"Ma" voûte Céleste...

Chapitre 22

Quinze jours plus tard je suis au bureau je règle les détails concernant la vente de « Célest'Event » à Hélène le contrat de vente stipule qu'elle est la gérante désormais de cette entreprise mon nom n'apparaîtra nulle part pour que mon père ne puisse pas faire le lien avec moi. Ce contrat stipule également que cette société ne peut être revendue qu'à son créateur. Tout est en ordre je sais pertinemment qu'Hélène saura menée ce bateau comme il le faut c'est une super collaboratrice, ça va me manquer de ne plus travailler avec elle. David encaisse assez mal tout ça, il n'en dit rien car il me comprend malgré tout. Même si il est persuadé que c'est pour John que je fais cela, il pense que je quitte toute ma vie pour lui. Il n'a pas idée que c'est tout le contraire, que John chamboule sa propre vie pour rendre la mienne incroyablement belle et sereine.

Il est 10h30 quand Hélène frappe à la porte de mon bureau, elle est un peu affolée :

- Céleste, il y a une Laurie BROC à l'accueil, elle fait un scandale, elle veut te voir immédiatement, elle n'a pas l'air très...

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase que je saute de mon fauteuil et cours à l'accueil, Hélène me suit. A la vue de Laurie j'ai comme une envie de vomir, je ne supporte pas cette fille.

- Qu'est ce que tu fous ici toi ?

- On a des choses à régler Salope, euh... pardon Madame la Putain ! Tu vas regretter d'avoir aidé David. Je sais tout désormais ! Tu l'as aidé... Je vais t'exploser !

Cette fois ça en est trop ! Je l'attrape fermement pour la foutre dehors, elle n'a rien à foutre sur mon lieu de travail. Au lieu d'avoir du bon sens et de se reprendre, elle résiste et devient hystérique. Les personnes présentent veulent me venir en aide, je leurs interdis Laurie serait bien trop heureuse de se donner plus en spectacle et trouverait le moyen de se retourner contre l'un d'eux légalement parlant.

On finit par ce hurlé dessus comme des poissonnières du temps du moyen âge, j'aperçois pendant notre dispute Hélène au téléphone complètement paniquée. Laurie en rajoute en mode peste :

- Ce qui t'emmerde Céleste c'est que David n'ai jamais voulu d'une sale grosse pute ! Et surtout d'une fille de proxénète ! C'est avec l'argent de toutes ses putes que tu as payé ses frais de justice ?

La coupe est pleine, elle a dépassée les limites. Je l'attrape par les cheveux et la gicle dehors d'une force qu'elle n'a même pas le temps de réagir. Au moment même où elle atterrit sur le trottoir j'entends un grondement énorme j'aperçois alors la moto de Joëlla qui arrive à une vitesse bien au-delà des vitesses règlementaires en ville. Elle monte sur le trottoir fonçant droit sur nous, c'est Joëlla des mauvais jours je défis quiconque de ce frotter à elle parce que franchement elle est dans un état incontrôlable quand ça arrive. Elle freine violement, de la fumée parvient de son pneu arrière et elle se retrouve arrêter parallèle à moi et Laurie. Pile à 30 centimètres de nous, elle descend de sa moto vêtu d'un pantalon en cuir noir, débardeur rouge, équipé de ses bottes, ses gants d été et de son casque de moto uniquement. Le tout assorti à la couleur de sa moto. Elle enlève son casque si vite que je pari qu'elle ne l'a pas attachée. Laurie blanchit instantanément et elle a raison. Une chose que je sais pertinemment c'est que toutes personnes osant toucher aux personnes que Joëlla aime, qui lui sont chers. C'est comme si on jouait directement avec l'ange de la mort. Hélène a du prévenir tout le monde car j'aperçois John et Line qui arrivent.

Joëlla attrape Laurie par la gorge et la plaque contre le mur d'un seul coup. Je vois que Line vient de retenir John qui s'apprêtait à intervenir. Je vais vers eux car je sais à ce moment précis que ce n'est plus mon combat, je me blottis dans les bras de John.

- Vous n'allez pas la retenir ?

Line et moi échangeons un regard amusé malgré la situation.

- Si tu veux recevoir un coup qui ne t'es pas destiné alors vas-y ? Tu sauras que quand Joëlla est dans cet état nul ne peut l'arrêter, elle est dans un état second. Elle ne reconnait plus personne.