Je courrais dans le couloir, m'éloignant de cette salle. Les joues rouges, j'étais si gênée, comment pouvait-il s'amuser autant à me tourmenter.
Est ce que c'est ce que vous voulez ou est ce que c'est ce qu'on attend de vous ?
Je sentais encore son regard me dévorer cherchant un lueur d'espoir sur ma réaction. Plus je continuais , plus je me rapprochait de lui sans le vouloir. Il était comme un aimant interdit, tous nous opposés et pourtant il me tourmenté.
J'entre alors dans la salle de pause. Un peu étourdi. Mes pieds m'avait mener jusqu'ici.
- Iris tu vas bien ?
Gabriel me regarde avec des documents dans les mains l'air inquiet. Je le fixe ne sachant pas quoi dire. C'était un trop plein d'émotion en très peu de temps. J'essaye de sourire légèrement en le regardant.
- Oui oui, je cherchais mon ordinateur.
Il se rapproche de moi en fronçant un peu les sourcils. Il me fixe attentivement puis pose sa main sur ma tête.
- Tu semble avoir couru, tu n'as pas l'air en forme. Le débat est terminer nous rentrons à l'hôtel. Tu devrais te reposer pour ce soir.
La réception, ça m'était sorti de l'esprit.
- c'est vrai, nous devrions nous reposer, cette réception est importante.
La porte s'ouvrit alors faisant apparaître Thomas. Il nous regardent puis prit un air inquiet en voyant mon visage essoufflé et rouge.
- Iris ça va ? Je venais t'apporter ton ordinateur, il était dans la loge de Mme Hayer.
Je lui souris pour le rassurer puis pris mon ordinateur. Je lui fis un signe de tête en l'assurant que j'allais bien et pourtant je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir une boule à côté de mon cœur. Comme un poids. Je me sentais tourmenté par ce que j'avais vécu et j'avais ses mots qui raisonner en tête.
Javoue que sur le trajet pour aller à l'hôtel je n'avais plus les idées en place. Je ne sais même pas comment j'avais atterrie dans ma chambre.
Quand Gabriel et moi étions sorti du studio pour aller à la voiture nous avions recroiser Monsieur Bardella. J'avais senti son regard posé sur moi mais je n'avais pas oser le regarder.
- Tu n'es qu'une petite traînée Iris.
Les mots de ma mère raisonner dans ma tête. Je ne devais pas décevoir la famille. J'étais condamné à faire des choix selon ce que la famille souhaite et non pas pour les miens.
Les miens.. je ne savais même pas ce que je voulais. Je n'avais pas eu l'occasion de prendre mes propres décisions car à chaque fois que j'avais tentée même pour une simple poupée dans mon enfance, on me le reprochait.
- cette poupée ne t'apprendra qu'à être une roturière, lis plutôt ce livre.
Mon téléphone se mit a sonner. Sana.
Je souris en voyant son nom apparaître sur l'écran, cela faisait du bien de pouvoir entendre sa voix.- Allo ?
- meuff comment ça va depuis ? Alors Strasbourg ?
- ça va super, je t'avoue qu'avec le débat je n'ai pas pu visité mais je suis sorti faire un tour avec le secrétaire de Mme Hayer-
- PARDON ? Il est mignon ?! Il te plaît ?
J'éloigne mon téléphone de mon oreille, elle venait de me crier dessus. Elle avait toujours une façon d'exagérer les choses quand quelque chose de différent ce passer dans ma vie. Je mis à rire en l'écoutant s'affoler sur mes dernières paroles.
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Secret Politique
FanfictionIris Maréchal, venant d'une grande famille influente au sein de la politique se retrouve secrétaire du Premier Ministre et intègre le Parti Présidentiel. Pourtant, un homme la tourmente depuis ses débuts, et malheureusement il est l'ennemi numéro...