Chapitre 17

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Après 4 heures de vol, me voilà sur le bitume parisien. Je me sens soudainement étriqué, ma respiration est saccadé, l'air iodé me manque terriblement et la sensation du sable chaud qui me glisse entre les orteils.

La réalité est de nouveau là, j'arrive à mon appartement je ressens comme un cocon de chaleur dans la fureur du monde, un espace tranquille où je n'ai envie que de me blottir dans les bras d'un homme. Sentir la tendresse de la vie, un geste tendre, un bisou, un vrai moment de douceur et de tendresse partagée. Un regard doux, un vrai moment d'amour, seulement uniquement les bras de John peuvent m'apporter tout cela. C'est horrible comme il me manque...

On sonne à la porte, c'est le concierge il m'apporte mon courrier. J'entrevois directement quatre à cinq magasines français et américain auxquels je me suis abonnée afin d'être informé des unes pour suivre les histoires sur John. Dans les magasines français rien mais les magasines américain John et Clara sont à la une, les sujets tournent essentiellement autour de la venu de ce bébé futur riche hériter ou héritière. J'ai comme un énorme pincement au cœur quand je finis de lire tout ses articles, John n'a fait aucune objection à ce qui est écrit. Il ne fait part d'aucun déconvenue, j'ai comme le sentiment qu'il va attendre l'arrivée de se bébé pour épouser Clara. Elle aura gagné cette garce !

Il me reste une dizaine de jours de vacances, je les ai passés à faire du tri dans mes affaires personnelles. Puis lors d'un après-midi pluvieux je suis tombé sur mon journal intime, je lis quelques lignes, j'arrête très rapidement tant les mots écrit dans ce journal me prennent aux tripes. Ils sont d'une noirceur horrible, il n'y a que peine, désarrois et colère qui ressortent de ses phrases.

"Chaque fois que l'envie de sourire me prend, je ne peux qu'avoir envie de pleurer tellement la douleur de mes bleu au visage me font mal..."

"Aujourd'hui je suis dispenser de sport, les coups reçu dans la colonne m'empêche de me baisser, je peu à peine m'assoir..."

"Cette nuit je suis morte à l'intérieur, je ne suis plus qu'une enveloppe, une coquille vide. Je ne veux plus..."

Je me rends compte à quel point j'ai fait du chemin depuis tout ce temps, plus que détruite aujourd'hui j'arrive enfin a faire face à mes peurs et mes angoisses.

Un mois plus tard, jour de mon anniversaire. Cinq mois déjà que je n'ai ni revu ni parler à John, je me suis fait une raison. Il a tourné la page et je dois en faire autant. J'ai prévu avec les filles de fêter mon anniversaire dans un pub restaurant Irlandais, elles ont voulus se charger de tout, on a pas fini de rire parce que question de faire des cadeaux surprises plus que surprenant Joëlla est là reine. Elles n'ont pas voulu que je m'occupe de quoi que ce soit, elles m'ont juste dit de les retrouver là bas vers 20h00. Je décide alors de prendre ma journée malgré que je sois excité à l'idée de fêter mon année de plus je suis très fatigué à la limite de l'épuisement j'arrive à peine à tenir debout ce matin. Ce qui m'amène à penser que ça fait plus de 15 jours que je ne suis pas allé courir avec pour excuse cette fatigue assez soudaine. J'en ai du mal à aller travailler, je n'ai goût à plus rien j'ai même songé à arrêter d'aller travailler et de confier la direction à Hélène pendant un temps. Je suis un peu perdu. Il faut que je pense sérieusement à consulter.

Je m'apprête à sortir quand mon téléphone sonne c'est Filipe :

- Bonjour petite sœur ! Joyeux anniversaire !

- Merci !!!

Il me passe Léana et Salomé qui me souhaitent à leurs tour un bon anniversaire. Nous restons près de 15 minutes au téléphone, puis en raccrochant je suis toute bizarre éprise d'un vertige qui me déséquilibre complètement, je me retrouve assise par terre, j'ai la sensation d'être ivre avec des nausées. Ce vertige est arrivé de façon tellement abrupte en quelques secondes. Je respire calmement et profondément quelques minutes en retrouvant mes esprits. Mon corps me fait mal au point que je peu ressentir chaque muscle de mon corps et cette compression à la tête me rend dingue.

"Ma" voûte Céleste...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant