Dansons Ensemble Tome1 Naissance d'un amour en flamme

Chapitre 17

Personne ne touche à ce qui nous appartient.

Bureau d'Emmanuel, Elysée.
Paris, Centre.
14h.

Jordan, le visage déformé par la colère, quitta l'hôpital à grands pas. Arrivé à L'Elysée, il traversa les couloirs, chacun de ses mouvements animés par une rage silencieuse. Sans attendre, il ouvrit en grand les portes du bureau d'Emmanuel, faisant sursauter le président, qui se redressa brusquement sur sa chaise.

- Vous ! Lança Jordan d'une voix glaciale.

Il s'avança d'un pas rapide et, sans laisser à Emmanuel le temps de réagir, son poing s'écrasa violemment sur son visage. Le coup fut si brutal que le président fut projeté au sol, son nez éclatant sous l'impact, saignant abondamment.

-Mais vous êtes malade ?! S'exclama Emmanuel en tentant de se redresser.

-Malade ? Dit celui qui à frapper l'ami de son ex ! Hurla Jordan

Jordan, les poings encore serrés, le regard empli de rage, ne répondit que par un autre coup, cette fois en plein ventre. Emmanuel poussa un cri de douleur, plié en deux, incapable de respirer correctement.

-Cela vous donne le droit de vous en prendre à Gabriel ? Rugit Jordan. Non !

l'attrapa Emmanuel par la cravate et le tira violemment vers lui. Le président, terrifié, ne bougeait plus. Les yeux de Jordan brillaient d'une fureur noire, chaque mot qu'il prononçait imprégné d'une haine froide et contrôlée.

-Je vais vous dire une chose, Murmura Jordan, sa voix plus menaçante encore dans sa basse intensité. On ne touche pas à ce qui m'appartient, à moi et à Julien. Si jamais je vous revois lever la main sur eux, je vous tuerai de mes propres mains. Est-ce que c'est clair ?

Emmanuel, encore sonné, afficha malgré tout un sourire arrogant, se redressant légèrement malgré la douleur qui pulsait dans son corps.

-Tu penses vraiment que je vais me laisser intimider par un petit con dans ton genre ? Cracha-t-il. Est-ce que Gabriel connaît ta vraie nature, Jordan ? Est-ce qu'il sait quel genre d'homme tu es réellement ? Non, bien sûr que non. Le jour où il le découvrira, je serai là, prêt à les récupérer, lui et Stéphane. Comme des petites fleurs qu'on cueille délicatement...

Il éclata de rire, mais son ricanement fut rapidement interrompu par un autre coup. Jordan le frappa à nouveau au visage, plus fort encore.

-Il sait parfaitement que je suis capable de tuer pour le protéger, Reprit Jordan, la voix lourde de menace. Et si vous le touchez encore, ne serait-ce qu'une seule fois, je vous jure que vous êtes un homme mort.

Emmanuel essuya le sang qui coulait de ses lèvres, son sourire narquois toujours figé sur son visage. Il le regarda droit dans les yeux, sans la moindre peur, puis prononça calmement :

- Et dis-moi, Jordan... Comment vont tes parents ? Ton père, ta mère, tout ça...

Ces mots firent exploser une colère encore plus dévastatrice chez Jordan. Il perdit le contrôle. Dans un accès de rage incontrôlée, il se rua sur Emmanuel, le frappant encore et encore, ne s'arrêtant qu'une fois le visage du président couvert de sang. Le corps d'Emmanuel resta inerte sur le sol.

Jordan, à bout de souffle, se redressa enfin, le poing en sang. Il regarda autour de lui, cherchant du réconfort dans cette violence qu'il avait libérée. C'est alors qu'il aperçut Julien, son cousin, qui se tenait à l'entrée du bureau, le visage blême.

-Cousin... Il est ? Demanda Julien, hésitant.

-Assommé, pas mort., Répondit Jordan d'un ton sec.

Julien poussa un soupir de soulagement, s'approchant lentement du corps d'Emmanuel. Il observa avec attention la poitrine de ce dernier se soulever légèrement, signe qu'il respirait toujours. Sans perdre de temps, il attrapa le bras de Jordan et l'entraîna hors du bureau, l'emmenant dans leur propre bureau.