ATTAQUE Z/Chapitre 12 : Soirée au bar

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Je me lève avec difficulté en poussant un petit cri sourd face à la douleur dans tout mon corps : mes muscles ont beaucoup travaillé ces deux derniers jours. Entre les crises d'angoisses qui les ont contractées, les sprint pour ne pas finir dans l'estomac d'un zombie et aujourd'hui la séance de ménage intensive. Résultat ? J'ai le dos en compote et des crampes dans chacun de mes muscles !

J'avance lentement vers la porte et l'ouvre : Raphaël devant moi me tend une main.

En voyant que je ne comprend pas il s'explique :

-Je... Je viens te chercher pour le repas que je devais te faire. Tu sais...le gage ?


On est déjà le soir ? Je n'ai pas vu le temps passé !!

-Tu as faim j'espère ? Me dit il d'un air inquiet


Je n'ai pas besoin de lui répondre, mon ventre le fait pour moi en grognant subitement. Je n'ai pas faim non, je crève de faim !!

Il me tire et me fait traverser la maison jusqu'à arriver vers une porte cachée dans le local où je l'avais trouvé accroupi la veille. Il l'ouvre et un escalier qui doit mener à un sous-sol se dresse devant nous. Je ne peux m'empêcher de lâcher en riant :

-C'est donc comme ça que je meurs ? Enfin plutôt....que tu vas me tuer ?

-Elisabeth, Darling. Si j'avais voulu vous tuer, vous seriez déjà enterré six pieds sous terre ! Dit il avec un accent britannique comme pour se donner un rôle


On pouffe de rire comme des enfants avant de descendre les marches.

Cet homme me surprendra toujours : il arrive sans cesse à me faire rire et à me faire me sentir bien. Me faire me sentir à ma place.

Arriver en bas je crois rêver : une grande salle avec baby foot, jeu de fléchettes, canapés en cuire, télé avec ses consoles de jeu, canapé en faux cuire et table basse.

Dans le fond on peu y voir un bar en bois noir et mon collègue se dirige vers celui ci et de positionne de l'autre côté. Il plonge son regard vers moi, tout en sortant une bière du genre de frigo à sa droite et le fait un clin d'œil. Je me rue vers lui, heureuse de pouvoir déguster cette boisson divine. Seulement, gauche comme je suis, je trébuche sur un bout de parquet qui forme une petite bosse et me retrouve contre Raphaël qui, pris au dépourvu et les mains pleines, referme ses bras autour de moi pour me ralentir dans ma chute et ne pas tomber lui aussi.

On dirait clairement une scène tout droit sortie d'une comédie romantique là ! Nan mais ce moment où l'héroïne maladroite manque de tomber et finit dans les bras de l'homme dont elle est éperdument amoureuse ! Tellement cliché ! Sauf que moi, je considère Raphael comme un ami, même plus, comme mon frère.

Je me retire doucement de lui, le remerciant et m'excusant d'avoir failli nous blesser tous les deux. Je remarque que ses joues sont un peu colorées de rouge. Il est mal à l'aise ? C'est à cause de l'adrénaline ? Il a chaud ? C'est vrai qu'il fait plutôt lourd dans cette pièce, ça doit être ça alors !

Je lui prend des mains une des bières qu'il tenait encore et décapsule la mienne ainsi que la sienne avec l'objet prévu pour qui se trouvait posé sur le bar.

On trinque et il me dit "cul sec !" avec un air de défis, ce que je fais immédiatement après, et il m'emboite le pas. Il va chercher deux autres bouteilles et me prit de m'asseoir sur le canapé et je m'exécute.

Il revient avec deux boîtes de nouilles instantanées dans les mains :

-Je sais que j'avais promis de te faire à manger mais j...

Les fins du monde d'ElieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant