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De la liberté

Voilà ce que je ressentais à cet instant, un sentiment de plainitude. Alors pourquoi les larmes coulaient sans s'arrêter sur mes joues. Un froid traversant mon corps, comme si les chaînes dans mon dos qu'on m'avait toujours attachées s'étaient détruites avec une partie de moi.

Mes pieds suivaient leur route, il fallait que je règle cette situation. Ce n'était plus possible, toute cette mascarade allait enfin prendre fin. Je saisie mon téléphone, appelant quelqu'un.

- Je suis en bas

J’entends dans le haut-parleur de mon téléphone la voix me dire.

《 Monte, je t'ouvre. 》

J'étais monté, et lorsqu'elle avait ouvert la porte, j'avais couru dans ses bras, elle m'a serré si fort contre elle.

- Sana, c'est terminé.

Elle caressait mes cheveux, nous nous étions assis sur son canapé. Elle me regardait.

- Donc, pour faire court, Thomas, l'homme qui te tournait autour était en fait un des numéros inconnus et avait une aventure avec Nolween, la fiancée de Jordan ?

Je hoche la tête en la regardant, elle reste bouche bée par cette réponse avant de soupirer.

- Ils sont tordus en politique sérieusement.

Je lui donne une tape sur l'épaule en souriant. Finalement, elle n'avait pas si tort, ce monde était rempli de requins, je n'avais juste pas remarqué qu'ils étaient sous mon nez. Elle reprit.

- Et Nolween fait du chantage à Jordan depuis des mois sur le secret que tes parents sont des meurtriers ?

- Exactement.

- Quelle taré.

Je soupire, cette femme était dangereuse pour nous tous. Il fallait que ce petit jeu s'arrête et que je libère Jordan de ses griffes. Il avait trop souffert pour protéger le crime de ma famille. Sana se redresse alors.

- Bon, qu'est-ce qu'on attend, on a un mariage à faire foiré aujourd'hui.

Je souris en me redressant avant qu'elle ne me tire vers la garde robe. Sana était manager dans un magasine de mode, elle recevait énormément de pièces de collection. Rentrer dans son dressing, c'est comme rentrer dans un monde parallèle de la mode. Des robes Channel, Dior, Givenchy défilent sous vos yeux.

Elle était toujours d'un goût sur et me sortit cette robe en souriant. Je la fixais, ne réalisant pas la beauté de cette robe.

- Une fille aussi belle que toi doit se porter une somptueuse robe. D'autant plus lorsqu'on va foutre en l'air un mariage, rien de mieux qu'une robe blanche.

Nous rions ensemble. La robe était une dior, elle était longue, blanche comme un ange pourrait en porter, il y avait des petits filets d'or qui étaient dispersés somptueusement sur la robe, mais surtout la dentelle, le détail de celle-ci envoûterait n'importe qui.

- Ce n'est pas trop ?

- Iris, rien n'est trop pour toi.

Je souris avant de la serrer dans mes bras, notre échange dura un petit temps, j'étais si reconnaissante de l'avoir dans ma vie à cet instant. Elle ne m'avait jamais trahi, elle avait été la seule source de joie que ma famille n'avait jamais fait disparaître. Peut-être aussi, car elle se cachait, malgré qu'elle est aussi une famille élevé socialement. Ma mère ne l'avait jamais vu du bon œil, trop dévergonde pour son grade, disait-elle. Mais ma mère n'était plus là et je ne devais pas me laisser influencer par elle. Rien n'était trop pour moi, j'avais de la valeur.

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