CHAPITRE VINGT SIX
Aujourd'hui
LEONARDO_ Allez, je te promets que ça va bien se passer ! S'il te plait bébé, fais-moi confiance.
_ Mais regarde comment tu es à l'aise, alors que tu n'es quasiment jamais monté à cheval. Je vais avoir l'air d'un vrai con.Je la regarde caresser la crinière du cheval qu'elle monte avec une telle aisance qu'elle me rendrait jaloux. Mais je dois avouer que cette vision est belle. Alors au lieu de l'écouter et de monter sur le cheval qui m'attends patiemment à côté, je sors mon téléphone pour venir la prendre en photo.
_ Leo, me gronde-t-elle gentiment en souriant.
_ Bon OK, j'avoue, j'ai peur.Je retourne m'asseoir sur une pile de caisse en bois, en rangeant mon téléphone. Je regarde Giulia descendre de son cheval, pour venir me rejoindre. Elle vient se placer entre mes jambes, pour passer ses mains autour de mon cou.
_ Tu te souviens quand on était plus jeune, c'était toi la tête brûlée entre nous ?
_ C'est toujours le cas, dis-je en souriant.
_ Mouais, je n'en ai pas l'impression. Vous avez perdu votre testostérone sur le bord du chemin, monsieur Mancelli ?Son insolent petit sourire me prouve qu'elle cherche à se moquer de moi. Elle m'embrasse rapidement, avant de retourner vers son cheval. Elle enfile à nouveau son casque, grimpe sur le cheval, et me regarde en souriant.
_ Si tu veux rester assis ici, pas de problème. Mais j'avais pensé qu'on pouvait aller s'isoler un peu plus loin pour s'amuser.
Elle est douée. Elle sait exactement comment m'avoir. J'enfile à mon tour mon casque, et m'approche du cheval qui m'attend sagement, tenu par un homme qui travaille aux écuries. Bon, le cheval n'a pas l'air nerveux. Ça devrait bien se passer. Non ? Je mets mon pied à l'étrier, avant de souffler un bon coup. Allez Leo, tu peux y arriver. Je me hisse à l'aide de la force de mes bras. Je me retrouve rapidement sur le cheval. Putain, c'est hyper haut. Je souffle à nouveau, en tentant de réguler mon rythme cardiaque. Ce n'est pas un cheval qui va te faire peur, Leo. Tu affrontes bien pire que ça depuis toujours.
_ Ça va ?
Je relève la tête, en tentant un sourire qui se veut rassurant. Mais au vu du regard de Giulia, je dois avoir l'air vraiment flippé.
_ Si tu ne le sens pas, ce n'est pas grave Leo, me rassure-t-elle d'une douce voix.
_ Non, ça va. Ça devrait aller.
_ Nous sommes prêts, dit-elle à l'employé de l'écurie, dans un français parfait.Ce dernier lâche mon cheval, avant d'aller chercher le sien. Je veux bien qu'on aille faire une balade en amoureux, mais j'ai besoin de savoir que quelqu'un de professionnel sera là si mon cheval décide de faire de la merde. Giulia s'approche de moi, en souriant.
_ Ça te va bien, d'être à cheval.
_ Qu'est-ce que je ne ferai pas pour te voir sourire de cette façon, avoué-je en souriant à mon tour.L'employé arrive, et nous ouvre la marche pour nous laisser un peu d'intimité. Giulia part derrière, mon cheval suit tranquillement. Bon, s'il va à cette allure, la balade devrait bien se passer. Je ne pensais pas que je ferai une balade à cheval un jour. L'amour me fait faire des choses que je n'aurais fait en temps normal. Moi, Leonardo, faire une balade à cheval sous le soleil français, mais sous moins deux degrés ? Je n'y aurai jamais cru. Et pourtant, la voir sourire de cette manière me ferait faire n'importe quelle chose, aussi insensé soit-elle. Giulia fait ralentir son cheval, pour venir se mettre à ma hauteur.
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Power or love ?
RomanceCETTE HISTOIRE PEUT SE LIRE INDÉPENDAMMENT DE FALLEN FOR THE ENEMY 1 ET 2 Italie. Un clan règne sur le pays, avec à sa tête l'héritière des deux plus grands clans réunis : Giulia Giordano. Fille du plus grand couple de la mafia italienne Narciso...