Secret Politique

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L'homme se réveille dans son lit, la chaleur de la femme qui avait dormi à ses côtés était encore là. Il se tourne alors, s'étirant doucement avant de tourner la tête vers celle qui était encore assoupie.

Il sourit à cette vue en voyant la femme encore endormie, elle avait l'air apaisé. Il passe alors sa main dans les cheveux de la femme, les caressant avec douceur pour s'assurer de ne pas la déranger.

Il regarde l'heure. Il savait qu'il allait avoir une réunion importante bientôt, et qu'il devait s'en charger, mais l'homme refusa de quitter celle qu'il aimait.

La jeune femme à ses côtés commença à s'agiter, faisant un petit bruit prouvant qu'elle était en train de se réveiller. Elle rapprocha alors son corps de l'homme avant d'y déposer sa tête délicatement. Elle murmura alors.

- Tu me regardes dormir maintenant.

L'homme lâche un rire avant d'approcher son visage du sien. Murmurant prêt des lèvres de la femme.

- Je tiens à avoir ton visage d'ange en tête toute la journée.

La jeune femme sourit avant de déposer un chaste baiser sur les lèvres de l'homme, ramenant la couette au niveau de sa tête, cachant son visage de l'homme.

L'homme ne put s'empêcher de rire, car il savait pertinemment que la jeune femme rougissait à ses dernières paroles. L'homme était si heureux à cet instant qu'il aurait voulu que le matin en soit resté éternel. Mais c'était impossible et il le savait.

La jeune femme releve alors la tête vers l'homme, attrapant son visage entre ses mains délicatement.

- Tu es le seul à avoir vu du bon en moi.

Il baisse la tête vers elle, collant son front avec le sien, plongeant son regard profondément dans celui de la jeune femme qu'il aimait tant.

- Alors ne me brise jamais le cœur.

L'ironie étant qu'elle l'avait fait, elle avait même fait bien pire, aveuglé par l'orgueil et la rage.

Elle venait de poignarder l'homme qui l'avait toujours aimée pour ce qu'elle était.

- T-Thomas..

L'homme relève la tête vers la jeune femme qui tenait le couteau qui venait d'être enfoncé dans sa poitrine. Il sourit alors faiblement, plongeant son regard dans le sien avant de murmurer faiblement.

- Je t'avais pourtant dit de ne pas me briser le cœur, idiote.

Les yeux de la jeune femme s'ecarquillent alors, réalisant la situation. Elle lâcha le couteau, mais il était trop tard. Le bruit du couteau qui venait s'abattre au sol résonna en même temps que le corps de l'homme qui avait reçu le coup.

Nolween accourut vers Thomas, qui était allongé au sol, elle tentait d'appuyer sur la plaie qu'elle avait même créée plutôt, tentant désespérément d'arrêter l'hémorragie. Des larmes commençaient à couler de ses yeux, comme si la personne que Thomas avait toujours aimée reprenait le contrôle.

L'homme sourit alors avant de poser sa main ensanglantée sur la joue de la femme avant d'attraper son autre main. Il murmure faiblement.

- Il est trop tard.

L'homme commença à verser une larme le long de sa joue. Il venait de se sacrifier pour protéger les autres, il savait que son heure était venue, mais il ne pouvait pas s'empêcher d'être heureux à cet instant.

Nolween pleurait à chaud de larmes, réalisant le mal qu'elle avait fait. La femme que Thomas avait toujours aimée était là, en face de lui, pleurant sur son corps, cherchant désespérément à le sauver.