Chapitre 12

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Nous sommes à la veille de notre départ de New York, le gala de hier soir m'a empêché de dormir toute la nuit. Le faite d'avoir parlé de mon argent m'a déstabilisé puisque cela me ramène à toutes ses merdes que je traîne derrière moi. Je suis donc sorti de la chambre pour me rendre dans la salle de sport. Il est 6h30 ça fait déjà 1h30 que je passe de machine en machine, je ne me suis même pas rendu compte que le soleil était levé. Je décide d'aller prendre une douche dans la salle de bain de la chambre d'amis pour ne pas réveiller John, une fois habillé je me rend à la cuisine, Lisa me demande si j'attend John pour déjeuner j'acquiesce et lui demande un anti douleur j'ai mal à une dent cela ne présage rien de bon, afin de me détendre je décide de continuer mon livre "Hamlet" act 3 scène 1 quand je lis le passage suivant :

"Être ou ne pas être : là est la question. Y a-t-il pour l'âme plus de noblesse à endurer les coups et les revers d'une injurieuse fortune, ou s'armer contre elle pour mettre frein à une marée de douleurs ?"

Ce passage m'interpelle il est lourd de sens... J'y réfléchi quelques instants, en un mois je suis passée de célibataire solitaire à en couple avec un homme riche, connu et reconnu. Aujourd'hui je ne verrais même plus ma vie sans lui, je suis assez angoissée ce matin je sais que le retour à Paris est imminent qu'une semaine après John rentrera à NY. Ensuite nous ne nous reverrons pas avant le salon International des jeunes entrepreneurs, mon équipe à très bien travaillée pendant mon absence, j'ai tout validée cette semaine, beaucoup de travail m'attend au retour. Je suis tirer de ma rêverie par un bruit étrange, je sens une présence derrière moi, l'énergie qui me traverse à ce moment précis est confuse, je suis comme frigorifiée, comme si j'avais déjà vécu cette situation. Cette odeur me rappelle quelque chose dont je n'arrive pas à définir dans mes souvenirs. Je me retourne rapidement en me levant et c'est Smith qui est là :

- Excuser moi si je vous ai fait peur ! Vous allez bien ?

- Ce n'est rien ! Vous m'avez surprise...que voulez-vous ?

- Moi aussi j'aime beaucoup W. Shakespeare le regard ailleurs.

Quand cet homme est vers moi je déteste ce que je ressens dans son regard, il ne m'inspire aucune confiance. Je suis soulagée quand j'entends la voix de John :

- Alors comme ça tu t'amuses à surprendre ma femme, Smith ?

Il a un regard différent envers moi quand il se retourne pour répondre à John :

- Elle était si concentré que je n'ai pas fait exprès de la surprendre, je voulais juste te voir, je vois que tu as fait la grasse matinée.

- C'est urgent ? Je t'avais dit que je ne serais pas disponible aujourd'hui je repars demain très tôt.

- Excuse moi (un peu embarrassé) j'avais oublié ce n'est pas urgent, ça pourra attendre ton retour.

Il nous salut et pars. Je remarque un air un peu dubitatif chez John. Il ne dit rien sur Smith, il s'approche de moi pour me déposer un baiser :

- Comment va mon rayon de soleil ?

- Ca va, tu as bien dormi ?

- Mieux que toi c'est sur ! Je te retourne pas la question vu comme tu t'es retourné toute la nuit...On aurait du ce faire un câlin humant mes cheveux, Tu es levé depuis longtemps ?

- Depuis 6h30 malheureusement pour le câlin je n'étais pas suffisamment en forme ! J'ai fait un peu de sport, là je lisais un peu en attendant que tu te lèves. J'ai une rage de dent.

- Tu aurais du déjeuner ! Aïe..

- Je t'attendais pis de toute façon j'ai mal aux dents...j'ai pas très faim.

"Ma" voûte Céleste...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant