"Ma" voûte Céleste...

Chapitre 19

Durant une bonne heure chacun d'entre eux à poser des questions au médecin. J'ai compris cette colère, c'est à cause du retour de mon père, ils s'étaient mit tous d'accord pour me transférer dans un établissement à Boston qu'Antonio à recommandé à mon frère afin de m'éloigner de ce monstre. John est le seul à ne dire aucun mot, Line lui demande alors :

- John ça va ? Ne t'inquiète pas je crois en elle, c'est une battante je suis persuadé qu'elle va se réveiller rapidement...

Il hésite un instant avant de dire :

- Le problème c'est que je vais devoir retourner à New York j'ai des affaires urgentes à régler qui ne peuvent plus attendre et je ne veux pas la laisser une seule minute. Ca me tue d'imaginer une seule seconde que ce...monstre ne revienne près d'elle ! Et vu que personne ne veut me dire de quoi il s'agit vraiment...cela me tue !

- Tu dois comprendre que c'est à Céleste de te dévoiler son passé et puis Joëlla et moi sommes là et nous viendrons près d'elle à tour de rôle. On ne la laissera pas une seule seconde seule.

- Elle m'a dit qu'il l'a battait, j'aurais espérer qu'il n'y avait rien d'autre.

- Les violences physiques qu'il lui a infligé sont une poussière à côté de qu'il lui a fait subir psychologiquement. Lui confit Filipe très affecté. C'est un être ignoble, la dernière fois qu'il la battu c'est moi qu'il l'est retrouvé à terre c'était peu de temps après la mort de notre mère. Il lui avait brisé tout les doigts, un par un avec acharnement. Puis quelques côtes ainsi que les orteils de son pied droit. C'était horrible, j'arrive à en faire encore des cauchemars aujourd'hui. Alors quand j'imagine un seul instant contre quoi elle doit se battre au quotidien je me dis qu'elle est incroyable...

Forte heureusement Filipe c'est arrêté là dans son récit, je veux que John sache le reste de l'histoire de ma propre initiative.

John et Filipe ont du quitter l'hôpital pour des raisons d'urgence professionnelle. Les filles ne me quitte pas elles restent près de moi jour et nuit. Je commence à être fatigué de cette situation je suis la impuissante face à cette situation, je ne veux pas de cette vie ! Je prie Dieu de me laisser mourir si mon heure à sonné qu'il en soit ainsi, je ne veux plus que les personnes que j'aime le plus au monde continu de veiller sur moi au détriment de leur propre vie.

Cela fait cinq jours que John est partit pour New York il y a comme une partit de moi qui est avec lui. Aujourd'hui c'est bizarre j'entends les voix comme si j'étais dans une immense pièce et que tout résonne autour de moi. Le simple bip des machines fait écho, les pas résonnent et je n'arrive plus tellement à savoir qui est prêt de moi. Je ne sais pas qui est là, ni même si c'est le jour, la nuit. Je ressens une forte douleur à la poitrine, je manque d'air, je n'arrive plus à respirer quand tout à coup j'ai une douleur horrible à la gorge comme si l'on venait de m'extraire quelque chose. Mes yeux s'ouvrent lentement, la lumière est presque insupportable, au bout de quelques minutes j'aperçois Joëlla et Line toutes deux dans un coin de la pièce émue laissant le corps médical faire son travail. Une fois retrouvé, la vision totale de ce qui m'entoure, j'entends clairement ce qu'on me dit :

- Céleste, Bonjour Docteur Péras, n'essayer pas de parler vous venez de sortir du coma, ne vous inquiétez pas tout va bien on s'occupe de vous (voyant que j'essai de parler) je vous répète n'essayez pas de parler, on vient de vous extraire les tubes respiratoires et comme vous les aviez depuis plus d'un mois votre trachée à besoin de repos totale. Tout va bien se passer maintenant il faudra juste être très patiente.

Patiente ! Je ne connais pas ce mot, j'ai envie de dire tellement de chose, raconter aux filles que j'ai tout entendu et vu plein de chose seulement je comprends bien qu'il faut que j'attende si je veux sortir d'ici au plus vite.