CHAPITRE 10

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Haneul.

Novembre 2024.

2 semaines se sont écoulées depuis que nous sommes arrivés dans cette maison de campagne.

Je fais ma petite course matinale, et cette fois, accompagné de Yeonjun qui est à côté de moi.
Comme promis.

Je ne veux pas paraître prétentieuse, mais je suis son rythme. Mais il court bien le loustique.

— Soobin nous a parlé du fait que vous vous connaissiez.

Boom. Boom.
Mon cœur a loupé un battement.

Je me stoppe net.

Yeonjun continue quelques mètres mais fini par s’arrêter à son tour. Il se retourne vers moi en mettant ses mains dans ses poches.

— Que t'a-t-il dit ?

Je retiens mon souffle.

— Que tu l’avais abandonné.

J'ai du mal à respirer.

— Je-

— Quand il est devenu trainee à l’agence. Quand je l’ai rencontré, il allait mal. Mentalement épuisé et maintenant, j'ai une réponse à mes questions.

Je ne sais pas quoi dire.

— Je ne l’ai pas abandonné. Si j'étais restée, je l’aurai abandonné... je murmure près inaudiblement.

Je ne sais pas s’il m’a entendu mais je m’en fiche. Ce ne sont pas ses affaires même si je trouve ça louable de sa part de s’inquiéter pour son ami.

Yeonjun ouvre la bouche mais n’a pas le temps de sortir un homme car une tiers personne se mêle à notre petite assemblée.

Et cette tiers personne n'est autre que le sujet de notre conversation : Choi Soobin.

Choi. Soobin.

J’userai son nom sans modération maintenant qu'il m’y a autorisé.

— De quoi vous parlez ? Demande l’intéressé.

— Du beau temps, lâche Yeonjun d’un sourire.

— Qu’est-ce que tu fais là ? Je demande d’une petite voix.

— Je viens sauver mon meilleur pote de tes griffes.

Sur ces mots, il se met à courir entrant Yeonjun avec lui. Je peux même entendre son petit rire.

— Eh ! Je m’indigne. C'est moi qui suis sans vous protéger !

Je cours plus vite alors pour les atteindre.

— Je me souviens que tu n’étais pas du tout sportive, Lim Haneul.

— Je te bats à plate couture, Choi Soobin.

Et il éclate de rire. Ce rire... Ça fait si longtemps que je ne l’ai pas entendu.

— Prouve le moi.

— Je ne vais pas m’écrouler au sol, Soobin.

— Ah oui ?

Et je me met à courir encore plus vite. J’ai un bon cardio, une bonne endurance et de bonne foulée. L’armée m’a endurcie tout aussi mentalement que physiquement.

Aujourd'hui, Soobin pense que je suis toujours la même qu’à l’époque, mais il se trompe de me sous-estimer.

Et je lui prouve bien car cette fois-ci, c'est à lui de traîner les pieds derrière moi, n’arrivant pas à m’atteindre.

Haneul 1 ; Soobin 0.

Je m’arrête et il finit par me rattraper. Yeonjun un peu plus loin prend plus de temps.

— OK, tu m’as bien eu, là ! Dit Soobin tout essoufflé.

— Haha ! Victoire ! Je m’exclame en levant mon poing dans les airs.

— Je ne viendrais plus faire la course avec vous deux... tente de dire difficilement Yeonjun. Vous êtes insupportable à taper des sprint comme ça. Mais ça va pas d’ailleurs ?

J’éclate de rire, suivie par Soobin, puis Yeonjun qui nous a d’abord dévisagé comme si on venait d'une autre planète.

— Ohhh ! Vous êtes les petits nouveaux voisins qui viennent d’emménager ? Demande une voix grave qui m’est inconnu.

Nous nous retournons vers la source.
Oh. Un couple de grands parents trop mignon. J’adore les papis et mamies, je les trouve adorable. Jusqu'au jour où ils viennent te demander de leur lire leur facture dans le bus. Ça, c'est chiant.

— Oui, ça fait 2 semaines ! Je leur dit.

— Mais oui !

— Oh mais... Je vous connais vous deux, non ?

Soobin et Yeonjun tirent à présent une drôle de tête.
Ils ne savent plus quoi dire alors j’interviens.

— Ne dites pas ça ou vous allez faire gonfler leur ego déjà démesuré ! Je m’exclame d’un air dramatique.

Cela fait rire les petits vieux. Vraiment, ils sont mon point faibles.

— Vous êtes amusants, vous trois. Nous allons continuer notre promenade. Amusez-vous bien les jeunes, nous dit la grand-mère en entraînant son compagnon.

Je ne peux m’empêcher de sourire.

— Mon rêve pour le futur serait de finir comme ces deux-là, je révèle.

Je n’ai aucune réponse alors je me retourne vers les membres de TXT. Je remarque ainsi qu’il me fixe comme si je viens de dire la plus grande révélation du siècle. Alors que... non. N’est-ce-pas ?





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