensemble pour former une croix. Je la plantai dans la terre, devant le tas de roches que j'avais fait, en tout cas, que mon clone avait fait. Je me mis devant et baissai la tête, reniflant légèrement pour ne laisser échapper aucune larme. Je plongeai la main dans ma poche et sortis son bracelet "Little Sister". Je me mis à genoux et le tournai dans tous les sens, sans le quitter des yeux. Je m'apprêtais à le poser sur une pierre mais je le remis dans ma poche et m'en allai.
J'étais rentrée à la planque. Allison me rejoigna, en me prenant dans les bras et éclatant en sanglots. Elle non plus ne c'était pas remise d'avoir perdu sa petite sœur. Et elle avait besoin d'un soutien moral. Je savais qu'elle avait pris conscience que Luther, malgré la gentillesse qu'il dégage pour elle, n'était pas la personne idéale pour se confier. Diego et Cinq étaient vraiment les pires choix possibles et Klaus s'était remis à fumer légèrement. Il ne restait plus que moi ou Ben. Mais ce dernier aussi ne semblait pas s'être remis de la disparition de notre Vanya. Alors, pour eux deux, je continuais de paraître forte. Je continuais d'avoir la tête haute, le regard ferme.
Je sentis Allison se reculer et elle me regarda dans les yeux :
«Tessa... Comment fais-tu pour être si forte...?»Je ne répondis pas et croisais le regard méprisant de Diego. Ses yeux étaient rougis par des larmes de rages j'imagine. Je remarquai que ses points saignaient légèrement ce qui me fit un pincement au cœur. Je ne pus que penser à moi, à l'état que j'avais à la disparition de Cinq. La mort ne m'effrayait plus, comme Diego aujourd'hui. Il était là à la provoquer, dans ce monde de vivants où ils ne se sentait plus à l'aise. J'embrassai Allison sur le front et partis de nouveau pour être seule.
Je m'étais mise en face du lac, les mains dans les poches. J'étais allé volé quatre bouteilles de whisky au bar non loin de la planque et je commençai à prendre une gorgée. Je toussai légèrement et ramassai une pierre. Je la portai et la mis à mon oreille:
«VIE DE MER*E! je m'exclame en la lançant.»
Elle atterit vers le centre de l'eau et fit fit des petites ondes. Je bus d'une traite la première bouteille et la laissai tomber par terre. Mon corps enfantin ne supportait pas du tout cet alcool et ma vision se troubla rapidement. Mais je m'en fichai pas mal:
«T'as entendu, co**asse? T'ES QU'UNE MER*E!»
J'avais, sans le savoir, pris une seconde bouteille et je commençai à la boire. Je la finis aussitôt, et la laissai tomber. Je commençai à rire sans raison apparente :
«De toute façon... Je t'ai jamais aimé !»
Le fou rire me prit après la fin de ma phrase. J'étais dans un état d'euphorie total. En effet, j'ai toujours eu l'alcool joyeux. Pourtant, je savais que ce que je faisais n'était que mal. Mais...:
«J'M'EN PÈTE UN REIN! ... J'm'en bat les coui**es mais à un point ! Et tu sais quoi? »
Je pris la troisième bouteille et la finis d'un claquement de doigts. J'eu un sourire niais sur mon visage, un sourire défiant, un sourire provocateur, et lâchai la bouteille :
«Et tu fais quoi face à ça, hein? TU FAIS QUOI?! J'vais me saouler... Que, tu, n'le, veuille, ouuu... Non!»
Je finissais ma phrase en chanson. Je commençais à chanter en yaourt et bougeai n'importe comment. Mes cheveux se trouvèrent rapidement emmêler :
«Fait chaud là... T'as pas chaud toi? demandai-je à la dernière bouteille de whisky en la prenant par le goulot. T'as peur de moi? Meuh faut pas... je la frottait contre ma joue et je me préparais à la boire.
- Tessa? je me tournai en entendant la voix ferme de Diego alors que je commençais à rire de nouveau.
- Oooh! Diego... Mon petit Didi...
- Tu es complètement ivre? Alors que Vanya -
- Tut tut tut! Personne ne peut me dire ce prénom. Je veux plus rien entendre...
- Tu veux l'oublier?!
- Je ne veux plus souffrir... lâchai-je en riant, ou en pleurant, je ne sais pas moi-même. Et on ne peut pas souffrir de la mort de quelqu'un si cette personne n'existe pas... je mis la bouteille à ma bouche mais elle explosa dans mes mains.
- Elle s'est sacrifiée pour toi! Et tu veux l'oublier !?
- Ma bouteille ?!
- RESSAISIE TOI TESSA!»Sans l'avoir remarqué, il s'était rapproché de moi. Il m'avait craché au visage ses paroles. Et pourtant, je n'avais pas peur. Je n'éprouvai rien, seulement de la tristesse :
«Elle s'est ôté la vie pour que tu puisses vivre la tienne. Honore sa mémoire et relève toi.
- Je... Je... Je lui ai rien demandé... fis je en éclatant en sanglots.
- C'est pas mon problème. Elle l'a quand même fait.
- Mais... Je voulais mourir Diego... J'LE VOULAIS!»Je sentis ma voix se briser. Mes larmes roulaient sur mes joues rouges et ma vision n'était plus troublé que par l'alcool mais aussi par les pleurs. Je poussais des cris de désespoir à m'en casser la voix. La force de mes jambes m'abandonna et je me laissai tomber. J'entendis Cinq arriver, alors que j'étais au pied de Diego. Je l'entendis provoquer le latino. Celui ne se laissa pas faire puis je sentis une main sur moi. Je la dégageai rapidement et me dirigeai en rampant vers le lac. Je sentis Cinq me tirer vers l'arrière soudainement. Il colla son buste à mon dos pendant que je me débattais pour que j'aille me donner la mort dans cette eau. Je le suppliais de me lâcher. Je l'insultais en criant de toutes les formes, dans toutes les langues que je connaissaient. Il m'emmena là où nous dormions et il me posa sur nos couvertures:
«LÂCHE MOI! LÂCHE MOI!»
J'essayais de le frapper, de me défendre, mais il était plus ferme et plus fort. Il me stoppa nettement et me lança un regard noir:
«Arrête Tessa. Je t'en pris.
- Je te hais.»Je l'avais dit avec une énorme rage. Il me lâcha doucement et je me tournai rapidement, pour ne plus lui faire face. Je m'endormis rapidement sous l'effet de l'alcool qui m'avait sonné.
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{Tome 2} October the 1st 1989. /☂️Umbrella Academy Fanfiction☂️\
FanfictionLe 1er Octobre 1989, à la même heure, 43 bébés naissent d'une façon inexplicable de 43 femmes qui n'étaient pas enceinte. Sir Reginald Hargreeves, un industriel milliardaire, adopte 8 de ces enfants et crée l'Umbrella Academy. Mais ça, il me semble...