Chapitre 32 : Une défaite humiliante

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9 décembre 2022, Stade de France à 2h45 du matin

Point de vue de Mikasa

-Mikasa ! Mikasa ! Mikasa !

J’eu l’impression d’être dans le noir complet. Pourtant, j’entendais une voix m’appelait. Est-ce que cela signifie que j’étais toujours en vie ? Plus j’entendais cette voix, plus je reprenais connaissance. J’ouvris lentement mes paupières. Lorsque j’eu ouvert mes yeux, la première chose que j’aperçois fut le visage en larmes de Carla.

-Mikasa ! Tu es vivante ! Pleura t-elle se jetant sur moi. J’ai cru que tu allais mourir ! Je suis soulagée que tu ai survécu à cette terrible chute !!

Elle me serrait contre elle et pleura à chaude larmes. Je levai les yeux vers le ciel sombre. Dans ma tête, tout n’était que brouillard. Je ne sais plus ce qui m’était arrivée.

-Carla… soufflais-je d’une voix faible. Qu’est-ce qui s’est passé ?

Elle se desserra de moi. Mais rapidement, je fus de nouveau enlacée par une autre personne qui n’était autre qu’Hansi.

-Mikasa ! Mon Dieu ! Quel soulagement que tu sois toujours en vie !

-Hansi… tu me fais mal…

-Mince ! Désolée ! S’excusa t-elle retirant ses bras de moi. Comment tu te sens ? Me demanda t-elle après.

-Ça va… enfin, je crois… Lui répondis-je.

Tout à coup, j’entendis des hurlements autour de moi. J’entendis également des bruits de sirènes. Voulant en savoir plus, j’observais les alentours du Stade. Puis ce que je voyais me paralysa ! Des centaines de blessés se retrouvaient allongés sur des nappes blanches. Certains d’entres eux étaient conscients et pleurèrent tandis que d’autres étaient encore inconscients. Des pompiers sauvèrent d’autres victimes prisonniers dans les décombres. Des secouristes soignaient les victimes gravement blessés. Les policiers furent aussi sur l’état des lieux.

En voyant tout ça, mes souvenirs remontèrent dans ma mémoire : le concert, le massacre, les criminels qui ont débarqué dans le Stade, mes amis et collègues retenus en otage ! La vérité sur Sieg me revint en tête ainsi que la trahison d’Historia ! Mais surtout, je me souvins du cri de désespoir d’Eren !

-MIIIIIIKAAAAAAASAAAAAA !!!!!

Rien qu’en entendant son cri dans ma tête, je paniquai. J’attrapai le col de ma collègue.

-HANSI ! OÙ EST EREN !!!

-Eren s’est fait enlevé, Mikasa. Me répondit elle d’un ton triste.

-Quoi…. Non… non, ce n’est pas vrai…

-Mikasa, je suis désolée. Souffla Carla.

Je relâchai Hansi. Je tentai de me relever mais, je sentis des douleurs au niveau de mon dos, de l’arrière de mes jambes et de mon épaule. Hansi me força à me rallonger sur le drap blanc. Mon épaule me faisait mal. Je déviai mon regard et remarquai que la manche de ma robe était déchirée. Un bandage recouvrait ma blessure. Le tissu fut à moitié coloré en rouge à cause du sang.
Cependant, je refusai de me reposer. Je me relevai sous les protestations d’Hansi et Carla. Même si j’avais mal partout, je ne pouvais rester ici sans rien faire. Je couru au sein de Stade pour retrouver ne serait-ce une trace d’Eren ! Je tenais mon épaule endolorie. Durant ma course, je retrouvai les autres. Mon cousin était indemne et mes autres collègues aussi.

Je retrouvai aussi Annie et les garçons. Mon cœur rata un battement lorsque je vis Reiner allongé. Conny, Jean, Armin et Annie étaient près de lui.

My Bodyguard 🖤 (An Eremika Story)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant