-62- Un père en démission

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Guzman venait tout juste d'arriver chez moi, nous étions tous les deux sur mon balcon écoutant de la musique, regardant les oiseaux volés avec t'en de légèrter.

« Tu comptes m'en parler quand ? » Dit-il subitement le regard froid

Je le regardais subitement, le cœur battant à pleine allure, Marina en avait parler à Guzman ? Mais quand et pourquoi ? Je sentais tout mon corps se raidir tandis que Guzman continué de me regarder attendant une réponse.

« Guz... Je sais pas ce qu'on tas dit mais »

« Ça va t'embête pas, c'est Nadia qui me la dis »

« Nadia ? » Dis-je encore plus stupéfaite

« Andréa, tu sais, ce n'est pas si grave, je ne suis pas spécialement près, mais si tu comptes le garder, je pense que je peux assurer le rôle de père, bien entendu si c'est celui de l'autre idiot, je serrais tout autant présent pour toi »

« Mais Guzman » Dis-je, encore abasourdit « Je ne suis pas enceinte, t'es malade »

« Nadia m'a dit qu'elle t'avait vu avec un test »

« Oui, en effet, j'ai fait un test, mais il est négatifs » Je commençais à rire « Sérieux, je suis prêt à être papa » Dis-je en riant de plus belle

« Et je te permet pas »

Il commençait à me chatouiller me faisant tomber au sol, je me retrouvais allonger sous Guzman, lui aussi riait, je n'avais pas passé d'aussi bons moments avec lui depuis des mois, voir même des années. J'essayais de le repousser, mais en vains, il continuait de me chatouiller sans aucun répit avant que son regard tombé dans le mien, il déposa alors ses lèvres contre les miennes et je répondis volontiers à se baiser, ses mains glissèrent le long de mon ventre jusqu'à toucher le haut de ma culotte en dentelle, son regard plein de désir ne faisait qu'amplifié notre baiser, nos souffles se mélanger, mes mains caresser sa peau de fraise jusqu'à entrer en contact avec ses cheveux.

« Enlève ton haut » Lui dis-je haletante

La porte de ma chambre s'ouvrit subitement sur mon père, Guzman se redressa aussitôt, essayant de cacher la bosse qui se formait dans son pantalon, tandis que je me redressais sous le regard de mon père.

« Je... Je voulais te parler Andréa, bonjour Guzman » Dit alors mon père aussi gêner que possible

« Ah tu te décides enfin à assumer que tu as une fille ? » Dis-je en me levant

« Ne commence pas, Guzman ça te dérange de sortir quelques minutes ? »

« Non, bien sur monsieur »

Guzman sortir la queue entre les jambes et c'était le cas de le dire avant que mon père n'entre dans ma chambre aussi gêner que possible, je me dirigeais vers mon bureau et sorti une cigarette de mon paquet.

« Ah... Tu fumes aussi » Constata t-il

« Quoi ? T'en veux une ? » Dis-je en allumant la mienne

« Pourquoi est-tu aussi arrogante tout le temps au juste ? »

« Je tiens de mon père » Dis-je en m'asseyant sur une chaise « Donc qu'est ce que tu veux papa ? »

« Bien, avec ta mère on a décidé de t'envoyer en cure de désintoxication, par la suite nous serons très vigilants avec toi, je ne veux plus avoir de soucis à cause de toi Andréa

« Mais, c'est fou ça, tu vois, tu penses toujours que c'est moi qui ai un souci, mais jamais tu ne t'es mis en cause toi ? Tu ne pense pas que ça peut aussi être de ta faute ? »

« Andréa, qu'est ce que bon Dieu j'ai fait de mal ? » Me demanda-t-il en haussant le ton

« Tu es toujours avec Ander, tu ne voit même pas qu'il en marre ? Tu ne voit pas que maman en peu plus, plus personne ne te supporte dans cette maison, ok tu as une passion, c'est génial, mais ta famille dans tout ça ? Ander est ton fils, pas ton poulain, moi je suis ta fille et qu'est ce que tu sais sur moi au juste ? Est-ce que tu me connais ? »

« Bien sûr Andréa » Dit-il en soupirant

« Ah oui ? Alors vas-y qu'est ce que je fais quand j'ai du temps libre ? »

« Andréa tu te drogues. »

« Oui, je me drogue parce que justement j'en peux plus d'être un fantôme aux yeux de cette putain de famille, tu m'as demandé de tondre quand je me suis fait tromper, tu te rends compte ? »

« Il faut bien t'éduquer »

« Mais je suis un chien ou quoi ? » Dis-je en me levant brutalement

« Andréa, je veux simplement que tu sois une bonne personne »

« Mais je suis une bonne personne putain, ok, je me drogue, mais à côté de ça, j'ai de bonnes notes, je laisse Ander accaparer toute l'attention, sans compter que je prends toute les charges de ses actes pour moi, je suis une putain de bonne personne »

« Andréa... Qu'est-ce que j'ai loupé avec toi ? »

« Tout, absolument tout papa, tu te souviens de mon concours d'équitation quand j'avais douze ans ? Bah non tu peux pas t'en souvenir parce que tu es allé au stade avec maman et Ander, je l'ai fait toute seule, j'ai toujours tout fait toute seule, donc oui, je me drogue, parce que je suis seule depuis des années, voilà ce qu'on gagne à faire des différences »

« Mais Andréa, comment tu veux que je fasse des choses avec toi, tu me repousses constamment »

« Forcément, dès que tu me parles, c'est soit parce que maman t'a demandé de venir me voir, soit pour me donner des corvées, alors oui papa je n'ai aucune envie de passer du temps avec toi, désolée, mais c'était avant qu'il faillait se réveiller »

Il prit une grande inspiration et se dirigea vers la porte, bien entendu, il fuyait encore et toujours ses responsabilités, je ne dis pas que la drogue était de sa faute, mais si j'avais eu l'attention qu'Ander avait eu peut-être que les choses auraient été différentes.

« Toue chose étant, cet été, tu iras en cure de désintoxication » Dit-il avant de sortir de ma chambre refermant la porte derrière lui

...

Bonjour, Bonsoir mes leader de demain 

Voilà pour ce nouveau chapitre 

La grosse bise 

C'était écritOù les histoires vivent. Découvrez maintenant