Ducoup je vous passe un peu les détails j'ai passé un mois à faire que aller en cours, travailler et dormir. J'ai dû voir Yanis deux fois et pareil pour Sofiane et Mehdi. Il étaient de moins en moins à la maison ces deux là et moi ça commençait à sérieusement m'inquiéter. Entre temps on est passés en 2019 et bref rien n'a changé, pour moi c'était juste une année de plus, de bonheur, de tristesse, de stress...
J'arrêtais pas de les appeler. Aujourd'hui encore j'ai appeler Sofiane mais bref le seul qui m'a envoyé un message c'est Yanis, seulement une ou deux fois d'ailleurs. Il m'avait dit que tout allait bien, que mes frères allaient bien et voilà.
J'ai tenter de rappeler Yanis car c'était le seul qui avait un peu pitié de moi. Mais rien.
Moi: Réponds
Yanis: Arrête d'appeler ptn
Moi: Tout va bien ??
Yanis: Oui on s'appelle ce soir
Moi: Je t'en supplie fait attentionJe tremblais de peur. Encore une nuit à stresser, je disais rien à ma mère, rien du tout je voulais pas l'inquiéter mais tous les soirs elle me disait qu'elle avait un mauvais pressentiment. Ce soir là Mehdi est rentré sans Sofiane, j'ai pas compris enfaite.
Je l'ai pris dans mes bras, wallah il était tout fatigué, tout maigre lui qui était une grosse bagra d'habitude. Ça lui ressemblait pas de traîner dans des affaires, c'était le seul qui voulait rester un peu clean.
Mehdi: Ça va ma sœur ?
Moi: Hamdoulilah il est où Sofiane
Mehdi: Je sais pas j'étais pas avec luiJe me suis reculée.
Moi: Comment ça t'étais pas avec lui ?
Mehdi: Sana j'étais pas avec lui tu veux que jte dise quoi
Moi: T'étais avec qui alors ?
Mehdi: Wsh t'es folle toi en mode j'ai des comptes à te rendreIl a essayer de me tracer mais je me suis mise en travers de son chemin. Je fronçais grave les sourcils, j'ai beuger.
Moi: Attends ne me dis pas que tu t'y mets toi aussi là ?
Mehdi: Sana stp me fais pas chier jvais tfrapperJ'ai baissé les bras, lui il a tracer dans sa chambre. J'ai ouvert grand les yeux, et je suis restée là à fixer le mur. Mon seul espoir c'était lui, le seul. Mon ventre me faisait mal d'un coup. Des larmes se sont mises à couler, tout mon monde s'est effondré. Vous croirez que j'abuse mais quand vous voyez un frère se détruire vous espérez seulement que le second ne soit pas pareil. Et ce qui me tuais le plus c'est que vraiment jusqu'ici Mehdi il a toujours tout fait pour rester éloigner du hram mais c'est comme si ça voulait pas le lâcher.
Mama elle est venue, elle avait tout entendu de notre discussion. Il faut savoir que ma mère c'est une nerveuse mais de malade et Mehdi c'est son fils chéri donc elle l'a direct suivi dans la chambre.
Mama: T'étais où ?
Mehdi: Avec des potes
Mama: Et pourquoi tu réponds pas au téléphone
Mehdi: J'étais occupéElle a frapper la porte de malade.
Mama: Occupe à faire quoi goul lia (dis moi) ?
Mehdi: Eh vas-y m'énerve pas
Mama: Vous voulez me tuer ou quoi YAA RABI vous voulez me tuer ?
Mehdi: Mais qu'est ce que t'as pourquoi tu fais ton cinéma comme ça
Mama: Ya wald lkelb t'as pas honte de me parler comme çaEt là il s'est levé ça se voyait qu'il se retenait de s'énerver. Il faisait les cent pas avec les mains dans les cheveux et tout mais mère elle arrêtait pas. Elle arrêtait pas et là c'était la fois de trop il a mis un coup de poing dans le mur.
Moi: MEHDI arrête !!!!!!!
Puis un deuxième et je vous promet qu'il faisait des trous dans le mur. Au bout du cinquième on voyait du sang sur les murs carrément. Je respirais plus tellement je pleurais. Ma mère elle s'est barré elle l'a laissé comme ça. C'est tout ce qu'elle faisait, elle jetait l'huile sur le feu et elle nous laissait nous ruer tout seul.
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La chronique de Sana: « On se reverra si Dieu veut »
RandomSalem, petite chronique qui fait du bien. J'ai pas trop de résumé à faire honnêtement, je vous laisse découvrir. Bisouille