Ma maman ce soir là elle parlait pas trop. Je m'étais juste allongée à côté d'elle pour regarder des films turcs.
Mama: J'en peux plus des garçons, j'ai fait de mon mieux et regarde comment ils me remercient.
J'écris en français parce ce que j'imagine que ça doit vous soûler qu'elle parle tout le temps arabe. En vrai je savais plus quoi dire. Y'a tellement eu de violence ce jour là que j'avais même plus la force de parler. Je détestais voir cette facette de mon frère et malheureusement elle existait bel et bien. Quand on était dans l'ancienne maison et qu'il était mineur j'ai vécu ça tout les jours. Et là ça m'a choqué de le revivre. J'étais gamine, j'avais 8 ans et quand ça dégénérait je mettais mes écouteurs.
J'étais petite évidemment que ça m'avait traumatisée. Puis quand Sofiane rentrait dans la chambre il se rendait compte de la connerie qu'il avait fait. Et ma mère elle en avait subit des choses, des choses qui l'avait forcée à devenir dure avec ses enfants. Mais malheureusement elle a engendré plus dur qu'elle : Sofiane.
Ma mère elle se faisait frapper pas mon père mskina. Elle vivait au bled quand elle s'est mariée et qu'elle est venue ici. Elle parlait même pas français quand mon père l'a abandonné. Et Hamdoulilah elle a su faire sa place. C'est un vaillante ma mère. Ma mère c'est ma vie.
Mama: Sana
Moi: mmh
Mama: Ne me fais jamais comme eux
Moi: Jamais mama
Mama: Va me chercher des cigarettesMskina elle avait arrêté depuis 1 mois mais chaque fois elle tenait pas. J'en avais plus sur moi donc j'ai pris sa voiture et je suis partie en acheter. Ce soir là y'avait 0 musique pour moi. C'était un silence pesant.
Au retour j'ai croisé Yanis sur la route. J'ai freiné mdr et j'lai siffler.
Moi: Oh la miss
Il a reconnu ma voix et il a direct souri.
Yanis: T'es trop conne zbi
Il s'est appuyé sur la fenêtre et il me regardait sans dire mdr. J'lai trop charmer c'est pour ça.
Moi: T'as un 06 ?
Yanis: C'est toi t'as un 06 ou pas ? Tellement tu réponds pas on dirait t'es au hebsJ'avoue qu'il m'envoyait des messages de temps en temps mais je luttais pour pas céder. Ce soir la j'avais apprécié qu'il m'ai aidé donc c'était pour ça que je m'étais arrêtée.
Moi: Vasy monte jtemmene
Yanis: CarréeeeEncore une fois on avait pas trop parlé. Je voulais pas tenter le diable donc vraiment je fermais juste ma gueule.
Quand on est arrivés, je suis descendue j'ai juste fermé la voiture à clef et j'ai tracé.
Moi: Salem
Il m'a sourit mais c'était un peu forcé. On s'est quitté comme deux parfaits inconnus. Et voilà chaque fois que je le quittais j'avais peur que ce soit là dernière.
Mais des fois il faut savoir se contrôler.Quand je suis montée ma mère elle dormait mskina. Toujours aucune trace de Sofiane, ni Mehdi, lui c'est sûr il était chez son shab Fahed. Mais Sofiane il était pas avec Yanis c'était sur.
Le lendemain je me suis réveillée parce que je sentais des caresses sur mon visage. Wallah ça m'a choquée parce que c'était ma mère.
Mama: Il vaut mieux que t'aille chez ton oncle ce week-end je serais pas là
Moi: Mais pourquoi tu vas où ?
Mama: Jvais me reposer un peu d'accordEt la j'ai entendu la porte claquée. Elle était partie. J'avais pas vraiment prévu de partir chez mon oncle donc j'ai préféré rester. Puis ma sœur elle arrive demain donc si y'a personne à la maison personne ne va la chercher.
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La chronique de Sana: « On se reverra si Dieu veut »
RandomSalem, petite chronique qui fait du bien. J'ai pas trop de résumé à faire honnêtement, je vous laisse découvrir. Bisouille