Éléna Lemarchal est en apparence la femme parfaite. Depuis ses débuts en Karting, elle force l'admiration de ses pairs, et paraît être la future légende de son sport. Pilote de Formule 1 à seulement 18 ans et disciple d'Alain Prost, elle s'est impos...
- Allez, je te ramène à l'hôtel, souffla-t-il contre mon oreille.
J'acquiesçai simplement, laissant sa main caresser doucement le bas de mon dos, ses doigts envoyant des frissons tout le long de ma colonne vertébrale. Cette soirée promettait d'être... spéciale.
Charles m'accompagna jusqu'à sa Ferrari, sa main serrant fermement la mienne comme si c'était le geste le plus naturel au monde. Cette tendresse me donna une sensation de chaleur qui me fit doucement fondre, me rappelant la promesse que nous nous étions faite. Le pilote entrelaça nos doigts, alors que son pouce se mit à tracer des cercles dans le creux de mon poignet, envoyant des frissons dans tout mon corps.
Il me fit une petit sourire timide, et sans un mot, il ouvrit la portière de son bolide avec une galanterie et une douceur qui étaient rares de nos jours, me laissant m'installer confortablement à l'intérieur. Mon regard émerveillé se posa sur chaque petit détail, admirant la beauté de l'habitacle alors que le parfum si reconnaissable de Charles m'envahissait les narines.
Comme hypnotisée, je touchai du bout de mes doigts le logo du cheval cabré, appréciant avec un ravissement presque enfantin la forme de ce dernier. - Ça fait toujours ça, la première fois, murmura le Monégasque une fois entré dans la voiture.
Je me plongeai dans son regard, détaillant la forme de ses iris, le doré autour de sa pupille et le vert translucide qui l'entourait. Ce dernier était illuminé par une lueur d'affection qui fit éclore des milliers de papillons dans le creux de mon ventre. Si j'avais pu douter de ses sentiments envers moi par le passé, à présent je le croyais sans en douter. Cet homme m'aimait. Et irrémédiablement, ce lien que nous avions commencé à tisser c'était renforcé avec celui, plus fort encore, de la confiance.
Après que nous nous soyons attachés, Charles démarra en trombe, sortant du parking pour rejoindre la route de l'hôtel. Après seulement quelques minutes de silence, avec pour seule mélodie le bruit du moteur, il mit en route la radio, et je me mis à chantonner la musique aux consonances latines qui passait, regardant le paysage défiler sous mes yeux.
Sans que je ne m'y attende, une main se posa sur ma cuisse, me faisant sursauter. Je tournais ma tête avec étonnement, et me mis à observer le profil du pilote.
Sa mâchoire carrée lui donnait un côté mâture et masculin très prononcé, alors que ses yeux - dignes des plus grands mannequin - lui conféraient un air doux qui se retrouvait dans son caractère. Leur couleur verte si spéciale me fit, comme à chaque fois, me sentir aimée. Tout chez lui m'attirait, et je savais que même si j'essayais de faire semblant, jamais je ne pourrais cacher l'attraction qui nous liait.
Sa main se resserra sur ma cuisse, brûlant mon épiderme de son empreinte, et son pouce se mit doucement à me caresser, dessinant des formes abstraites sur ma peau. Chacun de ses gestes était empli d'une tendresse telle que j'en tombais encore et toujours plus pour lui.
La musique de la voiture se fit plus calme, et les caresses du Monégasque plus légères. La douce mélodie du moteur et les roulis de la voiture me bercèrent, et sans même que je n'y prête attention, mes yeux se mirent à papillonner, avant que je ne glisse dans le noir profond du sommeil.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.