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IronDad : Rendez moi le bonheur (Part 4)

Peter se réveille en sursaut. Les yeux écarquillés, inondés par les larmes, il tente de se rappeler où il est. L'obscurité de la nuit ne l'aide pas beaucoup. Il discerne une petite fenêtre où brillent les étoiles, un bureau en bois brut et une armoire brune. Il a laissé ses vêtements en tas sur une chaise dans un coin.

Il se recroqueville sur son lit, inspire profondément pour se calmer. Le lieu est silencieux, plongé dans un silence oppressant qui angoisse Peter.

Des brides de son rêve lui reviennent en tête, augmentant ses larmes. Il se souvient des cris de joie autour de la table du réveillon, les visages heureux de ses proches, les rires, les câlins. Il se souvient du sourire entendu échangé par ses parents, comme s'il ne s'était jamais rien passé, de leur baiser que Peter avait pris comme la meilleure nouvelle de la soirée. Peut-être qu'ils pourraient redevenir une famille, finalement.

Mais il est là, dans son lit, dans l'obscurité, et il comprend que tout cela n'était qu'un rêve, le plus merveilleux des rêves. Le soleil se lève à l'horizon, colorant le ciel de reflets de feu. Il est seul dans la maison du lac, personne n'est venu le retrouver, ses parents se sont entretués.

Il se redresse. Il ne veut plus tenter de se rendormir. Il ne veut plus penser à ce rêve qui lui paraissait si réel. Il essuie ses larmes de la manche de son pull. Il porte le sweat MIT que son père lui a donné, le pull de la fac dans laquelle il rêve d'aller depuis toujours. Mais ça n'a plus d'importance.

Peter ouvre lentement la porte de sa chambre, le couloir est silencieux, pesant. Il est seul de toute façon, personne n'est venu. Il faut qu'il arrête de prendre ses rêves pour la réalité.

Il serre les lèvres, déglutit avec difficulté. La salive lui brûle la gorge.

Les marches grincent. Il tend l'oreille :  des murmures s'entendent en bas. Peter accélère, tremblant.

Il pénètre brusquement dans la grande pièce qui sert de pièce de vie et se bloque.
L'équipe est là, presque au complet, rassemblée sur les canapés et les chaises dans le salon. Ils chuchotent entre eux et relèvent la tête en entendant les fracas qu'à réalisé Peter.

Natasha fronce les sourcils en le voyant entrer aussi violemment, elle détaille ses traits surpris, son regard triste et ses yeux gonflés.

Peter regarde tour à tour les Avengers, ses yeux se posent rapidement sur ses parents, lui souriant depuis le canapé, Tony blottit contre Steve.

L'adolescent sent ses jambes trembler, il chancelle et manque de s'effondrer. Ses parents le regardent avec inquiétude mais Peter n'y fait plus attention. Il se précipite vers eux et fond dans leurs bras.

- Qu'est-ce qui se passe Pete ? On dirait que tu as vu un fantôme. Souffle doucement Steve en lui caressant les cheveux.

Peter fait non de la tête plusieurs fois.

- C'est rien.

Sa voix est brisée, ça serre le cœur de ses papas et de leur famille.

- Vous êtes là.

Un soulagement immense prend le garçon.

- Bien sûr qu'on est là. On n'allait pas partir au milieu de la nuit tout de même. On est ici pour fêter Noël tous ensemble. Et Noël, c'est aujourd'hui.

Peter acquiesce contre le torse de Tony, se blottit un peu plus contre eux.

- J'ai eu peur.

- Tu as cru qu'on était parti ? On essayait de ne pas te réveiller en parlant doucement, c'est tout. Souffle le milliardaire.