Chapitre 12 - Danse de vengeance

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En approchant du hangar où Stella est retenue captive, une lourde tension m'enserre. Matteo et moi avançons côte à côte, nos armes serrées entre nos doigts, prêts à réagir au moindre bruit. L'adrénaline pulse dans mes veines, comme un frisson électrisant qui éveille chaque fibre de mon être.Qu'est-ce que j'aime cette sensation.

Nous nous déplaçons lentement, scrutant l'obscurité. Je me déplace avec une confiance froide, les muscles tendus mais les pensées claires. L'air est chargé de la poussière du hangar et de l'anticipation du combat à venir. Le défi de cette mission, l'incertitude du danger, tout cela m'enivre. La peur ne trouve pas de place ici, seulement l'excitation de l'adrénaline. Je fais signe à Matteo pour qu'il me suive, et je me sens prêt à embrasser ce chaos. Chaque pas résonne comme une déclaration de guerre contre les obstacles qui se dresseront devant nous.

Qui est l'homme qui a osé provoquer le Corbeau ?  Au moment où nous nous apprêtons à franchir une porte, la voix de Stella nous stoppe net.

— Je ferai tout ce que vous voulez, mais pas ça, je vous en supplie, implore-t-elle. 

Cet enculé veut la baiser.  Une rage brûlante envahit tout mon être. Chaque fibre de mon corps vibre d'une colère pure et dévastatrice.  J'entre brusquement dans la pièce avec une détermination féroce. L'homme, à quelques pas de Stella, me regarde, le sourire au coin des lèvres.Matteo ne m'a pas suivi, car il le sait, je viens de me jeter dans la gueule du loup. 

— Te voilà enfin, nous allons pouvoir commencer, déclare-t-il en caressant de ses doigts sales le corps de Stella. 

Deux hommes viennent directement pointer leurs armes derrière mon crâne, me forçant à baisser mon arme." Une seule femme, et vous devenez faible."La voix de mon père résonne dans ma tête comme un coup de tonnerre. 

— Ne la touche pas, règle ça avec moi, Lucky. 

Le regard désespéré de Stella fait vibrer tout mon être de colère. Assise au milieu de la pièce sur une chaise, les mains attachées derrière le dos, les yeux rouges de larmes. 

— Regarde-moi ces beaux yeux, putain Salvatore, tu sais combien ça vaut cette merveille ? 
— Va te faire enculer ! Je lâche.
— Mais ce n'est pas ça que je veux, et tu le sais hein, chuchote-t-il à son oreille. Et je veux que tu vois ça. 

De ses doigts, il écarte ses jambes, alors qu'elle essaie de se débattre de toutes ses forces. Et moi je supplie intérieurement les gars d'arriver le plus vite possible.  Il attache ses jambes à chaque pied de chaise, la forçant à écarter ses jambes face à moi. Je le tuerai pour l'avoir touchée, mais avant tout, je le torturerai pour m'avoir montré son corps sans qu'elle ne l'autorise. 

— Admire-nous, Corbeau... 

D'un geste lent, il déboutonne sa robe, dévoilant ses sous-vêtements. Son regard désespéré se tourne vers moi, implorant de l'aide dans un mélange de terreur et d'espoir brisé.
Elle est si belle, et je m'en veux de penser à ça alors que chaque supplication dans ses yeux est une lame qui tranche ma rage en mille morceaux. Instinctivement, je détourne le regard, putain, je ne veux pas la voir nue sans qu'elle ne m'y ait autorisé, pas elle. 

— Si tu oses encore la toucher, je te jure que je te ferai payer chaque instant de souffrance que tu lui infliges, je le menace. 

Il continue, ses doigts caressent sa poitrine. Puis, de plus en plus bas, il vient caresser sa féminité, et les cris de souffrance de Stella sont comme un coup de marteau sur mon cœur.  Jamais je n'avais ressenti autant de dégoût et de haine.

— Tu te rappelles quand tu baisais ma femme ? Aujourd'hui je vais baiser la tienne, et tu me regarderas faire ! s'écrie-t-il. 

Je la regarde bouger dans tous les sens alors qu'il attrape sa tête pour enfoncer sa langue dans sa bouche.  Elle paye pour mes erreurs. 

L'as de Pique ♠️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant