Secret Politique

11

C'était un soir d'été. L'air était humide, j'étais à ma fenêtre regardant dehors. Mes parents étaient encore sorti pour une réception. Je fumais une cigarette le regard vide.

Nous étions partit dans notre maison de vacances. Je m'ennuyais à mourir, les jours se ressemblaient mais plus ils avançaient plus je mengouffrais dans ce vide qui compléter mon esprit.

Soudain un caillou tappe sur ma fenêtre. Il était la. Ce garçon qui m'avait fait sourire à la fête d'hier.

Il était debout, il me regardait en souriant.

- tu viens ?

- pense tu que c'est une bonne idée ?

- tu ne le seras que si tu me suis.

Ce soir là peut importe, rien ne comptait, si je ne sortais pas de cette tour en or je risquais dit rester. J'éteins ma clope et descendit le retrouver.

Il me prit la main en souriant, j'étais si heureuse de le voir. Je me sentais si aimée dans son regard. Il m'envoyait des petits mots de temps en temps. C'était un amour doux et cacher.

Il embrassait chacune de mes blessures, il ne me jugeait pas, il m'écoutais parler pendant des heures.

Nous étions au bord de ce lac.

- c'est magnifique.

Souffais je entre mes lèvres. Il tourne la tête, son regard, j'aurai pu continuer de le fixer jusqu'à que le soleil se lève.

- tu sais, j'ai un rêve.

Je le regarde curieuse, je arque un sourcil.

- lequel ?

- que tu fasse de grande chose Iris, tu sois libre et épanouie.

Je ris légèrement.

- si ça se réalise un jour je veux te voir à mes côtés.

Il posa sa main sur la joue avant de m'embrasser délicatement. Il n'y avait que de la douceur dans son geste. Personne ne m'avait encore fait ressentir autant d'amour.

Il était mon premier amour. Et pourtant.

Nous avions passer la soirée ensemble. Nous savions pertinemment que l'avenir qu'on pouvait avoir été casi impossible. Il était le fils d'un simple ouvrier, et j'étais l'héritière d'une famille bien trop importante et influente. Pour autant, il me souriait, il ne me jugeait pas, l'argent et le pouvoir n'était pas de la partie. Juste la sincérité.

Nous nous étions retrouver à une soirée que Sana m'avait inviter en douce dans le dos de ma mère. Il m'avait écouter parler sans rien dire toute la soirée. Et le lendemain nous nous appelions tous les soirs.