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Quelques jours après les tensions se sont un peu apaisés, Mama s'est calmée et puis elle avait l'habitude des conneries à Sofiane de toute façon.

Perso j'ai passé l'écrit de français et ça va c'était pas mal. Après voilà, j'ai pas trop fait des merveilles, déjà je suis allée à l'écrit j'étais défoncée donc je me souviens limite plus ce que j'ai écrit. Ce que je sais c'est que j'ai écrit quelque chose.

Bref ce matin, je suis partie aider la maman à Sousou pour ranger sa maison mskina. Eh Sousou c'est mon frère et Salma c'est comme ma mère et pour elle je suis sa fille. Et puis avec la mort de Fodé, je passais beaucoup de temps chez elle à parler de tout et n'importe quoi. Même mes trucs de copines je lui disais tellement je kiffais parler avec elle.

Il était genre à peu près 15h on a finit le ménage et on s'est posées pour manger.

Salma: Ahh ma fille, je sais pas comment je ferais sans toi.

Sah je l'aime cette femme, j'ai trop envie de l'aider et de lui donner tout l'amour que j'ai dans mon cœur. Mais quand vous avez trop vu la mort, il reste plus de cœur.

Moi: Wsh tata c'est rien t'as besoin d'aide, je suis là c'est tout.

Salma: J'ai un rendez-vous cet après-midi, j'ai même pas la force d'y aller.

Moi: Eh oui nan c'est important tata, faut y aller.

Salma: Oui.. d'habitude c'est Fodé qui m'emmène. Maintenant, les choses ont changé.

J'ai baissé la tête, c'était vrai, Fodé il était là pour chacun de nous. Je voulais la faire rire pour pas trop la laisser dans son mal du coup j'ai dis n'importe quoi.

Moi: Alors c'est moi qui t'emmène.

Elle a rigolé.

Salma: Sans permis et en plus une mineure, je préfère y aller à pieds.

À mon tour j'ai rigolé, j'avoue que c'était pas très ingénieux. Dans tous les cas j'ai réussi à lui décocher un sourire, la pauvre elle était tellement malheureuse.

Moi: J'avoue, t'as raison tata...

Alala Fodé il a laissé un grand vide dans nos vies. Un garçon droit et plein d'ambition qui a été malmené par la vie. L'égalité des chances.. mon cul ouais.

Je parle mal mais j'ai trop la haine, parce que c'est pas un jeu, nous c'est des vies qu'on perd, mais l'Etat français ça il s'en fou. Nous c'est nos frères qu'on perd.

Bref après une longue discussion je suis rentrée chez moi, je me suis douchée pendant une heure au moins. J'avais trop besoin de calmer mon esprit. J'ai fait mes cheveux et tout parce que dans deux jours j'ai mon oral de français du coup.

Quand je suis passée dans la salon j'ai vu la grosse tête à Sofiane.

Sofiane: Questa tu veux ma photo ?

Moi: Vasy tais toi avec tes expressions tah l'époque.

Sofiane: Toi je vais t'attraper.

D'un coup il s'est mis à me courser et moi je pleurais de rire. Ce fou il a commencé à me frapper mdrr même moi je lui mettais des grosses patates jusqu'à je vois je lui ai vraiment fait mal au torse.

Moi: Smeh j'ai pas fait exprès.

Il s'est mis a tousser et tout purée j'ai eu trop peur. Mais c'est pas moi qui lui ai fait autant mal si ?

Moi: Wsh Sofiane t'as quoi ??

Sofiane: Nan rien, en ce moment j'ai trop du mal à respirer.

Eh quand il m'a dit ça j'ai trop stressé. Comment ça il a du mal à respirer ? En plus comme une hmara je lui ai mis une bounia (point) de malade.

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⏰ Dernière mise à jour : 4 days ago ⏰

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La chronique de Sana: « On se reverra si Dieu veut »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant