-54- Les options ont des répercussions

111 6 0
                                    

« Marina » Dis-je d'une voix qui devait sûrement être inquiète « Il faut que tu viennes ici, il y a un problème »

« Un problème? » Demanda-t-elle aussi inquiète que nous ne l'étions tous

« Ton père va être arrêté. »

« J'arrive » Dit-elle avant de raccrocher

Je me tournais vers la demeure de Guzman et vis que sa mère se dirigeait vers moi, ses yeux était rouge, sûrement avait-elle du pleurer je n'en savais rien à vrai dire, tout ça était tellement imprévue et inattendu que je n'avais pas vraiment fait attention aux autres personnes qui se trouvait dans la pièce.

Elle venait vers moi d'un pas calme et lent et tout en me regardant de ses beaux yeux me demanda de partir, elle ne voulais pas que j'acciste à tout cela. Ce que j'avais compris c'était qu'elle voulait que je les laisse en famille, après tout bien que leurs fils et moi étions ensemble ils avaient plus que besoin de se retrouver tout les quatre une dernière fois, je salua alors la mère de Guz sans prendre le temps de le saluer lui-même et parti à pied en me remémorant toute cette histoire, une chose était sûr à présent rien ne serrait pareil. Je franchis le portail et pénétrais dans la maison, une ambiance lourde peser tout autour de moi, des cries provenait de la cuisine, je laissais mon sac tomber sur le parquet et me dirigeais vers les hurlements.

« Qu'est-ce qui se passe ici ? Vous avaient enfin décidé de divorcer ? » Dis-je en attrapant une pomme croquant à pleines dents dedans

« Andrea, c'est quoi ça ?' Hurla ma mère en montrant ce que je redoutais plus que tout au monde, un sachet de cocaïne

Je sentis mon sang ne faire qu'un tour sous ma peau, un sang glacial. Comment est-ce que mes parents avait-il trouvé l'un de mes sachets ? J'avais toujours pris soin de les cacher, j'avais toujours fait attention à la moindre trace blanche.

« Alors ? On t'écoute ! » Hurla t-elle encore plus fort

« Je vois que j'arrive en avance » Ria Ander en entrant à son tour dans la cuisine

« Alors ? J'attends des explications ! »

« Ander ne me dis pas que ce sachet t'appartient » Supplia presque mon père

Je n'osais rien dire, pour le moment, ils ne savaient pas qui de nous deux était le consommateur de poudre blanche et je comptais bien que ce secret reste le mien, encore plus en sachant que cette précieuse farine qui me coûtait si cher aller se retrouver à la poubelle, avais-je déjà dit que j'avais un souci mental ?

« Pourquoi ça serait à nous d'abord ? » Dis-je en croisant mes bras « Entre papa qui passe ses journées au tennis, sport réputer d'ailleurs pour de nombreux contrôles de dopage » Dis-je en souriant à pleine dent « Ou bien toi maman, qui passe ton temps à nous hurler dessus et à gérer des petits-bourgeois dans une école franchement naze »

Nos parents se regardèrent tout deux, comme si la possibilité que leur mariage soit construit sur des mensonges, ce qui était de toute évidence le cas.

« Bon aller, je vous laisse réfléchir, moi, je vais dans ma chambre » Dis-je tout en haussant les épaules

« Pas si vite » Me stoppa mon père « Le soucis Andrea, c'est qu'on l'a retrouver dans ta chambre, dans ta poche de jean »

« Vous avait réussi à vous entendre suffisamment pour monter une scène qui aurait eu pour but de nous monter l'un contre l'autre ? » Dis-je en regardant mon frère « Votre couple est de plus en plus souder dite moi, ce pochon, il n'est pas à moi »

« Tu te prends pour qui ? Tu es vraiment une sale ingrate » Hurla mon père

« Moi, je suis une sale ingrate ? Vous passez votre vie à pousser Ander sans jamais me calculer hormis quand je me retrouve à l'hôpital et c'est moi l'ingrate ? »

« Il me semble qu'on a déjà eu cette discussion » Répondit mon père

« Bon et bien puisque je suis votre plus grand malheur, je vais monter dans ma chambre, prendre des affaires et aller vagabonder les rues comme la junky que je suis »

« Tu restes ici ! » Hurla ma mère à son tour « Tu ramène des garçons ici, tu te drogues, mais qui est tu ? »

« Ta fille maman » Dis-je en riant « Voilà qui je suis, ni plus ni moins, simplement ta fille, si tu en veux une autre, tu n'as cas en faire la demande, avant de me hurler dessus comme si j'étais la pire des choses de ce monde, peut-être que vous auriez pu vous demander pourquoi, pourquoi j'en étais arrivé à prendre de la cocaïne ? Papa, tu remarques quand Ander perd un kilo, mais quand ta fille en perd seize, tu ne vois rien ? Je ne suis pas une mauvaise fille, c'est vous qui êtes de mauvais parent, je vais chez Guzman, quand vous vous déciderez à me reparler, si un jour vous le faite vous savait où m'appeler » Je fit quelque pas, pris le pochon des mains de ma mère « Et je reprends ça »

Je montais les escaliers quatre par quatre, le cœur si lourd, bon sang, pourquoi est-ce que j'étais comme ça ? Est-ce que mes parents avaient réellement un lien avec la drogue que je prenais ? Ou est-ce que simplement, j'avais dérivé seule ? Peut-être que tout était de ma faute, tout, Guzman, Christian, la drogue, tout ça était peut-être finalement entièrement de ma faute, je sentais les larmes monter aux creux de mes yeux, Guzman ne pouvait pas m'accueillir ce soir, il avait bien trop à faire et je préférais qu'il ne sache pas, lui non plus pour la cocaïne, il ne me restait qu'une option, une option risquer. 


...

Me voilà de retour ! 

C'était écritOù les histoires vivent. Découvrez maintenant