Taehyung vient d'une famille riche et traditionaliste, où les valeurs, la culture et les normes sont d'une importance capitale. Ses journées sont rigoureusement organisées, chronométrées à la minute près.
Si ce mode de vie ne l'avait pas dérangé plu...
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« Si tu veux savoir ce que c'est que de la douleur, tu dois comprendre la douleur des autres. Et quand tu l'auras fait, tu trouveras la paix »
- Naruto
* *
PDV Taehyung
« Il t'a laissé ça »
C'est ce que mon père avait dit. La seule parole qu'il avait prononcé quand il m'avait vu.
Avec un regard plein de regrets, d'une douleur qu'il refusait d'exprimer.
Et malgré tout le mal engendré, ça me faisait mal.
Il me faisait mal.
J'avais envie de le prendre dans mes bras. Et parfois, je l'observais. Il restait des heures cloîtré devant le temple sans oser y entrer. Il ne pleurait pas, ne parlait pas et ne mangeait pas.
Mon père était méconnaissable.
Et en réalité...
Ça restait mon père alors...
Que faire?
L'université m'a accordé un aménagement. La nouvelle avait fait le tour des journaux nationaux, nous n'arrêtions pas de recevoir des gerbes de fleurs et des lettres de condoléances de gens que nous ne connaissions même pas.
C'était gentil mais, alors que je croyais pouvoir oublier la mort, elle me rappelait sa présence encore et encore.
Je n'avais plus parlé depuis l'épisode du piano et ma mère, la femme forte qu'elle était, s'occupait des deux hommes de sa vie.
Elle me traînait à la douche, m'offrant le matériel nécessaire, remplissant la baignoire et m'aidant parfois à me nettoyer en respectant mon intimité.
Je suppose qu'elle faisait pareil avec mon père. Puis, elle nous emmenait dans la salle à manger où elle tentait de nous faire avaler quelque chose.
Je mangeais ce que je pouvais. Mon père ne faisait pas cet effort et je ne pense pas qu'il ne tentait pas, il essayait, mais il n'y arrivait pas.
Je ne savais pas que la mort de son père le toucherait à ce point. Leur relation était légèrement chaotique, d'apparence.
Mais moi, j'étais proche de mes grands-parents, ils étaient ma bouffée d'air frais, la lueur quand je ne voyais que le noir. Et le choc est encore là, mais je dois faire des efforts, je dois me relever.
Je l'ai lu.
Je veux dire, la lettre de mon grand-père.
Et le testament aussi.
Des milliards de wons, ses parts d'entreprises, ses terres, ses voitures d'époque et...
